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Les journées européennes de l’archéologie 2022

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Un Rendez-vous immanquable du 17 au 19 juin partout en France et en Europe

Depuis 12 ans, les Journées européennes de l’archéologie (JEA) pilotées par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) sous l’égide du ministère de la Culture invitent le public à plonger dans le passé et à explorer les traces matérielles des sociétés depuis la Préhistoire.

Pendant trois jours, plus d’un millier de manifestations seront proposées à toutes et à tous partout en France : ouverture exceptionnelle de chantiers de fouilles, activités pédagogiques et ludiques, rencontres avec des chercheurs, découvertes de laboratoires, expositions, projections…

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Portugal Museu Arqueológico de São Miguel de Odrinhas ©DR

Des JEA en France et en Europe !

Depuis 2019, les journées se sont ouvertes à l’Europe : 26 pays ont participé à l’édition 2021.

Des chantiers de fouilles aux musées en passant par les laboratoires, les acteurs de l’archéologie se mobilisent afin de partager leurs connaissances, leurs expertises, leurs métiers et leurs découvertes avec tous les publics.

Les JEA ont comme objectifs de sensibiliser les citoyens à la richesse du patrimoine archéologique et à la nécessité de sa préservation, d’attirer de nouveaux publics, de valoriser l’ensemble de la chaîne opératoire de l’archéologie «de la fouille au musée» et de partager les savoirs entre les acteurs de l’archéologie et les citoyens.

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Chantier de fouilles, les vestiges du temple du Capitole au collège Victor Hugo, Narbone ©Myr Muratet

En Région Sud

Plusieurs centaines d’événements sont prévus afin que le public puisse découvrir avec les archéologues un site archéologique récemment mis au jour ou encore échanger sur un sujet méconnu.

Au musée de la Romanité de Nîmes et au Parc de la colline du Château de Nice, sont proposés des ateliers, des conférences et des visites guidées. Au Musée départemental des merveilles de Tende, aura lieu l’inauguration de la visite en réalité virtuelle du site de la cime de Tourneri.

A Argenton, commune du Fugeret, le public pourra visiter le mausolée d’Argenton et les vestiges d’un tombeau monumental de la période antique. A découvrir à l’île-sur-la-Sorgue, la synagogue détruite au XIXe siècle, au Val de Chalvagne, le bassin du château d’Époque moderne, et à Reillanne, une exposition sur les vestiges archéologiques de Haute Provence.

Au château d’Avignon, situé aux Saintes Marie de la mer, sera présentée la restauration des enduits peints de la maison de la harpiste. Les gourmands pourront se restaurer au food truck « Guinguette archéo » et les curieux, assister au spectacle « Vibrer au son de la harpe ». Tout un programme !

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Journées de l’Archéologie 2019 à la Vieille Charité ©Rémi Benali

A Marseille

La thématique est axée autour de la préhistoire, ouverture de la grotte Cosquer oblige. Au menu : des ateliers avec « le petit pot de la Préhistoire »  et « être potier à Pompéi en 79 avant notre ère » ; des visites guidées du port antique à la découverte de l’Antiquité et une chasse aux détails; une exposition : « Avant Massalia : la Préhistoire ! ».

Des rencontres sont également de la partie autour de « Si près de Massalia, les villages de l’âge du Fer » ; « Vous avez dit archéologie préventive ? » ; « l’homme préhistorique dans son environnement : paysage, faune, alimentation, culture et symbolisme » ; « la Préhistoire dans le Parc national des Calanques ». Le tout agrémenté d’une visite du Gyptis.

 De quoi réjouir le plus grand nombre et attiser les vocations. DVDM

Tout le programme et toutes les informations sont à retrouver sur  https://journees-archeologie.fr/ [5]

Bon à savoir : ARTE consacre une programmation exclusive à l’archéologie toute la journée du samedi 18 juin.

En une: JNA 2019 (Les Journées nationales de l’archéologie) – Village de l’archéologie au Musée d’archéologie Nationale / Domaine de Saint-Germain-en-Laye ©Hamid Azmoun

Une Fresque en Partage élaborée par les élèves et habitants du 3ème arrondissement de Marseille

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« La seule façon qu’on a de se sauver tous, c’est quand-même la culture, le partage et de se sentir tous artisans de cette culture. »  (Stéphane Oualid)

En ce beau samedi d’un mois de mai brûlant, sur le mur d’un théâtre, quelque part en France, à Marseille plus précisément, un directeur d’école maternelle entouré d’officiels, de parents, d’enfants et de baladins, a inauguré une magnifique fresque en pâte de verre. Une fresque dont les élèves de l’école maternelle et les habitants du quartier sont les fiers et joyeux artisans. 

Une fresque en partage « Environnement contre Culture »

« Cette pièce de Richard Martin, dont j’ai humblement écrit les dialogues, part d’une poubelle pour aller, je le souhaite, dans la tête des gens intelligents qui n’ont pas l’outrecuidance de confondre la merde avec le cœur. » — Léo Ferré, 27 août 1983 (pour l’Opéra des Rats)

Fruit de la volonté farouche de deux hommes, Stéphane Oualid et Richard Martin, fruit d’un collectif unissant les enfants de l’école maternelle et leurs parents, habitants des 2e et 3e arrondissements de Marseille, et réalisée sous la férule de Léonard Léoni, maitre mosaïste et d’Anne-Marie Labonne, une magnifique fresque a vu le jour. Colorée, joyeuse, artistique, poétique même, cette fresque aux rouges coquelicots où se mêlent des poissons, des rats, des bouteilles, laisse éclater ses rayons au soleil de cette impasse Léo Ferré. Mêlant, dans un même regard, à quelques décennies près, la pièce de Richard Martin adoubée par Léo Ferré ‘L’Opéra des Rats’ et la situation du quartier, cette fresque a une histoire, environnement contre culture. C’est en rencontrant Stéphane Oualid que nous allons vous la raconter.

Une école, un directeur et un théâtre… à part !

Il existe à Marseille une école maternelle particulière, c’est l’école maternelle Edouard Vaillant, dans le 3e arrondissement de Marseille, située dans une impasse au nom prophétique de Léo Ferré, face au grand Théâtre International Axel Toursky. Depuis de longues années déjà, son Directeur, Stéphane Oualid, est aussi un directeur à part, comme il en existe dans les quartiers difficiles, un de ces directeurs passionnés de laïcité, de citoyenneté, un de ces directeurs qui a fait de sa charge un but de vie, celui du vivre ‘bien’ ensemble. Contrairement aux idées reçues, il faut peu de courage pour y arriver, mais beaucoup de cœur car les parents et les enfants de son école, quand on les sollicite, sont solidaires et répondent présents.

Il existe également dans ce quartier un théâtre à part, le Théâtre Toursky, un théâtre remarquable à la renommée internationale, un endroit fraternel où l’on peut lire, se détendre le temps d’un café ou d’un sourire, où existent, non seulement des spectacles remarquables, mais une ‘Faites de la Fraternité’ exceptionnelle ; un théâtre avec un directeur particulier, Richard Martin, un poète irrépressible, qui parle avec les mots de tous les jours, qui pense avec ceux de Léo Ferré, et qui laisse la porte ouverte à tous les vents, qu’ils soient mistral ou  zéphyr, ouverte à toutes les envies, ouverte à tous.

Stéphane Oualid et Richard Martin sont de la même trempe, de celle qui aime les gens, de celle qui a un besoin fou d’humanité. Tous deux, tendus dans une même volonté, celle de faire vivre la culture, remuent ciel et terre pour la partager en premier lieu avec ceux qu’ils côtoient tous les jours, les habitants de leur quartier.

INTERVIEW

« A gauche, ‘l’Opéra des rats’ et à ma gauche, dans les encombrants, l’opéra des rats »

Danielle Dufour Verna – Comment vous est venue l’idée de la fresque ?

Stéphane Oualid – En attendant qu’une benne vienne retirer toutes les ordures. J’étais en train de réfléchir, je regardais le théâtre Toursky et j’ai pensé à l’Opéra des Rats ; à droite l’Opéra des Rats et à ma gauche, dans les encombrants, l’opéra des rats ! C’était environnement contre culture et je me suis dit, il faut faire quelque chose, il faut essayer de bouger un peu dans cette impasse et essayer de faire changer le regard à la fois sur le théâtre et aussi changer le regard sur notre environnement à nous et savoir comment on pourrait essayer d’imaginer le vivre tous ensemble dans cette impasse. Ça a été le point de départ.

Carine Déambrosis, photographe, travaille à La Ruche, à Paris, dans le 15e arrondissement : elle connait très bien Léonard Léoni, un mosaïste de renom qui a près de 90 ans. C’est lui qui a fait toutes les mosaïques de la Fondation Maeght à Saint Paul de Vence et tant d’autres choses. Je suis allé le voir en 2019 et je lui ai demandé s’il serait partant pour faire une  mosaïque avec mes enfants. De fil en aiguille on a commencé à essayer d’envisager ce projet. Ça a commencé comme cela. Il est venu pendant une semaine à l’école et on a commencé à faire de petites mosaïques avec les enfants, avec des parents, etc. tout le monde travaillait la journée et petit à petit on s’est dit mais en fait, il faut aller plus loin, il faut faire une fresque, d’où cette idée de la fresque. Avec les enfants et les parents, on a rencontré Richard plein de fois.

Dans un premier temps pour qu’il nous parle de la pièce, pour qu’il nous raconte ce que c’était cette pièce car il n’y a aucune captation pour l’Opéra des rats et on a vu au fur et à mesure se dessiner des éléments, des objets de cette pièce-là avec les coquelicots, avec la décharge, avec le bateau, avec la mer, avec l’évasion… Petit à petit les enfants ont commencé à faire des croquis de coquelicots, de dessins etc. On a établi un cahier des charges avec Léonard pour qu’il nous dessine la maquette de cette fresque qui devait voir le jour. On s’est finalement arrêté sur un dessin qui est une mise en page des différents éléments que les enfants avaient croqués, dessinés. C’était intéressant car nous étions vraiment dans un travail de réflexion. On ne se posait plus la question si on était avec des petits ou des grands ou des moyens ou des artistes.

DDV –Combien de temps a-t-il fallu pour élaborer la fresque ?

Stéphane Oualid -La fresque a commencé en février 2020 pendant les vacances. Juste pour la petite histoire, c’est une fresque en pâte de verre qui coûte beaucoup d’argent. Ce n’est pas de la céramique, c’est vraiment de la pâte de verre. Il y a énormément de matière première, il fallait de l’argent. A ce moment-là, la Métropole de Marseille-Aix mettait en place dans le quartier un budget participatif pour voir se réaliser les projets que les habitants des quartiers avaient envie de créer. J’ai présenté cette réalisation de la fresque, il y a eu des élections dans les quartiers qui se sont faites devant les écoles et nous avons remporté le premier prix pour ce projet. Ce budget a permis de pouvoir monter tout le reste du projet. On a donc démarré en février 2020 et on a très vite fait la moitié de la fresque avec des parents, des habitants des quartiers, des adolescents qui sont venus toute la journée à l’école. Ensuite il y a eu la COVID, tout s’est arrêté et on a tout rangé. On a repris environ un an, un an et demi après. C’est Anne-Marie Labonne qui a pris le relais en qualité de mosaïste.

DDV –Faite par les gens du quartier pour les gens du quartier…

« Ça fait changer le statut des individus. On passe d’habitant à habité »

Stéphane Oualid – Exactement, avec cette idée de quelle trace on laisse, avec cette idée que la mosaïque est un des premiers arts populaires. On boucle la boucle. Ça fait changer le statut des individus, on passe d’habitant à habité. Cela modifie la façon d’habiter le quartier. A ce niveau-là, nous n’étions plus des habitants, nous étions des habités. On n’a plus un statut en soi mais on se donne un statut. C’est la même volonté qu’a Richard Martin.

Lors de la 2e représentation de l’Opéra des rats au Toursky, Richard a voulu qu’il y ait des acteurs amateurs habitant le quartier du 3e arrondissement. La même volonté autour de la fresque  quelques décennies plus tard, c’est encore un collectif d’habitants et de gens qui se mobilisent dans le quartier pour vivre ensemble, pour partager une expérience commune.         

La seule façon qu’on a de se sauver tous, c’est quand-même la culture, le partage et de se sentir tous artisans de cette culture. Danielle Dufour Verna

Image de une By Lotti Pix Photographe Marseille ©2022

LE PAC EST DE RETOUR

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Le 14e festival PAC aura lieu du jeudi 26 mai au dimanche 12 juin 2022. 

PAC ET PAQUETS DE PACS

         Quatorze ans déjà pour LE PAC, P-A-C, masculin, mais je suis sûr qu’une majorité de personnes ignore ce que signifie cet acronyme, c’est-à-dire ce sigle qui fleurit en ce printemps, qui semble homonyme de la PAC (Politique Agricole Commune de notre Europe), ou l’envahissante campagne publicitaire actuelle pour la PAC (Pompe À Chaleur) si ce n’est, par apocope, c’est-à-dire la chute d’un ou plusieurs phonèmes à la fin d’un mot, PAC, un condensé, une réduction de notre région PAC/A. J’ai écrit acronyme, homonyme, apocope, avec un brin de pédanterie humoristique, étalant un peu ma culture philologique, linguistique, pour badiner un peu sur cette mode des acronymes qui court le risque de se piéger dans l’anonymat cryptique à vouloir désigner tant de choses en si peu de lettres, comme l’écriture dite « inclusive », en fait excluante pour les malheureux apprenants du français trébuchant sur le pointillisme, la coquetterie précieuse de points coupant les mots et l’orthographe : barrière à la lecture et que dire de l’énonciation à voix haute…Le féminisme mérite mieux que des petits points.

 Mais bon, et bel et bon, notre PAC, c’est bel et bien le Printemps de l’Art Contemporain à Marseille Provence (Pourquoi pas PAC/AM ?). Sa création eut lieu en 2007 de la volonté de la soixantaine d’adhérents du Réseau de l’Art Contemporain à Marseille de se fédérer pour défendre les artistes contemporains accueillis dans leurs structures culturelles respectives, musées, galeries institutionnelles ou privées, faire connaître conjointement leur travail en facilitant les rencontres avec le public, afin d’éviter l’écueil de l’art aujourd’hui qui est, sinon la hautaine tour d’ivoire de l’enfermement sur soi,  la ghettoïsation, quand il se veut art de recherche et non de démagogie consumériste, au risque de l’incompréhension,  de la marginalisation, de l’incommunication. Le Pac a le beau désir de ne pas se soumettre à la fatalité de la marge, de l’ombre, de mettre l’art et les artistes au centre, de leur permettre, sinon de communier toujours avec le visiteur, au moins de communiquer avec lui : amorce nécessaire de toute relation humaine, l’art étant, selon moi, une quintessence pacifique de notre humanité, interrogation sur notre présent, spéculation sur notre avenir. Il n’est que de voir les matériaux, trop longs à énumérer ici, aujourd’hui manipulés par les artistes contemporains, pour se convaincre qu’ils se nourrissent de notre présent, qu’ils questionnent, interrogeant déjà ou inventant au moins des voies vers le futur.

En effet, qu’est-ce que l’Art contemporain qui fait peur à certains ? Comme les mots les plus savants deviennent simple avec une explication, pour simplifier et sacrifier au goût rassurant des dates, des repères, on appelle en gros art contemporain celui qui succède à l’art moderne depuis 1945, on s’épargnera les nuances critiques de moderne et postmodernité et leurs nouveaux rapports au temps. Il désigne des œuvres, principalement dans le champ des arts plastiques, produites de nos jours, quels qu’en soient le style, l’esthétique. L’Art Contemporain intègre l’utilisation de nouvelles technologies, vidéo, numérique, c’est assez dire qu’il s’ancre dans notre temps.

Malgré l’ombre grandissante de la pandémie qui a frappé la culture pendant deux ans, le PAC 2020 eut un chiffre impressionnant de 40 000 visiteurs, d’ici et d’ailleurs. Après l’éclipse pandémique, le PAC nous revient donc, avec un nombre de membres du réseau augmenté considérablement, et à l’étroit dans Marseille, il a heureusement débordé et s’est ouvert sur la Métropole, la Provence. Des circuits sont organisés hors Marseille. Pour cinq euros, on peut bénéficier d’un bus pour aller visiter quelque lieu insolite, à Aix ou autour de l’Étang de Berre, où niche ou germe une œuvre, où habite un artiste, qui vous attend, pour un verre de l’amitié, un goûter à partager, que rien n’interdit d’amener non plus !  Mais, sur place, sur le site (voir plus bas) on trouvera une carte des quartiers qui permet de repérer des galeries, des lieux, parfois surprenants et passionnants, où œuvrent les artistes, prêts à montrer leur travail, à répondre aux questions. 

Les musées, l’Opéra ouvrent leurs portes avec un grand succès : entrez aussi chez les artistes, ils vous attendent. L’art, les artistes ont besoin d’être vus dans leurs œuvres, leur travail, leur résidence. L’art, les artistes cherchent, sinon toujours la communion, qui reste toujours un miracle, la communication : on peut leur parler, les interroger. On doit sentir, ressentir, sans forcément traquer un sens. L’art nous concerne tous, il nous environne sans même que nous y prenions garde à voir le nombre de ses lieux et artistes. Le PAC n’est que l’occasion de porter sur lui, sur eux la lumière, avec un effet de loupe qui ne doit pas être éphémère. On ne doit pas rester le nez contre la vitre, contre la vitrine sans oser faire le pas d’entrer (pas obligation d’acheter !) mais il faut franchir ce seuil pour voir, regarder sans crainte de se sentir intrus, indiscret, pas à sa place. Tout le monde a sa place dans l’art, qui nous assemble toujours, même s’il semble ne pas nous ressembler. L’art n’est pas élitiste : il est pour tous. Allez voir les artistes, partager avec eux une émotion, une interrogation, une énergie.

ENFANCE DE L’ART ET ENFANTS DANS L’ART

Protéiforme, multiforme, l’Art Contemporain, ne se laisse pas enfermer dans une forme, une définition : il invite même par sa liberté, à être soi-même artiste. L’artiste est celui qui a gardé son âme d’enfant, joueur, inventif.

Ce qui m’amène moins à une obsession qu’à une évidence que j’ai répétée : cet art réputé complexe me semble directement accessible aux enfants qui, sans préjugés artistiques sur l’art, sans mémoire culturelle traditionnelle, sans références figées comme souvent les adultes, sans ce lourd bagage qui handicape l’appréhension immédiate sensible, tactile, matérielle, d’une œuvre ou du travail d’un artiste, sont d’emblée de plein pied avec le foisonnement divers d’un art infiniment ouvert qui parle, par sa profusion, directement à leur imagination.

« l’Opéra, c’est classe » est une superbe opération opératique qui amène les enfants dans le monde enchanté de l’opéra : le public de demain. Et je témoigne de leur intérêt, de leur fascination, de leur respect des artistes. Il faut le faire autant pour l’art de leur temps, le temps d’une balade en famille avec ces haltes chez des artistes dans la proximité du quartier ou ailleurs. 

BENITO PELEGRÍN

 

Le 14e festival PAC (26 mai/12 juin 2022)

Tout est pratiquement gratuit : goûters, apéros, simple verre convivial. 

Au programme : expositions en bord de mer, balades à flanc de coteaux, ouvertures d’ateliers, rencontres avec les artistes, concerts, dîners, performances, circuits, et autres découvertes. 

Retrouvez toute la programmation sur p-a-c.fr/le-festival https://p-a-c.fr/le-journal [6]

Fatimah Hossaini, a gifted young woman

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Fatimah Hossaini is an Afghan-Tehran born artist. She wants to break the cliché of afghan women in blue burqa. With her pictures, she tells the beauty and courage of these women who have always faced restrictions in their life as women.

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Pearl in the oyster ©Fatimah Hossaini

As a photographer, she is the youngest among 10 first winner of the Hypatia international award which reward to the commitment in the field of Research, art and professions. She won a few prizes and founded the Mastooraat Organization to help women involved in arts. She is also specialized in staged photography. Her work has been displayed in group exhibitions, art festivals, even solo exhibition, from China to USA passing by Europe.

Unfortunately, because of the Taliban who recently took the power in Afghanistan, enforcing their rude rules against women, she had to leave her country in august 2021. She is now a refugee in Paris but continue her job as photographer. In her country, she used to take pictures of women in all their beauty and femininity in order to fight against the cliché of blue burqa and show the courage of afghan women in a male dominant society.

By her work, she displays the ethnic diversity with pictures of Pashtuns, Tajiks, Hazaras, Qizilbashes, and Uzbeks in their traditional colorful clothing, showing the richness of Afghanistan culture and traditions. She also highlights all the beauty and femininity, the power and resilience of Afghan women and shows they are not weak or victim. We can see women in traditional clothing, playing instruments or driving, breaking the taboos and chasing her dreams by using mascara.

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Burqa behind the steering wheel©Fatimah Hossaini

Her beautiful pictures are delicate and sensitive with shimmering colors. She has been invited to a collective exhibition in Marseille, at the City Hall 1/7, 61 la Canebiere, until May 13th. This exhibition “ce que les femmes afghanes ont à nous dire” will turn in France and Germany during a few months. DVDM

Interview with Fatimah Hossaini about her work

Top picture, Fatimah Hossaini at the Beauty Amid War Photo Exhibition in Beijing, China (with the courtesy of Fatimah Hossaini)

Une exposition en Itinérance pour célébrer les femmes afghanes

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Cinq femmes photographes afghanes exposent leurs photographes à la Mairie du 1/7 de Marseille jusqu’au 13 mai. Elles s’appellent Fatimah Hossaini, Tahmina Alizada, Najiba Noori, Tahmina Salem et Roya Heydari. Exilées en France depuis le retour des Talibans au pouvoir, elles montrent une face méconnue de la vie des femmes en Afghanistan, à l’opposé des clichés véhiculés par les médias mainstream.

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Vue d’ensemble

Cette exposition « ce que les femmes afghanes ont à nous dire » traverse la France et sera également visible en Corse et à Berlin. Elle a été co-organisée par le collectif 13 droit des femmes, femmes d’ici et d’ailleurs et le mouvement pour la paix et contre le terrorisme (MPMCT), trois associations investies dans la préservation des droits des femmes contre les discriminations, la lutte pour la solidarité et la justice, ainsi que la promotion de la paix contre les terrorismes. 

Un art plus fort que la guerre

Françoise Morvan, administratrice de l’association MPCT, créée en 2003 pour dénoncer le terrorisme et venir en aide aux victimes de ce fléau, présente le rôle de son association dans l’organisation de l’exposition.

Ici, pas de burqa bleue mais des photographies de femmes libres à l’image de la photographie de Roya Heydari, « femme, couleurs d’un pays » réalisée en 2019 à Bamiyan : le mouvement chorégraphique du personnage central pris dans un tourbillon symbolise la liberté des femmes afghanes (photo de une). A des milliers d’années-lumière de l’image que nous, occidentaux, avons de ce pays. Ces photographies sont « très sensibles et très belles » relève Sophie Camard, maire du 1/7, présente à l’occasion du vernissage de l’exposition, ravie d’accueillir ces artistes. 

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« Ces femmes dans leur combat nous donnent une leçon de courage » souligne Djamila Ben Habib, journaliste, écrivaine et militante politique canadienne d’origine algérienne présente ce jour. Séduite elle aussi par la beauté des photographies, elle se bat contre le fondamentalisme islamiste : elle est récipiendaire du Prix de la laïcité 2012, décerné par le Comité Laïcité République [20].

Le témoignage vibrant d’une photographe réfugiée

Fatimah Hossaini est une jeune femme de 29 ans, ingénieure en génie civil, également enseignante : elle a fondé Mastooraat, association qui vient en soutien aux femmes artistes afghanes, et remporté plusieurs prix en tant que portraitiste et photographe. Ses œuvres empreintes de sensibilité ont fait le tour du Monde de New York à Pékin en passant par les capitales européennes.

Ici, sont exposées des photographies issues de sa magnifique série Pearl in the oyster qui montre avec délicatesse et élégance les femmes afghanes dans toute leur beauté et diversité, l’Afghanistan comptant de nombreuses tribus en son sein.

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Fatimah rappelle que de 2001 à 2021, l’Afghanistan était un pays où les femmes pouvaient librement aller à l’école ou encore se vêtir. Elle avait par ailleurs dans ses cours une majorité de jeunes femmes. Le retour des talibans au pouvoir en août dernier avec la prise de Kaboul l’a projetée subitement dans l’enfer des bombes qu’elle avait connue enfant avant l’avènement de la république.

« Un terrible retour en arrière » constate-t-elle avant de préciser que « les talibans ne changent pas ». Elle a dû fuir son pays. « J’ai quitté mes rêves et mes espoirs » confie-t-elle mais « je suis partie pour entretenir le feu de mon pays » insiste-t-elle.  Elle veut montrer la beauté des femmes afghanes, leur résilience et leur résistance.

Ode aux femmes, leur liberté et leur beauté

 « J’espère que mes photos vont changer le regard sur les femmes afghanes », rappelant à l’occasion une anecdote où un organisateur d’une exposition à Berlin s’étonnait des couleurs chatoyantes de ses habits -rappelant les tenues indiennes-, sa chevelure noire de jais non recouverte d’un voile, aux antipodes de nos représentations. On la trouvait trop chic pour une réfugiée.

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Pearl in the oyster ©Fatimah Hossaini (avec son aimable autorisation)

Féministe dans l’âme, Fatimah veut montrer que les femmes dans son pays ne sont pas victimes dans le sens où elles restent fortes et résistent à l’oppression des talibans. « Elles restent debout » envers et contre les talibans. Elle est fatiguée de cette victimisation des femmes d’autant plus que la jeunesse est une ressource inestimable. « L’Afghanistan avec ses 4000 ans d’histoire est une terre riche : je suis la femme de la Terre de Bouddha, pas seulement de la Terre de Durrani (du nom du premier empereur d’Afghanistan ndlr)» dit-elle fièrement.

La projection du film d’animation, Ma famille afghane, réalisé par Michaela Pavlatova, aux Variétés vient compléter cette exposition. Diane Vandermolina

Plus d’infos sur https://mpctasso.fr/ [23]

https://lesvarietes-marseille.com/FR/fiche-film-cinema/MO6YWP/ma-famille-afghane.html [24]

Le Jazz dans tous ses états

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Au Marseille Jazz des 5 continents, du 28 avril au 28 juillet, les aficionados pourront découvrir pas moins de 70 concerts en 10  lieux emblématiques de la ville et dans 25 villes du bassin métropolitain et départemental. Nouveauté pour cette édition, une série de concerts gratuits en journée sera proposée à la Vieille Charité entre le 7 et le 9 juillet. De quoi faire de belles découvertes jazzy dans un magnifique cadre.

Des artistes de tout poil

Le festival accueille ainsi de plus de 300 artistes venus de 18 pays différents. « Le festival respire le monde et le reçoit » annonce le directeur du festival, Hughes Kieffer. Entre têtes d’affiche et talents de notre région, le festival brosse un panorama complet des différents genres musicaux qui composent le jazz. Qui plus est, la part belle est faite aux femmes, le festival s’étant engagé à respecter dans sa programmation la charte européenne d’égalité des genres « Gender balance » en 2018.

Podcast de Hugues Kieffer, directeur du Jazz des 5 continents

https://www.rmtnewsinternational.com/wp-content/uploads/2022/04/hugues.mp3 [29]

Trois mois de programmation

Dès le 28 avril, à Marseille, le public est convié à plusieurs rendez-vous mêlant cinéma et jazz à l’Alhambra, à des concerts à la villa Gaby dès le 7 juin avec une pléiade d’artistes régionaux dont Cathy Escoffier le 14 juin à 18h30, à un brunch musical à la Citadelle de Marseille le 21 juin pour la fête de la musique, ou encore à des après-midi découvertes à la Vieille Charité du 7 au 9 juillet (entrée libre), voire encore à des soirées concerts au Parc de la Maison Blanche, avec en l’occurrence Cathy Heiting le 28 juillet à 20h. De quoi en prendre plein les mirettes !

La crème du jazz

Du 7 au 23 juillet, à 20h30, aux côtés des artistes de la scène jazz régionale, le Jazz des 5 continents accueille la crème des jazzwomen et jazzmen du monde entier. C’est l’occasion de faire de très belles découvertes avec les jeunes talents que sont Nduduzo Makhathini le 9 à la Vieille Charité, Kadri Vooran le 13 au Mucem, l’ouragan Hannah Williams le 20 et Yessaï Karapetian le 22 ou encore le trio féminin de punk jazz Nout en clôture le 23 dans les jardins du palais Longchamp, sans oublier les maîtres de la discipline à l’image de Hiromi pour l’ouverture à la Vieille Charité le 7, la tornade jazz Magma le 15 et Stacey Kent le 16 au théâtre Silvain, Herbie Hancock le 19 et Diana Krall le 21 aux jardins du palais Longchamp …

Développement raisonné du festival

Engagé sur les fronts du développement durable et de l’éco-responsabilité depuis 2010, avec l’installation de toilettes sèches, l’édition d’un programme en papier recyclé et une politique de zéro déchet plastique, le Festival a obtenu la certification iso 20121 en 2020 pour son management social, responsable et environnemental. Locavore, il a déployé une charte d’engagements qui dépassent les frontières de l’ESS. De plus, des actions culturelles en faveur des publics éloignés de la culture, en l’occurrence le jeune public, et une politique tarifaire basse pour les plus défavorisés ont été mis en place afin de permettre à tous d’accéder au festival avec le Solijazz qui permet aux bénéficiaires des minimas sociaux de voir les concerts à un euro.

Interview d’Aurélie Pampana

En 2023, sachez que Marseille accueillera l’European Jazz Network, une belle récompense pour les équipes du festival. En attendant, ne boudez pas votre plaisir avec cette édition riche en découvertes et nouveautés. A vos agendas ! Diane Vandermolina

Toutes les infos sur : https://www.marseillejazz.com/ [39]

 

Une histoire de la Marseillaise

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« La Marseillaise en bref ! » par le collectif Manifeste Rien se jouera le samedi 30 avril à 15h en entrée libre au Musée d’Histoire de Marseille dans le cadre de l’exposition La Marseillaise.

Basé sur  les recherches historiques de Gérard Noiriel et Michelle Zancarini-Fournel, cette création dénonce l’imbécillité du racisme et des préjugés attenants et offre un rôle sur mesure à Olivier Boudrand.

Ce dernier incarne à lui seul une douzaine de personnages avec le talent que nous lui connaissons. En effet, pour l’avoir vu dans plusieurs créations de Manifeste rien, citons l’excellent Homo ça coince [40] ou encore le tout récent Fadhma et Louise avec Virginie Aimone, nul doute que sa prestation saura séduire le public dans ce court spectacle entre stand up et tragédie.

Il questionne le poids du racisme dans la justice française au travers du récit du procès des bourreaux des immigrés italiens ayant sifflé la Marseillaise en 1881 et qui fit trois morts parmi ces derniers. En s’inspirant de l’histoire de la Marseillaise, il nous interroge sur le rapport de l’actualité à l’histoire, de la relecture de l’histoire qu’elle induit.

De la troisième république à nos jours, les discours racistes se suivent et se ressemblent. A l’orée des élections à l’issue incertaine, ce spectacle tombe à pic. DVDM

Photo de Une : Olivier Boudrand ©Jean-Michel Coubart

Infos pratiques

La Marseillaise en bref !  Une mise en scène de Jérémy Beschon

Texte de Jérémy Beschon et Olivier Boudrand avec la collaboration de Marie Beschon

Comédien : Olivier Boudrand /Lumières : Jean-Louis Floro

Durée du spectacle : 35 minutes

Entrée libre à l’auditorium du musée dans la limite des places disponibles

Musée d’Histoire de Marseille 2 rue Henri Barbusse 13001 MARSEILLE

https://www.musee-histoire-marseille-voie-historique.fr/fr/expositions [41]

Bon à savoir

La photographie de Gainsbourg brandissant fièrement le drapeau français, couverture de l’album Aux armes et cætera, a été mis à disposition du musée pour cette exposition, par le photographe nantais Jean Jacques Bernier. Ce dernier expose une sélection de clichés de Gainsbourg en divers formats au Cloître jusqu’au 12 juin. Les amoureux de l’artiste pourront y découvrir l’envers du décor du métier : les planches contacts y sont présentées.  Plus d’infos : https://www.facebook.com/LeCloitreMarseille/posts/921973155150260/ [42]

Escales africaines jusqu’au 14 avril à Paris

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Michael Lonsdale, franco-britannique, était un comédien de théâtre et acteur de cinéma reconnu de par le monde. Les Marseillais ont pu le voir à plusieurs reprises au théâtre Toursky de Marseille, en duo avec Richard Martin. Passionné de peinture et d’art, il est décédé le 21 septembre 2020, à 89 ans. Le 31 mars dernier, une galerie en hommage à l’artiste a ouvert ses portes à Paris. L’occasion de découvrir une artiste, Marie La Varande, sculptrice éprise de voyages et de liberté qui place l’Afrique au cœur de sa quête artistique.

Visible jusqu’au 14 avril, l’exposition propose de plonger dans l’univers animaliste de la sculptrice avec ses sculptures verticales d’animaux. C’est lors de son premier voyage à Abidjan en 1973 qu’elle a eu son premier choc visuel. « Sculpter est l’unique dépassement, l’unique manière de vivre debout. Ici, la verticale prend tout son sens » précise-t-elle, invitant le visiteur à « une véritable quête artistique autour des sens, de la beauté et de l’Afrique ».

Se dégage de ses œuvres un souffle de liberté. De l’ébène, amarante ou bronze qu’elle utilise comme matériau pour sculpter ces petits animaux, s’échappent une lumière et une chaleur étonnantes. Avec son exposition « Escales Africaines », elle nous emmène ainsi en voyage sur la route des baobabs, de Gao à Mopti, sur les traces des éléphants, grenouilles, girafes ou encore tortues qui peuplent l’Afrique à laquelle elle rend un vibrant hommage.

Si vous habitez Paris ou êtes de passage dans la capitale, n’hésitez pas à découvrir cette exposition. L’entrée est gratuite. DVDM

Informations pratiques :

Exposition du 31 mars au 14 avril 2022, tous les jours de 11h à 18h

Galerie Michael Lonsdale 30 rue de Bourgogne, Paris 7ème

En une, Tabouret tortue ©Marie La Varande

Toutes les photos de l’exposition et des œuvres sont libres de droit avec l’aimable autorisation de Chuparénie communication

Gaël Laget, un artiste qui monte

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Si vous n’avez pu vous rendre à l’Exposition de Gaël Laget aux Docks Village à la Joliette à Marseille (visible jusqu’au 30 mars) , sachez qu’il fait parti des artistes de la galerie Fine Art Invest installé rue de la République à Marseille. 

Exposé à Dubaï, Paris, Marseille et ailleurs, l’ancien footballeur reconverti dans l’aviation est devenu au fil des ans un artistes incontournable de la scène de l’art contemporain avec ses œuvres picturales en 3D, réalisées à partir d’un savant collage de petits soldats en plastique ou de petites tours Eiffel.

Ces petits objets sont peints de couleurs différentes et de leur assemblage nait un dessin, une peinture, un objet du quotidien. Baskets, maillots de stars du Basketball, Marianne masquée ou encore œuvres de peintres reconnus, voici les différentes sources d’inspiration de l’artiste.

Ce dernier aime à représenter le combat de la vie et à détourner les symboles de guerre pour parler de paix et d’amour, dénonçant le règne de l’argent avec une colombe, billet au bec, volant vers les cieux. DVDM

Découvrez ici un petit retour en image de son exposition.

Crédit photo: DVDM