Le ballet d’europe fait sa rentrée à l’Opéra de Marseille

Complicités
Vendredi 9 novembre 2012
Opéra de Marseille/ 20h30
Tarifs à partir de 9 euros
Location : FNAC, Espace_Culture Marseille
Programme
Complicités, création 2012 de Jean-Charles Gil, Décors et costumes André Stern ; Cantadagio de Joseph Lazzini, FOLAVI et Schubert In Love, musique interprétée sur scène par le quintet Némésis sollicité par Marseille Concerts.

Les danseurs du ballet d’Europe dirigé par l’ancien danseur étoile Jean Charles Gil vont présenter le 9 novembre à l´Opéra de Marseille, leur nouvelle création ‘Complicités’, chorégraphie de Jean-Charles Gil sur des musiques de Ludovico Einaudi, dans les décors et costumes d´André Stern. Ce sera l’occasion pour le public marseillais de revoir ‘Folavi’ et ‘Schubert in love’ et de redécouvrir le ‘Cantadaggio’ de Lazzini, en hommage à ce dernier décédé en juin dernier.

De gauche à droite, André Stern, Architecte; Jean Charles Gil, Directeur et Chorégraphe du ballet d’Europe et Jean Pochoy, Administrateur Général du Ballet

Fidèle à son crédo de proposer des ballets mêlant habilement danses classiques et contemporaines – partant d’une base classique, il développe un mouvement contemporain- dans les lieux les plus surprenants – rappelez vous l’investissement des Docks des Suds ou de l’espace Barjemon par le ballet qui, par ailleurs, donne régulièrement des représentations en extérieur, Jean Charles explore ici les thématiques de la vie/vérité et de l’ombre/mémoire. La forme du duo s’est rapidement imposée au chorégraphe comme étant la plus adéquate pour parler des complicités qui relient les êtres humains entre eux et porter à la scène ces temps de rencontre où l’énergie sauvage s’attendrit au contact de la douceur de l’autre et vice versa. Ce travail sur la complémentarité et/ou l’opposition entre la fougue du danseur et le calme de la danseuse, entre mimétisme et fusion, appelle une naturalité du mouvement du danseur à l’image de la vie qui se dessine. ‘Ces duos sont des couples qui se cherchent, se retrouvent, et se déchirent car il n’y a pas de complicité sans blessure’ explique le chorégraphe.

Pour créer les costumes de cette pièce, il a alors fait appel à André Stern, qui s’est mis ‘au service fusionnel d’un homme qu’il aime et respecte’ pour reprendre ses paroles. Et ce, même si de son propre aveu le chorégraphe est réticent à la théâtralisation de la danse autrement dit à habiller ses danseurs comme il a pu le faire dans ‘Folavi’. DVDM