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Ciel ! La Terre !

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Attention les yeux !

Du 15 mai au 23 juin 2013, le photographe Marc Heller expose certaines de ses plus belles œuvres à l’espace d’exposition de l’Office du Tourisme de la ville d’Aix-en-Provence. Ces prises de vues aériennes bénéficient d’agrandissements gargantuesques sur divers supports, renforçant encore leur attrait visuel et cette impression vertigineuse de plonger dans l’espace.

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Un petit mot sur l’artiste : photographe et pilote d’avion, Marc Heller pratique la photographie aérienne avec passion depuis les années 1970. Ses premières prises de vues au-dessus des marais salants de Camargue sont un choc artistique, lui révélant la beauté singulière, vue du ciel, des espaces charpentés par l’homme sur le paysage. Depuis, il traque avec talent et avec un émerveillement répété les traces de l’activité humaine qui se dessinent dans le cadre naturel. Les Salins-de-Giraud restent pendant longtemps son sujet de prédilection et il y revient constamment, tout en explorant d’autres types de paysages agricoles, maritimes ou industriels façonnés par l’homme, tels les travaux de la baie d’Osaka ou les labours de la plaine de la Durance. Le photographe revendique une grande liberté et même une certaine singularité dans le regard qu’il porte sur l’accomplissement des terriens, perçu depuis le cockpit de son appareil perché sur la voute céleste. « Depuis toujours, je me fais des images, mon regard cadre », explique t-il.

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Ses photos, reproduites sur des supports aussi divers que le bois ou même le tissu (voir la tapisserie d’Aubusson), et aux formats rappelant les grandes fresques des peintres de cours, illustrent de manière souvent abstraite les grandes étendues naturelles de notre région vues sous angle nouveau. Les formes sont biscornues, insolites et semblent même échapper à toute logique, mais c’est pour mieux surgir dans une véritable explosion de couleurs ! L’œil y est immanquablement attiré, l’image n’offrant rien de concret pour s’y raccrocher, jusqu’à se noyer dans un océan chromatique. On y décèle une influence impressionniste. L’exposition offre peu d’explication au delà des œuvres proprement dites. C’est au spectateur de construire son interprétation. Les thématiques explorées : l’eau, le sel, la terre… rappellent constamment l’équilibre entre les éléments de la vie, essentielles dans les rapports entre l’homme et son environnement. C’est notre histoire que le photographe est ainsi occupé à raconter.

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Vous l’auriez compris, cette exposition est une invitation à découvrir notre environnement de manière différente et singulière. C’est une expérience destinée à changer notre regard sur ce qui nous entoure, mais que nous ne pouvons pas (ou ne voulons pas) voir. Apprenons à y déceler notre propre destinée.
Q.R.

Infos pratiques :
Où ? Office de Tourisme
300 avenue Giuseppe Verdi, Les allées provençales, 13100 Aix-en-Provence
Quand ? du 15 mai au 23 juin 2013
Horaires ? Du lundi au samedi de 8h30 à 19h
Dimanche et jours fériés de 10h à 13h et de 14h à 18h
Entrée libre
Contact ? 04 42 161 161
Liens ? www.aixenprovencetourism.com

www.marc.heller.fr

Sous la lumière du sud : Le Grand Atelier du Midi

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Tous réunis dans le cadre bucolique du cloitre du musée Granet, à l’ombre de la petite église de la place Saint-Jean de Malt, les principaux acteurs culturels de la ville d’Aix-en-Provence étaient particulièrement satisfaits au moment de dévoiler l’aperçu final de deux grands évènements à venir : la rénovation de la chapelle des Pénitents Blancs d’une part, et le lancement du Grand Atelier du Midi d’autre part. La présentation du vendredi 3 mai s’est notamment déroulée en présence de Jean Bonfillon, vice-président à la culture de la communauté du Pays d’Aix, Florian Rodari, conservateur de la Fondation Planque, Bruno Ely, directeur du musée Granet, et de plusieurs notables, dont la député-maire Maryse Joissains et Marie-Pierre Sicard-Desnuelle, adjointe à la mairie d’Aix-en-Provence.

Fleuron de l’architecture aixoise du XVIIe siècle, la chapelle des Pénitents Blancs a connue une histoire mouvementée : tour à tour magasin de fourrage pour l’armée, école communale ou palais des congrès, elle est définitivement fermée en 2001 pour des travaux de désamiantage. Un projet de réhabilitation est lancé dès 2007, pour un montant total de 5,3 millions d’euros TTC. Entrepris depuis 2011 avec la démolition des apports bétonnés, la restauration offre aujourd’hui une architecture dépouillée et épurée, ne conservant que les voûtes sur croisées d’ogives et les culs-de-lampes sculptés. Au terme d’une année de travaux, le bâtiment offre plus de 700 m2 d’espace d’exposition supplémentaire pour le public grâce à deux niveaux en élévation partielle. La chapelle rénovée accueillera dès lors les œuvres de la fondation Planque et devient une extension permanente du musée Granet. Bruno Ely s’est d’ailleurs déclaré particulièrement « heureux et soulagé » de voir cette collection finalement exposée à Aix, une victoire obtenue après des mois de négociations et sous la menace d’une rude concurrence. D’une richesse exceptionnelle, la collection réunis de son vivant par le peintre suisse Jacques Planque recèle près de 300 tableaux, dessins et sculptures, réalisés par beaucoup de grands noms du paysage artistique du XXe siècle : Picasso, Dubuffet, Monet, Van Gogh, Giacometti, Degas, Paul Klee… Quelque 150 chefs-d’œuvre seront ainsi exposés sur les murs de cette magnifique chapelle, « un écrin à la hauteur des trésors qu’elle abrite », pour reprendre les termes de Maryse Joissains, visiblement ravie.

Mais cette conférence était également destinée à présenter la fabuleuse exposition organisée en l’honneur de l’année capitale : Le Grand Atelier du Midi. Placée au cœur de la programmation de Marseille Provence 2013, dont elle représente l’un des plus importants investissements, cette exposition se partage curieusement entre le musée Granet d’Aix-en-Provence et le Palais Longchamp à Marseille. Un véritable duo de choc qui souligne un véritable travail d’équipe, destiné à célébrer ensemble toute la richesse et la beauté de notre région. Conçue comme un diptyque, Le Grand Atelier du Midi rassemble, du 13 juin au 13 octobre 2013, plus de 200 chefs-d’œuvre de la peinture entre 1880 et 1960, dont certains n’ont jamais été exposés au public jusqu’à ce jour. À partir de deux figures tutélaires de la modernité, Vincent van Gogh et Paul Cézanne, les œuvres présentées cherchent à expliciter comment la région du Midi, (au sens large : du nord de l’Espagne au nord de l’Italie, avec quelques incursions en Afrique du Nord) a été un fabuleux laboratoire pour l’élaboration de la modernité en peinture. Cette forme « d’exotisme méridionale» aurait suffisamment influencée les plus grands peintres de cette période de l’histoire pour aboutir, bien des années plus tard, à la naissance de l’art moderne. De Cézanne à Matisse, sous-titre de l’exposition aixoise au musée Granet, s’attache plus particulièrement à l’expression de la forme. Le Palais Longchamps n’est pas en reste avec un volet davantage consacré à la représentation de la couleur et de la lumière, intitulé De Van Gogh à Bonnard.

Durant les 4 mois d’exposition, pas moins de 700 000 visiteurs sont attendus et espérés ! Cet ambitieux, et néanmoins magnifique, projet n’est qu’un début destiné à emmener le musée aixois jusque sous les feux de la scène international. La direction du musée Granet s’attache en effet à reproduire un grand événement culturel et médiatique tous les trois ans. Des contacts ont déjà été noués avec des organismes tels la National Gallery à Washington. Rappelons qu’il y a tout juste 30 ans, la ville ne possédait encore aucune toile de son plus célèbre représentant, Paul Cézanne ! Que de chemin parcouru depuis. Souhaitons-lui encore de nous surprendre…
Q.R.

ATTENTION : Ouvertes le 13 janvier dernier, les réservations se poursuivent. Les billets étant vendus par date et par créneau horaire, les amateurs sont invités à réserver au plus vite afin de conserver le choix des disponibilités > www.grandatelierdumidi.com.

Infos pratiques :
Dates : du 13 juin au 13 octobre 2013
Lieux : Musée Granet : Place St-Jean de Malte ; 13100 Aix-en-Provence
Palais Longchamps : Marseille
Chapelle des Pénitents-Blancs (Granet XXe) : Place Jean Boyer
Tarif plein : 4€
Réservations : www.grandatelierdumidi.com ou www.mp2013.fr

Aix en peinture

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Mardi 7 mai, aux environs de 18h30. La petite galerie de l’école de design et d’arts appliqués d’Aix-en-Provence (l’ESDAC pour les intimes) était littéralement noire de monde au moment du vernissage. Située rue Lisse des Cordeliers, en amont du boulevard de la République, la galerie Aix Postions accueille du 7 mai au 8 juin 2013 une exposition consacrée à la région provençale perçue par des artistes étrangers. Sobrement intitulée « Regards d’artistes sur Aix et le Pays d’Aix », l’exposition survient dans le cadre d’un jumelage avec la ville de bath en Angleterre (voir www.aix-jumelages.com pour plus d’informations).

Originaire de la ville de Bath, le peintre britannique John Gooch est le porte-drapeau de cet événement, mais de nombreux autres artistes, à la personnalité et au parcours aussi divers que variés, sont également à l’affiche. Cette exposition fait écho à l’échange organisé en septembre 2012 avec des peintres anglais, venus arpenter le pavé aixois afin de (re)découvrir les sublimes paysages du sud. Les peintures présentées ont été donc réalisées suite à cette visite. Cependant, plusieurs artistes ont également été conviés et les moyens d’expressions sont fort nombreux. Ainsi, nous retrouverons les photographies de Peter Bishop, explorant les effets de lumières, de Jean-Louis Cambon, privilégiant les effets sombres, de Caroline Scott, décrivant la vacuité de l’urbanisme, ou de Romain Nosenzo, cherchant à raconter une histoire… Mais aussi les peintures pleines de fureur et de modernité de Christiane Broussard ou de Georges Roux. Tout ceci formant une rétrospective admirable sur le paysage naturel et urbain de la ville d’Aix et de ses environs.

En figure de proue, le peintre anglais John Gooch y expose certaines de ses toiles. L’abondance des couleurs vives et des formes baroques déployées par ces dernières sont autant un régal pour les yeux qu’un délice pour l’imagination. La lumière semble y résider en permanence, nous donnant un avant-goût du bonheur. John Gooch reste fasciné par les possibilités artistiques des paysages du sud de la France, lesquels semblent lui apporter une inépuisable source d’inspiration. Sans surprise, il admet posséder une grande admiration pour ses illustres prédécesseurs que sont Corot, Monet, Cézanne, Degas, Gauguin, Matisse… Mais ses œuvres paraissent surtout privilégier l’influence de l’ouvrage incroyablement coloré et expressif de Soutine. Son regard atypique ne cesse d’étonner, sans oublier qu’il possède une grand humilité concernant son propre travail : « Mes peintures ne sont pas un embellissement mais des hommages à la beauté de la réalité », aime t-il répéter. Un véritable artiste.

Dans une ambiance décontractée, les artistes présents n’ont pas hésité à se livrer sur leurs travaux respectifs, s’accordant beaucoup d’humour et de modestie. En effet, les œuvres exposées sont majoritairement le fruit d’une commande passée pour l’occasion, et chacun a donc pris soin d’observer le recul nécessaire au moment de critiquer l’engagement artistique du processus de création. Le regard intime du peintre n’est-il pas tronqué par l’attente dU commanditaire ? On retiendra néanmoins la grande liberté des images délivrées, s’attachant à replacer la belle ville d’Aix à la place qu’elle occupe dans le parcours de l’artiste.
Q.R.

Infos pratiques :
Lieux : ESDAC : 5 boulevard de la République, 13100 Aix-en-Provence
Galerie Aix Positions : 29 rue Lisse des Cordeliers, 13100 Aix-en-Provence
Dates : du 7 Mai au 8 Juin 2013
Entrée : gratuite
Tel : 04 42 16 11 75

PICASSO CERAMISTE

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Ancienne capitale de la production de céramiques en France, le Pays d’Aubagne et de l’Etoile sont particulièrement fiers au moment d’inaugurer l’exposition « Picasso céramiste et la Méditerranée ». Du 27 avril au 13 octobre 2013, la chapelle des Pénitents Noirs, située dans le centre d’Aubagne, accueille en ce sens une centaine d’œuvres du maître, des céramiques peintes aux sculptures d’argiles, réalisées à partir de 1948. Supervisée par Joséphine Matamoros, Conservatrice honoraire du Patrimoine, et Bruno Gaudichon, Docteur en histoire de l’art moderne et Commissionnaire de nombreuses expositions, cette manifestation rend autant hommage à l’artisanat aubagnais (53 entreprises sur l’ensemble de la région) qu’aux multiples talents de cet artiste prolixe.

L’histoire d’amour entre Picasso et la céramique débute en 1946 lors d’une visite à la foire de la poterie à Vallauris. L’artiste, qui se trouve alors au sommet de sa gloire, avait décidé depuis peu de revenir s’installer dans le midi, proche de cette Méditerranée qui lie tant de cultures entre elles et incarne la source de tant d’inspirations. Il se lie d’amitié avec la famille Ramié, dont l’activité au cœur de cette capitale de l’argile d’après-guerre se concentre sur le renouvellement de la céramique traditionnelle. Celle-ci met à la disposition de Picasso un atelier situé dans leur très belle fabrique Madoura où, pendant de nombreuses années, le grand maître viendra jouer et expérimenter avec les poteries fabriquées. Peu à peu, il s’approprie les concepts et commence à créer ses propres formes, révolutionnant l’approche que l’homme manifeste à l’égard de la terre.

Son voyage artistique l’emmène d’abord visiter les rivages antiques de la mer Méditerranée, renouant avec l’imagerie traditionnelle de plusieurs civilisations. C’est ainsi qu’il commence par revisiter les canons de la céramique grecque, aves ses amphores rouges aux figures noires peuplées de faunes, de centaures et autres bacchantes. Leur inspiration est d’autant plus frappante lorsque l’on découvre au sein de cette exposition, entre deux vases à col et un pélikè du IVe siècle av. JC, des grands vases ou assiettes espagnoles reproduisant les couleurs et les personnages de ces scènes mythologiques. Mais Picasso n’hésite pas à transformer ces concepts pour en faire quelque chose de beaucoup plus personnel. Peu à peu, les faunes laissent la place à des scènes de tauromachie, les figures féminines gravées prennent les traits de ses proches, et les vases élancés se métamorphosent en hiboux et en canards. On entre véritablement dans l’intimité du peintre. Picasso réinvente les plats et récipients comme supports afin d’évoquer « sa » Méditerranée.

Dominique Sassi, qui a longtemps travaillé en tant que céramiste-décorateur au sein de la fabrique Madoura, décrit Picasso comme un homme discret et d’une très grande gentillesse, mais intensément passionné. « Il était toujours très concentré, et mettait parfois moins de 20 minutes à réaliser quelque-chose. Il pouvait ainsi utiliser 30 pièces par jour, épuisant continuellement les stocks ». Cette cadence infernale atteste de la prolifération des œuvres (environs 150 exposées) : « il gardait tout, même ceux qu’il considérait comme ratés, et ne vendait pratiquement rien ». Cette attitude humble et incroyablement créatrice, Picasso la gardera jusqu’à la fin de sa vie : « Il possédait des savoirs-faires complémentaires et disait souvent : ‘ je suis un ouvrier parmi les ouvriers’ », se rappelle encore Dominique Sassi.

Les pièces exposées proviennent pour la plupart de collections privées et ont été gracieusement prêtées le temps de l’exposition. A noter que « Picasso céramiste de la Méditerranée » est associé à la manifestation culturelle du « Grand atelier du Midi », qui comprend notamment une partie intitulée « de Van Gogh à Bonnard », au musée des Beaux-arts à Marseille, et une autre « de Cézanne à Matisse », au musée Granet d’Aix-en-Provence. Pour le quarantième anniversaire de la disparition de Pablo Picasso (le 8 avril 1973), cette exposition prend valeur d’hommage fort et très touchant à l’égard de cette figure marquante de l’art du XXe siècle.
Q.R.

Informations pratiques :
Dates : du 27 avril au 13 octobre 2013
Horaires : tous les jours de 9h30 à 19h30
Lieu d’expo : Chapelle des Pénitents Noirs, les Aires St-Michel 13400 Aubagne
Tarifs : de 6 à 8 euros (gratuit pour tous les habitants du pays d’Aubagne et de l’Etoile)
Renseignements : 04 42 03 49 98 / www.tourisme-paysdaubagne.fr

Deux mois sous le signe de l’art cubain…

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C’est ce que nous propose l’association Cuba Del Sol représentée par François Michel Lambert et Chantal Chataing (en photo ci-contre). Deux mois pendant lesquels vous découvrirez l’image d’un pays, d’un peuple, d’un mode de vie allant à l’encontre des clichés habituels véhiculés par les médias. Musique, soirée cabaret, projection cinématographique, lectures poétiques, exposition où le regard d’un photographe marseillais croise celui d’un photographe de la Havane (un travail autour du jumelage des deux villes est en cours), débat autour de l’image du Ché, cette fameuse photo de Korda (celle qui est devenue un logo commercial à l’image de Nike ou autre grande marque sans grand rapport avec la réalité du personnage) prise le 5 mars 1960 après l’attentat perpétré contre un navire français au large de l’île-état, objet des convoitises américaines du fait de sa situation géopolitique. Bref, une bonne dizaine de propositions artistiques et culturelles seront présentées aux publics des villes de Marseille, Aix, Gardanne et Salon.

Nous nous attacherons ici à présenter plus particulièrement deux événements phares :

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F. Missen

– projection du film « Jours tranquilles à Guatanamo » réalisé par le journaliste François Missen, à Salon le 21 janvier. L’auteur du documentaire souhaite via ce reportage sur les « scènes de vie à Guantanamo », ville située à 25 km de la base militaire américaine, à Cuba, donner un coup de pied dans la fourmilière de la pensée unique qui véhicule hélas de nombreux clichés autour de Cuba. Cet homme curieux et intellectuellement honnête s’insurge contre les escroqueries présentées dans les médias marrainées par Zoé Valdès, la voix de Cuba en France: il ne joue point ici le rôle du donneur de leçon (image que les étrangers ont à juste titre des français qui passent leur temps à refaire le monde dans les bars, ce qui est hélas véridique lorsque nous discutons avec des étrangers ou visitons des pays étrangers). Au contraire, il s’attache à montrer la vie quotidienne, frôlant la schizophrénie de ces habitants de la ville de Guantanamo, nous expliquant la difficulté pour un pays qui a vécu plusieurs siècles d’esclavage de passer en 50ans à la Démocratie, telle que nous occidentaux la définissons.

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P. Ciot

-l’exposition Regards croisés organisée avec le concours de la Mairie du 1/7 où les photos seront à découvrir dans des containers et au cours de laquelle le public pourra être pris en photos devant un décor havanais ou marseillais par les deux photographes présents : Pierre Ciot, marseillais connu pour ses portraits, et Ariel Arias, cubain dont on a pu découvrir l’an passé les superbes photos à l’occasion du premier festival Arte Cubano. Vernissage le 11 février à 18h au niveau du Kiosque à Musique, en haut de la Canebière (Marseille). Exposition visible jusqu’au 28 février !

Diane VANDERMOLINA

Pour plus d’infos sur les autres interventions de Bénito Pelegrin, Aconcha et autres personnalités invitées dans les colloques, soirées, débats…, n’hésitez pas à vous référer au site festival arte cubano [10]

Art et Entreprise à Marseille…

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ARTISSIMA
3ème édition

DAN MU et le représentant d'AG2R [11]

DAN MU et le représentant d’AG2R

La CCIMP a accueilli le 3 décembre la troisième édition d’Artissima, une manifestation placée sous la direction de Martine Peyre (Cooked Marseille Design Studio). Artissima a pour objet de présenter des artistes ayant créés des œuvres à l’issue de résidences artistiques dans des entreprises, initiées par l’école supérieure des beaux arts de Marseille, dirigée par Jean Louis Connan, et l’UPE13, présidée par Stéphan Brousse. Bien entendu, il s’agit essentiellement d’œuvres relevant de l’art plastique quelle que soit la forme de la représentation (installation, peinture, photographie…). Comme le souligne Monsieur Pfister, cette coopération entre les entreprises et les artistes venant de différents pays du monde (parmi eux, une japonaise et une chinoise) est symptomatique de l’enthousiasme des chefs d’entreprises pour la culture, une preuve de leur engagement puisque les entreprises partenaires de l’opération ont pris en charge le bon déroulement des résidences et de la soirée. Ces ateliers de la méditerranée sont un des éléments phares de la candidature, rappelle Corinne Brenet, représentante de Mécènes du Sud. Elle révèle une stratégie de territoire associant culture et économie, dont l’objet est le rayonnement de Marseille Provence.

Cette soirée, qui a accueilli plus de 1500 invités, était intitulée Artissima On air, en référence à la fragilité de notre époque et au besoin de légèreté que nous avons en cette période de crise, explique Martine Peyre. D’où la scénographie composée de ballons éclairés par des gélatines aux couleurs de l’arc en ciel. Cette soirée où cohabitent les époques et les arts était l’occasion de découvrir le travail de l’ESBAM et son nouveau directeur dont la mission est de développer l’intégration du monde artistique au monde entrepreneurial, une mission de professionnalisation des jeunes artistes. D’où la collaboration avec de grandes entreprises, collaboration de laquelle naissent de beaux projets et un nouveau dialogue entre le monde de l’entreprise et le monde de l’art, trop souvent opposés. La liberté d’expression artistique et le regard que porte un artiste sur une entreprise offre à l’entreprise la possibilité de développer une interrogation nouvelle sur le travail en entreprise, un questionnement sur la notion de travail dans notre société. C’est le cas de la rencontre entre DAN MU, artiste d’origine chinoise formée à la peinture traditionnelle chinoise dont on aperçoit des réminiscences dans le travail qu’elle présente, notamment dans la figuration des paysages et l’utilisation de l’encre de chine noire, et l’entreprise AG2R, représentée par Gérard Berthomieu. De leur rencontre, est né un enrichissement mutuel tant dans l’acceptation du regard de l’autre que dans la reconnaissance de l’autre : l’art est, comme il le dit si bien, une voie royale pour le développement d’une entreprise.

Bien que nous ne soyons par forcément impressionnés par certaines des œuvres présentées qui correspondent à une mode artistique quelque peu trop envahissante en notre pays, et hélas, manquant fort d’originalité, ce type de manifestation a sa raison d’être et si elle permet à de jeunes artistes d’être reconnus et aidés dans leur recherche, alors pourquoi pas ? De toute façon, le monde artistique a en tous les temps eu besoin de mécènes et en ces temps de crise des subventions, plus encore… du moment que leur liberté reste une et indivisible. Nous saluerons donc les efforts de ces mécènes même si à mon gout, leur choix se porte trop souvent vers des objets artistiques un peu trop fashion ! DVDM

Si vous souhaitez en savoir plus sur Artissima et les entreprises/artistes ayant participé à l’opération, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de la CCIMP. Vous y retrouverez l’ensemble des manifestations organisées en ce lieu magnifique. Plus d’infos : http://www.ccimp.com/ccimp/notre_actualite [12]

Cartooning for peace…

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Imaginative, libre, interrogative…

avec l'aimable autorisation de Plantu (c) DVDM

avec l'aimable autorisation de Plantu (c) DVDM

L’exposition  » dessine-moi la paix en Méditerranée « , organisée sous le haut parrainage de Kofi Annan, président d’honneur de la Fondation Cartooning for Peace, Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Jean Plantu, Dessinateur et Membre Fondateur de Cartooning for Peace, Isabelle Staes, Présidente du Club de la Presse Marseille-Provence-Alpes du Sud et Jean Kéhayan, Président d’honneur du Club de la Presse Marseille-Provence-Alpes du Sud, présente 135 dessins de presse sur l’actualité de l’espace méditerranéen jusqu’au samedi 31 octobre à l’Hôtel de Région, place Jules Guesde, Marseille.

Pour cette occasion, le Président de Région, Jean Kéhayan, Isabelle Staes et Jean Plantu étaient présents pour le vernissage de l’exposition, le jeudi 17 septembre.

avec l'aimable autorisation de Plantu (c) DVDM

avec l'aimable autorisation de Plantu (c) DVDM

Par l’audace des artistes présentés et la pertinence des sujets,  » Dessine-moi la paix en Méditerranée  » souhaite faciliter l’échange et le dialogue essentiels aux populations de cet espace commun.

Depuis 2006, des dessinateurs de presse du monde entier participent au projet  » Cartooning for Peace « , né de la rencontre entre le Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan et le dessinateur français Plantu. Par leurs illustrations, les artistes de la fondation  » Cartooning for Peace  » ont pour objectif de promouvoir la paix et la tolérance à travers le monde.

Les dessinateurs engagés dans ce projet souhaitent également mettre le dessin de presse et la caricature au service de la liberté d’expression, sans barrière linguistique. Originaires de Turquie, de France, d’Argentine et de nombreux autres pays, les dessinateurs de presse s’engagent pour promouvoir la paix et la liberté d’expression et organisent depuis 3 ans des expositions dans le monde entier.

La visite est libre et gratuite : les groupes doivent réserver en téléphonant au 04 91 57 52 78.

Mieux que des paroles, voici quelques images de dessins présentés à l’exposition interrogeant la paix dans le monde, notamment le dessin de Xia Lichuan, dessinatrice de presse chinoise qui se questionne sur les liens entre l’iran et les pays du monde.

avec l'aimable autorisation de Xian Lichuan (c) DVDM

avec l'aimable autorisation de Xian Lichuan (c) DVDM

avec l'aimable autorisation de Xia Lichuan (c) DVDM

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Ainsi que d’autres dessins de presse qui ont attiré notre attention….

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Suite à la soirée du 21 septembre 2009 où Sapho présentait son nouvel album Universelle à la Région, le 15 octobre, plusieurs élèves des lycées de la région pourront sous la houlette de 4 dessinateurs du monde méditerranéen participer au concours de dessin organisé par l’association, en présence de Plantu.

Voir aussi l’interview de Plantu sur le site du club de la presse marseille provence

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