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Ouverture en beauté du festi’femmes 2010

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Ouverture en beauté du festi’femmes 2010

Jeudi 11 mars, 20h, à l’Odéon, Marseille : le festi’femmes s’illumine avec Edmonde Franchi et son éblouissant cœur à prendre ! Edmonde, la magnifique, succède à un plateau découverte composé de jeunes femmes versant dans l’humour ou la chanson : parmi elles, citons Annie France pour la chanson française, Jessica Cohen et son tarata musical, Anaïs Petit dont le talent promet un bel avenir dans l’Humour… ainsi que Stan et Marco Paolo. Une première partie conçue comme une mise en bouche en attendant la Grande Edmonde…

Cœur à prendre
De et avec Edmonde Franchi
En tournée en PACA
Durée : 1h20
Tout public

Edmonde Franchi : entre poésie, humour et gravité…

Voilà une femme d’âge mûr, aux rondeurs aussi généreuses que son cœur, à la sensibilité aussi profonde que son esprit, que nous ne pouvons qu’aimer ! Elle présente le dernier volet de son triptyque relatant la vie de Marguerite, une quinqua à la recherche de l’amour qui sous les conseils avisés de son amie, Georgette, s’est mise à la chasse au compagnon idéal sur internet… Ah ! Les miracles de la modernité…

Marguerite la bien nommée est dans un café, attendant son rendez vous avec impatience, nous entretenant comme elle le ferait avec ses voisins de tablée de ses émois, espoirs et déceptions… De la vie, de sa vie, de sa mère qui ne l’aime pas, de Rose, sa sœur morte à la naissance… Alternant gravité, séquences émotion et rire, jeux de mots -très marseillais, jamais gratuits- pour notre grand bonheur, Edmonde Franchi nous transporte littéralement dans son univers teinté de blanc et de rose… Un arc-en-ciel d’émotions nous étreint : nous pleurons avec Marguerite, nous rions avec elle de ses mésaventures, nous l’accompagnons dans cette attente, écoutant avec empathie son récit aux pointes d’humour rafraichissantes…

Car Edmonde, comme à son habitude, a travaillé avec précision et finesse son texte : ce dernier coule, sans jamais heurter ni franchir le « rubicond » de la vulgarité. Avec aisance, crudité parfois, autodérision souvent, Edmonde sait dire cette part d’universalité qui anime les attentes de chaque femme. Comme ce passage où on entend de loin une douce voix féminine, extraite de la Dolce Vita, appelant son Marcello ! La mise en scène, finalisée avec un fidèle collaborateur et ami, n’est pas en reste : elle vient accompagner délicatement le propos et offrir des moments de respiration exquise : notamment lorsqu’elle entame avec beaucoup de souplesse une danse amoureuse sur la piste, côté jardin.

Edmonde brille une fois encore sur la scène marseillaise et a ravivé nos cœurs d’une flammèche d’espoir dans ce monde de brute… Et nous ne pouvons que la remercier de s’être donnée avec tant d’amour et de bonté, merci à toi Edmonde. Standing ovation émouvante et méritée… DVDM

Rmt News Int • 15 mars 2010


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