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Babel en Fête

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Après le festival Avec le temps, voici le temps de Babel Med Musique qui se déroule au Dock des Suds du 25 au 27 mars du matin jusqu’au bout de la nuit….

Cette année, pour sa 6ème édition, Babel Med Music, organisée par Latissima, en partenariat avec le Conseil Régional, met l’accent « sur la diversité et l’ouverture à l’international » pour citer Alain Hayot, vice-président du conseil régional dont le mandat se termine le jour de l’ouverture de ce festival qu’il a soutenu dès ses prémisses. « C’est l’inverse de l’identité nationale » dit-il, rappelant l’importance de ce festival pour Monsieur Latarget même s’il ne peut s’empêcher d’émettre ses inquiétudes quant à la préparation de 2013.

La sélection comporte cette année un bon nombre d’artistes marseillais. Citons parmi eux Christina Rosmini, la pétillante et délicieuse jeune femme qui interprètera son album « sous l’Oranger », Le cor de la plana, un groupe de messieurs dont les chansons engagées ne peuvent laisser indifférents, ou encore les Dissonantes. Peu de têtes d’affiche pour ce festival hors norme dont le but est de permettre aux professionnels de découvrir de jeunes talents et de réfléchir sur l’avenir de la musique car comme l’explique si bien Bernard Aubert, « depuis la crise du disque, les professionnels se tournent de plus en plus vers le spectacle vivant, la scène » et de « nombreuses réflexions sont menées pour créer des éco-festivals ».

Cette manifestation propose sur trois jours : 30 concerts en trois espaces (sur 950 candidatures), 20 rencontres-débats-conférences dans deux salles dédiées, et des rencontres-découvertes autour des centaines de petits stands (210) dédiés aux professionnels du monde entier (plus de 2000 professionnels). Notons la participation de la Corée à ce salon pour la seconde année. Babelmed se présente comme un salon professionnel du marché de la musique avec des invités venant de tous les pays (Etats-Unis, Europe…) et un espace festif ouvert au public.

De quoi se régaler pendant ces trois jours entiers dédiés aux musiques du monde aux influences jazzy marquées. DVDM

Nous vous faisons gagner des places pour chaque soirée de Babelmed. Pour en savoir plus, contactez nous au 0662341507 ou par email à dianevandermolina@gmail.com

Les espaces :

LA SALLE DES SUCRES, sa mezzanine et ses structures métalliques eifeliennes offrant une écoute à plus de 2500 personnes
LE CABARET-DISCOTHEQUE et son parquet à l’ancienne pouvant accueillir 800 personnes
DES COMPTOIRS DE CARACTERE : Le Marseillais, Le Pointu, Le bar à quai, La Tente Khaïdale, Le Bar à Vin, Le Bar Jaune, Le Lounge…
LA PLAZA, lieu de vie central du Dock des Suds où se rejoignent toutes les envies
L’ALLEE EXTERIEURE, ses containers aménagés et son coin fumeur

Au menu (concerts à partir de 19h30/15€):

Papa Wemba (République Démocratique Congo)
VIEUX FARKA TOURE (Mali)
William Vivanco (Cuba)
AXEL KRYGIER (Buenos Aires – Argentine)
LO COR DE LA PLANA (Région PACA – Occitanie)
ANGELIQUE IONATOS & KATERINA FOTINAKI (Grèce – Fr)
AMAZIGH (Algérie – France)
EL HIJO DE LA CUMBIA (Buenos Aires – Argentine)
DORANTES (Séville – Espagne)
Les espoirs de Coronthie (Guinée)
3 canal (Trinidad & Tobago)
Yémen Blues (Israël – Yémen)
Sevda (Azerbaïdjan)
DJ IPEK (Berlin – Istanbul)
Insingizi (Zimbabwe)
CHRISTINA ROSMINI (Région PACA)
Oneira 6tet (Région PACA)
NASS EL-MAKAN (Egypte) – Sous réserve
ALEX (La Réunion – Prix Alain Peters 2009)
MAMI BASTAH (Madagascar – Prix de l’Océan Indien)
ZORTEIL (La Réunion)
Fanfaraï (Alger-Paris)
Gevende (Turquie)
Haoussa (Casablanca – Maroc)
URBANSWING SOUNDSYSTEM (Région PACA)
CUNCORDU E TENORE DE OROSEI (Sardaigne – Italie)
BELO (Haïti)
AI AI AI (Catalogne – Espagne)
Skaidi (Norvège)
KAMLINN (création Maroc – Réunion)
DISSONANTES (Région PACA)
WESLI (Haïti)

Plus d’infos sur les concerts sur www.dock-des-suds.org [3]
Le Dock se situe 12 rue Urbain V 13002 Marseille (à 5 minutes du métro National)

Deux mois sous le signe de l’art cubain…

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C’est ce que nous propose l’association Cuba Del Sol représentée par François Michel Lambert et Chantal Chataing (en photo ci-contre). Deux mois pendant lesquels vous découvrirez l’image d’un pays, d’un peuple, d’un mode de vie allant à l’encontre des clichés habituels véhiculés par les médias. Musique, soirée cabaret, projection cinématographique, lectures poétiques, exposition où le regard d’un photographe marseillais croise celui d’un photographe de la Havane (un travail autour du jumelage des deux villes est en cours), débat autour de l’image du Ché, cette fameuse photo de Korda (celle qui est devenue un logo commercial à l’image de Nike ou autre grande marque sans grand rapport avec la réalité du personnage) prise le 5 mars 1960 après l’attentat perpétré contre un navire français au large de l’île-état, objet des convoitises américaines du fait de sa situation géopolitique. Bref, une bonne dizaine de propositions artistiques et culturelles seront présentées aux publics des villes de Marseille, Aix, Gardanne et Salon.

Nous nous attacherons ici à présenter plus particulièrement deux événements phares :

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F. Missen

– projection du film « Jours tranquilles à Guatanamo » réalisé par le journaliste François Missen, à Salon le 21 janvier. L’auteur du documentaire souhaite via ce reportage sur les « scènes de vie à Guantanamo », ville située à 25 km de la base militaire américaine, à Cuba, donner un coup de pied dans la fourmilière de la pensée unique qui véhicule hélas de nombreux clichés autour de Cuba. Cet homme curieux et intellectuellement honnête s’insurge contre les escroqueries présentées dans les médias marrainées par Zoé Valdès, la voix de Cuba en France: il ne joue point ici le rôle du donneur de leçon (image que les étrangers ont à juste titre des français qui passent leur temps à refaire le monde dans les bars, ce qui est hélas véridique lorsque nous discutons avec des étrangers ou visitons des pays étrangers). Au contraire, il s’attache à montrer la vie quotidienne, frôlant la schizophrénie de ces habitants de la ville de Guantanamo, nous expliquant la difficulté pour un pays qui a vécu plusieurs siècles d’esclavage de passer en 50ans à la Démocratie, telle que nous occidentaux la définissons.

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P. Ciot

-l’exposition Regards croisés organisée avec le concours de la Mairie du 1/7 où les photos seront à découvrir dans des containers et au cours de laquelle le public pourra être pris en photos devant un décor havanais ou marseillais par les deux photographes présents : Pierre Ciot, marseillais connu pour ses portraits, et Ariel Arias, cubain dont on a pu découvrir l’an passé les superbes photos à l’occasion du premier festival Arte Cubano. Vernissage le 11 février à 18h au niveau du Kiosque à Musique, en haut de la Canebière (Marseille). Exposition visible jusqu’au 28 février !

Diane VANDERMOLINA

Pour plus d’infos sur les autres interventions de Bénito Pelegrin, Aconcha et autres personnalités invitées dans les colloques, soirées, débats…, n’hésitez pas à vous référer au site festival arte cubano [7]

En Aparté : mais où va l’argent public ? A quoi sert-il ?

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JEAN MARC DIEBOLD

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NATHALIE MARTEAU

Nathalie Marteau, à l’occasion d’une conférence de presse, a répondu à la question de la baisse des subventions dans le secteur culturel. Depuis une dizaine d’années, les subventions ne cessent au mieux de stagner alors que les coûts de productions augmentent : il s’en suit que de nombreuses structures culturelles ne peuvent consacrer les 50% nécessaires à la création artistique. Le Merlan aujourd’hui ne peut que consacrer 34% des subventions à la création, d’où les nombreuses coproductions avec d’autres structures afin de continuer à proposer des spectacles joués sur une longue durée. Comme nous l’explique la directrice du Merlan, et sur ce point la majorité des structures culturelles s’accordent, le problème de fond réside en ce que les critères d’attribution des subventions sont flous et contradictoires.

Le système d’évaluation du service accompli par les salles subventionnées se base sur une évaluation financière des résultats : taux de fréquentation, recettes… Des critères économiques qui sont difficilement adaptables aux entreprises culturelles surtout lorsque ces dernières souhaitent faire venir en leur lieu un public des plus divers : du rmiste au chômeur en passant par les catégories sociales aisées. La diversité des publics nécessite des tarifs adaptés : le Merlan propose des places de 3 à 15€… L’analyse et la pensée sont ici remplacées par une grille d’analyse chiffrée qui tend à déresponsabiliser tout en chacun et transforme les salariés du secteur culturel en fonctionnaires d’administrations où les comptes tiennent la première place.

Il serait intéressant, continue Jean Marc Diebold, que les critères d’évaluation reposent sur la qualité du service public proposé par les lieux subventionnés : le projet artistique, le soutien à la création, les coproductions, le risque pris dans la création, les moyens investis, les actions développées en faveur du public ne le réduisant pas au rôle de simple spectateur-consommateur de spectacle…. Hélas, il semble que le gouvernement de notre président en préconisant le licenciement économique aux structures culturelles (quitte à les aider dans le licenciement des salariés) préfère oublier la notion même de service public : c’est un mot tabou aujourd’hui constate Nathalie Marteau qui se refuse à licencier son personnel sans lequel elle ne pourrait faire son travail correctement.

DVDM

Retour aux sources du théâtre avec Catherine Marnas et Pippo Delbono

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(c) pierre grosbois

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(c) brigitte enguerand

A écouter sur Radio Grenouille (plus d’infos [12]) cette semaine : Interview de Catherine Marnas autour de la reprise aux Salins de sa dernière création, les 7 et 8 janvier, intitulée le retour au désert de Koltès (plus d’infos [13]), et rencontre avec Pippo Delbono autour de son œuvre présentée par le Merlan et la Criée jusqu’au 16 janvier (plus d’infos [14]) …

Ah, quel bonheur que de recevoir des artistes dont le discours n’est pas emprunté, ni pétri de ces digressions « intellectualisantes » servant à flatter leur égo ! Et même si l’on peut être sceptique face à leur création comme je le fut face à « Saint Jeanne des Abattoirs » présenté à la Criée en 2006/2007, mise en scène par Catherine Marnas, j’avoue que cette discussion que nous avons partagée sur les ondes de Grenouille, en compagnie de Lionel Vicari, dans l’émission Qui sont ces serpents ?, m’a remplie de joie… J’ai apprécié la simplicité et l’humilité du discours de Catherine et Pippo…

Car tous deux ont un regard lucide sur le « réel », la vie et la société, ou le « politique » au sens grec du terme de vie dans la cité, et l’humain, la violence, la souffrance mais aussi les joies des hommes ! Dans leurs créations respectives, l’enjeu de l’objet théâtral présenté au regard du spectateur est l’être, la question de l’existence et du vivre, dans une société où le paraître déshumanise les relations humaines et nous fait perdre le sens du réel que grâce à l’imagination et au théâtre nous pouvons réinventer. Tous deux présentent un théâtre où l’émotion est reine et maîtresse du jeu : cette émotion souvent confondue avec le pathos dans les critiques des journaleux s’inscrivant dans la défense de l’art contemporain conceptuel et aseptisé où l’artiste regarde son nombril plutôt que l’autre.

Le tabou de l’émotion et du politique, tel fut l’objet de notre discussion avec Catherine Marnas pour laquelle le théâtre est par essence politique de par son ancrage dans le réel. L’émotion est liée au politique, puisqu’elle touche à l’humain, à ce qui est au plus profond de nous, ce que l’on nomme en anglais « feeling », sentiment, ressenti, vécu…, telle un regard « charnel » porté sur le monde alentour, une ouverture à l’autre… L’émotion, base même de l’art théâtral que l’acteur cherche aux tréfonds de son être, et qui fait cruellement défaut dans la création française à la mode aujourd’hui ! Et ce même lorsqu’il s’agit de parler de mort ou de maladie ou de violence. Pas de complaisance ni de faux semblants.

Et c’est là tout le plaisir que l’on peut avoir à discuter avec Pippo Delbono, un homme au charisme troublant, au discours vrai et sans fards, lorsqu’il nous parle de son travail avec les membres de sa compagnie, des acteurs à part entière, plus acteurs que les élèves sortis des conservatoires, cette fabrique d’acteurs de vernissage comme il les nomme… Pippo ne fait pas du théâtre bourgeois ou de vernissage !!! Il ne fait pas dans la psychologie non plus, il travaille sur l’être (il peut travailler des heures et des heures avec un de ses acteurs sur un geste, à l’image des chanteurs d’opéra chinois dont la gestuelle lente et précise nécessite un immense travail), avec l’être de ses acteurs (qui sont aussi auteurs et créateurs du spectacle qu’il conçoit) et dont il dit être humblement celui qui cherche une harmonie dans le chaos.

Influencé par les rencontres qu’il fait, celle d’une peinture de Bacon ou des hommes et femmes qui partagent sa passion, par la musique qui est fondamentale chez ce créateur à l’intelligence charnelle, son œuvre est d’une lucidité folle (pour reprendre le titre d’un livre à venir intitulé « la lucidité folle de Pippo Delbono »), lucidité qu’il revendique sous toutes ses formes qu’elle soit dans la souffrance ou la folie… Lucidité d’un homme face à la vie, à la mort, à l’humain, à la peur, à la souffrance, à la folie…

Un réel bonheur que de l’écouter parler de son art et que je souhaite partager avec vous… Alors, à vos écouteurs sur radio grenouille. DVDM

La Criée, une affaire d’amiante symptomatique d’un malaise politique national

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En cette veille de Noël, le personnel permanent de la Criée s’interroge sur l’avenir même du théâtre. En effet, suite à la dépêche diffusée par l’AFP le 16 décembre dans laquelle Monsieur Hermann, cité par Anne Béade, aurait exprimé de vives inquiétudes quant à la non-réouverture de la grande salle avant la saison prochaine du fait des travaux de désamiantage de la dite salle, nous avons été convoqués à un point presse par les délégués du personnel dont Jean Claude Leita est le porte parole. Ni ces derniers ni la direction même du théâtre –partie en tournée avec « la Nuit des Rois », création du directeur Jean Louis Benoit, n’étaient au courant de ces déclarations : quel fut leur choc à la lecture du communiqué de l’AFP !!!

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En effet, si la grande salle ne ré-ouvre pas, ce qui est fort possible (après désamiantage complet, expertises et analyse des rapports d’experts, il faudra encore attendre au moins un mois l’accord de la CRAM), voire très envisageable au grand désarroi des salariés (si réouverture il y a, ce ne sera pas avant avril 2010), il en va de la santé financière du théâtre : le coût lié aux travaux de désamiantage causant la fermeture de la grande salle sur plusieurs mois s’élève à près de 400 000€ dont 140 000€ de pertes liées à la réduction de la jauge, 170 000€ de dédits versés suite à l’annulation des spectacles et 130 000€ de désamiantage. En cette période où les subventions de l’Etat accordés au théâtre se réduisent, ces surcoûts mettent le théâtre dans le rouge. Qui plus est, la fermeture de la grande salle et l’annulation de nombreux spectacles, ce sont des emplois d’intermittents en moins : la Criée qui embauche une trentaine de permanents recourait à l’embauche d’une centaine d’intermittents (artistes et techniciens inclus) lors de l’accueil de grosses productions dans la grande salle. Or, dans le cas de figure où la grande salle reste fermée, il en va de ces emplois et des intermittents dont le statut est déjà bien grignoté par des lois restreignant l’accès à l’intermittence à de nombreux artistes.

Fort heureusement, la petite salle a ré-ouvert, ce qui permet aux salariés de la Criée de travailler mais dans quelles conditions et à quel prix ? Telle est la question. De nombreux dysfonctionnements liés aux travaux de mise aux normes du théâtre et à la rénovation de la façade -qui avait causé sa fermeture la saison passée- se révèlent fort ennuyeux : pour exemple, le monte charge ne fonctionne pas (la Criée ne peut plus accueillir de personnes en situation de handicap et certains décors ne peuvent être montés dans la petite salle), le système de chauffage du théâtre est tombé en rade la veille de la conférence de presse, les verrous des portes d’entrée du théâtre ont été changés à maintes reprise (le public n’arrive pas à ouvrir les dites portes), des éclairages sont absents (les travaux ayant été interrompus par le désamiantage)… et j’en passe. A cela, se rajoute la question du désamiantage de la grande salle : ce dernier a été effectué ces derniers mois mais le rapport de l’APAVE missionnée par la Criée révèle qu’il reste des traces d’amiante friable sur certaines surfaces fortement sollicitées lors du travail des techniciens. C’est le cas des mailles du caillebotis du grill par lesquels passent les cordes et câbles ainsi que des murs proches des charriots de lestage et des poteaux de fond de scène soumis au choc de matériels lors de leur manipulation par les techniciens. Un de ces derniers, Didier Bourgeat, présent à la conférence de presse, atteint d’une affection liée à l’amiante et ayant porté plainte contre X, nous a longuement expliqué les risques encourus par les techniciens dans la grande salle. Cette dernière est, à ce jour, inexploitable. « A moins de laisser le rideau de fer fermé et ne conserver que l’avant scène pour des débats ou autres réunions d’entreprises », ironisent certains membres du personnel.

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Il est tout de même étonnant que l’entreprise chargée du désamiantage n’ait pas consulté les techniciens et ait laissé de nombreuses parties à risque. Comme nous l’explique Jean Claude, il était interdit aux techniciens du théâtre de discuter avec les salariés de la dite entreprise. Or, il eut été bien plus logique que tous travaillent en concertation afin d’éviter de devoir – comme cela va être le cas- reprendre les travaux de désamiantage de la grande salle. Ces derniers nécessitent des travaux de confinements longs et couteux afin que la salle soit sécurisée au maximum pour permettre le désamiantage. Un coût supplémentaire inutile ! Ces travaux requerront soit la dépose du grill, son nettoyage et sa repose ; soit son changement. Quelle que soit la solution choisie, ce surcoût se rajoute à celui des dédits et autres dépenses inhérentes à la fermeture de la grande salle du théâtre. Et cela est bien ennuyeux tant pour les salariés que le public.

Le public, pris en otage par un problème qui le dépasse, et des salariés, désorientés. Ces derniers, chargés des relations publiques, se trouvent dans une situation délicate, n’ayant aucune information quant à la poursuite du désamiantage : les annulations et changements de programme se font au jour le jour, ce qui ne facilite pas leur travail et créé une brèche dans la crédibilité du théâtre. Déjà que le théâtre avait vu fondre son taux d’abonnement et résistait grâce aux comités d’entreprise, il est certain que la saison prochaine, les relations publiques auront un double travail à fournir s’ils veulent faire se réabonner les CE mécontents. On ne peut blâmer ces derniers qui ont des comptes à rendre à leurs clients et ne connaissent pas le fond du problème. En effet, pour un néophyte, il est difficile de savoir qu’il s’agit d’un problème de communication entre la Mairie et ses services, les entreprises en charge des travaux et la direction du théâtre informée au compte-goutte. Ce que demandent les salariés, comme l’explique Béatrice Duprat, chargée des relations publiques, « c’est de pouvoir travailler dans des conditions de sécurité normale, dans un lieu accessible à tous où chacun peut travailler sans inquiétude quant à sa santé : on aimerait utiliser notre énergie pour faire nos métiers de théâtre et être tenus informés des choses». Ils ne demandent pas la lune, juste quelques éclaircissements et des actes…Ils vont par ailleurs tenter de rencontrer les élus de la ville et de MPM, voir solliciter le ministère de la culture dès la rentrée 2010.

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Hélas, il semblerait que ce ne soit pas la préoccupation première de la Mairie centrale. Le Maire de Marseille et Robert Martin, chargé du service des bâtiments communaux à la Mairie, restent silencieux en dépit des courriers adressés par l’administrateur du théâtre, Alexandre Madelin. De plus, l’entreprise missionnée par la ville a, semble-t-il, fait les travaux en dépit du bon sens (comme c’est souvent le cas à Marseille) : aucune cartographie précise de la grande salle n’a été faite nous apprend un des techniciens du Théâtre. La Criée, par l’intermédiaire de son administrateur, va néanmoins faire appel à un second expert, indépendant celui-ci, pour compléter le rapport de l’APAVE. Mais elle reste toujours en attente des analyses de l’expert mandaté par la Ville qui, à ce jour, n’a transmis aucun document à la Criée alors que le rapport a été envoyé au bureau en charge du dossier début décembre. « C’est à se demander si la ville de Marseille tient à conserver son théâtre national ou s’il s’agit là d’une manœuvre politique pour dégoupiller le directeur de son poste. » Voilà les questions qui minent certains des salariés du théâtre. Qu’il s’agisse d’un problème politique, oui, mais de là à ce qu’il s’agisse d’une manœuvre destinée à faire partir l’actuel directeur, je n’ose pas y penser. Car avec Marseille Provence 2013, la ville de Marseille a fort à faire : elle investit dans de nombreux projets couteux et prioritaires. De plus, en quelques années, à force de ne pas avoir entretenus les bâtiments dont elle est propriétaire, la ville doit faire face à de nombreux travaux imprévus : l’Odéon, l’Opéra qui tombe en ruine, et maintenant la Criée et l’amiante… Or, de l’amiante, il y en a partout : le Merlan a été désamianté pendant les travaux qui l’ont fait vagabondé deux saisons, les écoles et autres bâtiments municipaux sont couverts de flocage à base d’amiante, on en trouve même dans nos maisons.

Alors ? Vous me direz que tant qu’on ne touche pas à ces pans de murs et que l’amiante ne s’effrite, tout va bien mais le risque est grand pour de nombreux bâtiments et structures culturelles appartenant à la ville, construits dans les années 80 : il est fort probable qu’un jour ou l’autre, ils subissent le même sort que la Criée… Et ceci est valable dans tout la France.

Il nous apparait que le cas de la Criée est révélateur d’un grand malaise dans le domaine de la construction où des matériaux dangereux sont utilisés (la laine de verre non exempte de danger remplace l’amiante dans certaines parties de la Criée). Pour exemple, dans les années à venir, certains parlent de centaine de milliers de morts liées à l’amiante ! C’est énorme… et fortement inquiétant !!! Que faire contre ce fléau ? La question reste en suspend tant que le gouvernement ne se décide pas à se charger du dossier Amiante qui nous concerne tous. En cela, la mauvaise gestion du désamiantage dans le cas de la Criée devrait servir d’exemple afin d’éviter et des dépenses inutiles et des mélimélos politiques : il s’agit d’un problème de santé publique tout de même ! Un problème à prendre à bras le corps au-delà de nos mésententes politiques ou de nos petites querelles de poissonniers. DVDM

La Minoterie : entre enthousiasme créatif et inquiétudes profondes…. Ou vice versa !

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Le théâtre n’est toujours pas complètement fixé sur son avenir : en effet, il semblerait que le lieu choisi par Euromed soit la place Méditerranée, ce qui en soi est une bonne nouvelle… Néanmoins, les directeurs du théâtre et le président d’Euromed s’achoppent sur un point crucial : celui de la taille de la future Minoterie… Déjà, l’espace dédié au lieu sera plus petit que l’actuel… Sacrifice auquel se sont pliés Pierrette et Haïm… Soit ! A cela, s’ajoute une seconde condition, pernicieuse celle-là, concernant la structure même du bâtiment et l’emplacement des bureaux, du hall et des salles… En d’autres termes, comme le dit si bien René, le président de la Minoterie, « on veut bien nous mettre là, mais il ne faut surtout pas que nous dérangions le quartier »… Mais un théâtre n’est pas une boutique, ni même un bureau, ouverts uniquement en journée… Un théâtre qui se respecte vit jour et nuit… Nous voilà encore face à une hérésie et à une incompréhension manifeste de la part d’Euromed des besoins d’un lieu culturel… La culture et l’entreprise ne font ici pas si bon ménage, hélas !

Ceci expliqué, la Minoterie entame son deuxième trimestre sur les chapeaux de roues avec un spectacle inspiré de Shakespeare où le metteur en scène, Massimo Schuster, recentre le sujet sur deux personnages de la pièce, précisant notamment le rapport qui les unit, une relation questionnant le rapport à l’autre, à la différence et le racisme, un thème toujours d’actualité, relancé par le débat sur l’identité nationale lancé par le gouvernement. Il s’agit d’une création où deux acteurs incarneront les deux personnages éponymes, accompagnés de marionnettes kébé kébé, aux longues robes. OTHELLO & IAGO, par le Théâtre de L’Arc-en-Terre, se joué du 7 au 10 janvier 2010 soit juste après la rentrée scolaire…Suivra du 19 au 23 janvier, MYTHOMANE, une création de la Cie Pile Poil, interprété par l’incontournable Christian Mazzuchini : ce dernier mixte de nombreux textes de Serge Valetti et d’un camp d’artistes réfugiés, « lance un appel à la résistance à la machine sociétale qui broie l’humain » : « cet appel des appels vise à rassembler tous ceux qui travaillent avec l’humain », et dieu sait qu’ils sont nombreux en dehors des artistes… « Son métier est d’être un réparateur de cerveaux lents »… Vous l’aurez compris, si vous aimez le verbe de Valetti et l’humour de Christian, précipitez vous à la Minoterie…

En FEVRIER, la Danse s’invite, questionnant l’âge et la maturité, d’après le témoignage et la rencontre des deux danseuses avec des artistes de générations différentes avec lesquelles un dialogue autour du partage s’est installé… Ce sera du 04 au 06 février, le spectacle s’appelle SUR PAROLES et est créé, en partenariat avec de nombreuses structures marseillaises dont Dansem et le théâtre des Bernardines, par les Cies Geneviève Sorin et Astragale. Après la danse, du Cinéma muet revu et corrigé à la sauce Cartouns… Après Faust et Lulu, la compagnie s’attaque à un film de propagande russe pas comme les autres, monté au jour le jour, et dont la question est comment rendre les gens heureux, qu’est ce qui rendrait heureux un paysan russe ? Ce sera présenté en musique et voix du 24 au 27 : LE BONHEUR par les Cartoun Sardines Théâtre, un moment de joie à partager en famille, à noter qu’une soirée repas musical est organisée le 26 février ! A vos couverts…

Le mois des fous nous plongera dans l’univers de la compagnie Lalage : du 15 au 20 mars, venez découvrir le ROI NU et du 25 au 27 VOIX DANS LE NOIR, un spectacle de marionnettes programmé par la Minoterie sur les conseils de la compagnie Lalage… Son Roi Nu est le résultat d’un travail en divers pays avec des enfants autour du thème du « petit roi à l’intérieur de chaque enfant » selon la directrice artistique de la compagnie, Elisabetta. Cette création, qui a mis deux ans à voir le jour –un exploit dirons nous, tant il est rare de prendre autant de temps pour mûrir un travail artistique-, s’articule autour de la notion de Roi, que nous, français, réduisons souvent à celle de la Royauté… négligeant d’autres aspects de ce concept. Le second spectacle présente des marionnettes : la compagnie Extra Muros et Eric Deniaud ont travaillé sur un texte de Mattéi Visniec, auteur contemporain aux textes cruels d’une lucidité effrayante mais dont la saveur est unique. Entre grotesque et vie quotidienne, tout un programme ! Par ailleurs, un travail sur le long terme est envisagé par la Minoterie en vue de l’échéance 2013 avec l’auteur roumain.

Une programmation alléchante et riche qui s’accompagne de trois expositions et d’ateliers divers… Nous ne citerons qu’une exposition dont le procédé est en lui-même fort passionnant : « Entre ici et demain » par l’association OSCURA, dont la particularité est de prendre des photographies en usant de la technique du sténopé (une boite, un trou et du papier photo). Son but est de transmettre un savoir faire et partager un art bien singulier. A découvrir ! Pour plus d’infos sur la programmation et les horaires : www.minoterie.org [21]ou 04 91 90 07 94 !
Diane VANDERMOLINA

Marseille la lumineuse

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Avec ce septième trophée des lumières, la ville de Marseille réaffirme son engagement dans un plan lumière où l’éclairage durable est au cœur de toutes les questions et préoccupations. Outre les dispositifs photovoltaïques, la ville investit dans une étude in situ sur l’éclairage publique durable à base de LED (diodes électroluminescentes) dans la rue Thubaneau, une première en France, nous rappelle Hélène Venturino, conseillère municipale déléguée à l’énergie.

Etaient présents à ses côtés, J.C.Charmet, directeur d’une des entreprises mécènes des trophées, Cabus et Raulot ; P. Boucher, le président de l’association Lumicon, porteur du projet des trophées, et l’artiste associé à cette édition, invité à mettre en lumière du 17 au 24 décembre le magnifique bâtiment de la Préfecture, un joyau architectural méconnu, sis place Félix Barré. Ce Dernier, parisien d’origine, nous explique la beauté de Marseille, une ville « bien partie pour être une ville lumière ».

Et ce sans vouloir copier Lyon et sa fête des lumières puisque le concept est différent : il vise à offrir aux marseillais une mise en valeur du patrimoine de la ville afin que le public puisse redécouvrir ces superbes bâtisses anciennes tout en éprouvant les dernières technologies en matière d’éclairage durable et d’éco-énergie, explique la conseillère municipale.

Le procédé utilisé par l’artiste, P. Werrener, le Chromolithe, consiste en une espèce de coloriage hight tech fait sur ordinateur à partir d’une photo prise in situ et projeté sur la façade. Il réalise aujourd’hui un rêve. Une trentaine de projets se disputeront l’honneur des jurés au lieu de 17 l’an passé… C’est dire l’investissement des entreprises dans ce challenge auquel s’associent la ville de marseille et les associations de commerçants.

Avant que le Silo et d’autres bâtiments industriels mythiques de notre ville ne soient mis en lumière, cette trentaine de façades va être l’objet du concours et quatre d’entre eux se verront remettre les très beaux trophées signés Edouard Levine. La grande absente de ce concours est Notre Dame de la Garde dont nous espérons qu’elle sera l’objet d’une mise en lumière pérenne sous peu…

Un souhait que nous émettrons : que ce projet puisse s’inscrire de plein pied dans le projet de l’association Marseille Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture. Surtout que, de plus en plus de projets offrent une mise en lumière pérenne et ne se contentent pas d’une mise en lumière éphémère… En espérant que le désir d’Hélène Venturino d’associer à ce projet l’école supérieur des beaux arts de marseille se réalise. Diane VANDERMOLINA

Pour plus d’infos sur les prix attribués, consultez le site www.marseille.fr [23]
Découvrez l’ensemble des sites mis en lumière ci-dessous. [24]

Un petit nouveau… qui commence à faire parler de lui !

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My Little Marseille…
Encore un nouveau site internet sur Marseille me demanderez-vous… En quoi se différencie-t-il des gros blockbusters que sont Cityvox et/ou autres sites dédiés à notre chère ville… Question à laquelle nous répond Daphnée, chargée du site marseillais… Tout d’abord, mylittlemarseille.com n’a pas été créé par hasard : il fait suite à la réussite de mylittleparis.com, initié par Fany et Amandine… Un premier site qui a trouvé sa cible et dont les résultats sont encourageants. Alors pourquoi ne pas tenter la même chose à Marseille ?

Mais avant tout en quoi consiste ce site ? En de bons plans, et à notre époque de crise, il faut dire que le bon plan est encore plus en vogue quelle que soit la cible visée… L’idée de départ est simple : quand on est entre amis, on se repasse souvent les bons plans: le bouche à oreille fait le reste… et les femmes, trentenaires dynamiques, appartenant aux CSP plus, cible privilégier de ce site, en sont très friandes… Pour preuve, le site parisien connaît un record de 130 000 abonnés à la newsletter bi-mensuelle. A Marseille, en quelques mois, ce sont déjà 5500 abonnés… La responsable espère avoir 30 000 abonnés d’ici deux ans.

Le fonctionnement est simple et se base sur l’adhésion naturelle des shopping-addicts : aucun achat de base de données quelle qu’elle soit. La raison est double : d’une, cela répond à une éthique de travail puisqu’au sein du site sont distingués contenus publi-rédactionnels (ces derniers sont clairement signalés), publicités adaptées au graphisme du site (en accord avec Kanako, la dessinatrice japonaise du site) et bons plans écrits par des journalistes en toute liberté. De deux, une étude de la société mère indique que les statistiques de tracking portent à 60% le nombre d’abonnées ouvrant leur bon plan alors que sur un e-mailing classique, seulement 10% des abonnés à une newsletter ouvrent l’email reçu. L’atout majeur de ce site repose sur la confiance, confiance en un bon plan testé et approuvé qui n’est en rien une publicité mensongère au profit d’une marque.

Le site se divise en une dizaine de rubriques dont une rubrique insolite, mode, culture et une demi-douzaine de journalistes font profiter les curieuses de leurs bons plans. Si vous souhaitez en savoir plus, allez donc faire un saut sur www.mylittlemarseille.com [25], un site ludique, agréable et visuellement sympathique. DVDM

Art et Entreprise à Marseille…

Publié Par Rmt News Int Sur Dans Article/Critique,Exposition,Marseille,MP2013,News | Pas de commentaire
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ARTISSIMA
3ème édition

DAN MU et le représentant d'AG2R [26]

DAN MU et le représentant d’AG2R

La CCIMP a accueilli le 3 décembre la troisième édition d’Artissima, une manifestation placée sous la direction de Martine Peyre (Cooked Marseille Design Studio). Artissima a pour objet de présenter des artistes ayant créés des œuvres à l’issue de résidences artistiques dans des entreprises, initiées par l’école supérieure des beaux arts de Marseille, dirigée par Jean Louis Connan, et l’UPE13, présidée par Stéphan Brousse. Bien entendu, il s’agit essentiellement d’œuvres relevant de l’art plastique quelle que soit la forme de la représentation (installation, peinture, photographie…). Comme le souligne Monsieur Pfister, cette coopération entre les entreprises et les artistes venant de différents pays du monde (parmi eux, une japonaise et une chinoise) est symptomatique de l’enthousiasme des chefs d’entreprises pour la culture, une preuve de leur engagement puisque les entreprises partenaires de l’opération ont pris en charge le bon déroulement des résidences et de la soirée. Ces ateliers de la méditerranée sont un des éléments phares de la candidature, rappelle Corinne Brenet, représentante de Mécènes du Sud. Elle révèle une stratégie de territoire associant culture et économie, dont l’objet est le rayonnement de Marseille Provence.

Cette soirée, qui a accueilli plus de 1500 invités, était intitulée Artissima On air, en référence à la fragilité de notre époque et au besoin de légèreté que nous avons en cette période de crise, explique Martine Peyre. D’où la scénographie composée de ballons éclairés par des gélatines aux couleurs de l’arc en ciel. Cette soirée où cohabitent les époques et les arts était l’occasion de découvrir le travail de l’ESBAM et son nouveau directeur dont la mission est de développer l’intégration du monde artistique au monde entrepreneurial, une mission de professionnalisation des jeunes artistes. D’où la collaboration avec de grandes entreprises, collaboration de laquelle naissent de beaux projets et un nouveau dialogue entre le monde de l’entreprise et le monde de l’art, trop souvent opposés. La liberté d’expression artistique et le regard que porte un artiste sur une entreprise offre à l’entreprise la possibilité de développer une interrogation nouvelle sur le travail en entreprise, un questionnement sur la notion de travail dans notre société. C’est le cas de la rencontre entre DAN MU, artiste d’origine chinoise formée à la peinture traditionnelle chinoise dont on aperçoit des réminiscences dans le travail qu’elle présente, notamment dans la figuration des paysages et l’utilisation de l’encre de chine noire, et l’entreprise AG2R, représentée par Gérard Berthomieu. De leur rencontre, est né un enrichissement mutuel tant dans l’acceptation du regard de l’autre que dans la reconnaissance de l’autre : l’art est, comme il le dit si bien, une voie royale pour le développement d’une entreprise.

Bien que nous ne soyons par forcément impressionnés par certaines des œuvres présentées qui correspondent à une mode artistique quelque peu trop envahissante en notre pays, et hélas, manquant fort d’originalité, ce type de manifestation a sa raison d’être et si elle permet à de jeunes artistes d’être reconnus et aidés dans leur recherche, alors pourquoi pas ? De toute façon, le monde artistique a en tous les temps eu besoin de mécènes et en ces temps de crise des subventions, plus encore… du moment que leur liberté reste une et indivisible. Nous saluerons donc les efforts de ces mécènes même si à mon gout, leur choix se porte trop souvent vers des objets artistiques un peu trop fashion ! DVDM

Si vous souhaitez en savoir plus sur Artissima et les entreprises/artistes ayant participé à l’opération, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de la CCIMP. Vous y retrouverez l’ensemble des manifestations organisées en ce lieu magnifique. Plus d’infos : http://www.ccimp.com/ccimp/notre_actualite [27]