- RMTnews International - https://www.rmtnewsinternational.com -

Parce que le Monde…

Share Button [1]

Le printemps tarde à se profiler mais la saison des festivals est déjà bien entamée avec les nombreuses conférences de presse à rallonge détaillant chaque programmation et dans lesquelles tous les amis de chacun des festivals sont invités. En mai, viendra le tour des présentations de saison des grandes structures, le même sacerdoce, le même cérémonial souvent ennuyeux où nous est détaillé la programmation avec les mêmes invités.  Alors, certes, il s’agit là d’un exercice obligé pour un programmateur et les journalistes qui ne peuvent se dérober à ces conférences de presse réunissant tout le gratin marseillais.

 Là où le bât blesse, c’est que les mêmes journalistes se déplacent rarement aux présentations d’événements ou de lieux de moindre envergure, par manque de temps et/ou d’envie. Et nous passons d’une conférence de presse avec plus de cent invités et une bonne quinzaine de médias représentés à une conférence de presse avec trois pelés et deux tondus et un, voire deux, médias représentés. Il en est de même pour les créations et spectacles présentés en toute intimité ou en grande pompe. Ce grand écart est le quotidien du journaliste curieux de découvrir de nouveaux horizons culturels à l’exigence de qualité commune.

Et n’est-il pas de son devoir d’en rendre compte le plus honnêtement possible, avec tout le sens critique nécessaire à l’élaboration d’un tel papier ? Hélas, la critique au sens noble du terme se fait rare et les articles sont souvent peu fouillés, survolant avec allégresse le travail d’un artiste, usant de qualificatifs grandiloquents tel un éloge à la création, sans s’appuyer sur la réalisation et l’interprétation, en jetant des mots encenseurs sur le papier à l’emporte-pièce.  Que l’on souhaite soutenir un travail et que l’on ait tendance à se laisser emporter par l’enthousiasme ne doivent pas faire oublier le rôle du journaliste qui est d’informer au plus juste sur la réalité d’un objet.

Ceci vaut pour toute forme de journalisme et plus encore pour le journalisme culturel au service de ce bien précieux qu’est la Culture, ce ferment de notre libération et de la fraternité aujourd’hui mis à mal par une politique comptable du chiffre. Ah le chiffre, il est devenu Roi dans notre société et à chacun de faire étalage de son bon score en terme de fréquentation, de nombre de représentations et d’articles de presse parus en sa gloire. Mais que se cache-t-il derrière cet apanage du chiffre roi ? Une réalité qu’il nous appartient de démasquer et, en la caricaturant (des exceptions existent fort heureusement), celle d’un fossé grandissant entre les fortunés bien nés et les moins chanceux pourtant méritants, les roublards opportunistes et les petites gens honnêtes.

Ainsi va le Monde et la Culture. DVDM

copyright photo: Diane Vandermolina

Les réseaux sociaux ou la nouvelle inquisition des émotions au détriment de la raison

Publié Par Rmt News Int Sur Dans Edito | Commentaires désactivés
Share Button [1]

Il suffit d’ouvrir son compte Facebook pour s’apercevoir avec tristesse du nombre incalculable de pétitions qui circulent sur les réseaux sociaux, la plupart pour un oui ou pour un non. Certaines réussissent en quelques jours à recevoir plusieurs dizaines, voire des centaines de milliers de signatures, sans pour autant que les signataires – anonymes le plus souvent – n’aient pu avoir le temps matériel de se renseigner sur la véracité des faits ou propos ayant suscité ladite pétition.

Il est bien navrant que la plupart des internautes ne prennent pas le temps de l’analyse et de la réflexion avant d’apposer leur signature en bas d’une pétition en un clic immédiat, notamment lorsqu’il s’agit de censurer un ouvrage édité à quelques petits milliers d’exemplaires. Comment peut-on signer une pétition sans avoir lu l’entièreté de l’ouvrage incriminé, sans s’être fait sa propre opinion sur l’objet lui-même, juste en voyant une page ou deux mises en exergue par l’organisateur de la pétition ?

Même si l’origine de la pétition peut partir d’un bon sentiment, que son auteur puisse avoir des raisons de vouloir mettre en garde les potentiels lecteurs de la dangerosité de l’ouvrage (encore faut-il qu’il en justifie la raison), une pétition ne doit-elle pas servir une cause louable et non l’interdiction d’un ouvrage au prétexte qu’un passage ait choqué son auteur ? Insidieusement, ce principe de la pétition ainsi dévoyé de son origine devient acte de censure face à la liberté d’expression de l’artiste ayant porté l’ouvrage à maturation.

Cela est d’autant plus insidieux que la personne incriminée se retrouve sans droit de réponse, victime d’une cabale dont l’effet de poudre sur les réseaux sociaux se répand à la vitesse de la lumière. Et voilà que l’artiste, voire même le journaliste (ce type de lynchage existe partout où la liberté d’expression s’exerce), se voit confisquer le droit de parole par la vox populi enragée, comme au temps de l’Inquisition où les hérétiques étaient brûlés sur un bucher. A la différence qu’à notre époque, l’autodafé est symbolique et la violence psychologique.

Et avec toutes ces pétitions pour interdire telle ou telle œuvre sous des prétextes « politiquement corrects » forts éloignés des véritables combats (ceux-là ne recueillent pas tant de signatures hélas), ne vivons-nous pas dans une société régressive qui interdit toute liberté à l’artiste ? Ce dernier doit-il n’être que le porte-parole d’une société bienpensante ? Si tel est le cas, nous pouvons dire adieu à tous les auteurs et artistes de notre patrimoine culturel français puisque déjà leur œuvres tendent à être expurgées de leur contenu, à l’image de la Carmen de Bizet dont le final a été réécrit, d’autres sont d’ores et déjà décriées, voire interdites d’exposition.

N’est-il pas triste de vivre dans une société où nul ne peut exprimer le fond de sa pensée sans risque de voir ses propos jugés à la va-vite, interprétés au premier degré, attaqués de toute part, souvent avec une violence inouïe, une virulence inédite, parfois sans raison valable ?  Nous assistons avec les réseaux sociaux à de trop nombreuses mises à mort symboliques d’artistes et d’individus, et quand bien même nous ne partageons pas leurs idées, débattons avec humour et intelligence au lieu de les condamner sans appels. Diane Vandermolina

De la nécessaire pluralité de la presse à Marseille ….

Publié Par Rmt News Int Sur Dans Edito,Flash Information(s),Marseille,News | Commentaires désactivés
Share Button [1]

…. pour que puisse s’exercer notre citoyenneté pleine et entière

Pourquoi un édito sur la pluralité de la presse me demanderez-vous ? La presse, intégrée au Ministère de la Culture, participe de la Culture et à la Culture au sens large du terme. Sans la diversité des médias, de nombreuses créations culturelles ne pourraient être visibles et/ou connues du public.

Chaque journal, de par la spécificité de sa ligne éditoriale et de ses orientations politiques, offre une information culturelle puisant dans la diversité des propositions artistiques, mettant en lumière telle œuvre, tel ouvrage, tel artiste, telle création. Et même s’il est à regretter l’uniformisation des informations culturelles présentes dans de nombreux médias aujourd’hui, certains tentent d’offrir un autre regard sur la Culture et se démarquent de leurs confrères par les choix qu’ils opèrent dans l’offre culturelle, dans la hiérarchisation des informations et leur traitement de la Culture etc… La Marseillaise en a été longtemps un bel exemple.

Alors, oui, j’ai toujours eu beaucoup d’affection pour la Marseillaise et de savoir que le plan de sauvetage du journal comporte un volet de départs volontaires de 44 salariés dont 28 journalistes sur les 85 salariés restants m’inquiète quant à l’avenir du média et des conditions de travail de tous ses salariés mais également du risque de création d’un monopole de l’information en butte avec nos valeurs démocratiques.

En 2015, un premier plan de redressement avait créé une saignée parmi le personnel et trois ans plus tard, elle se poursuit. Comment sera-t-il possible aux salariés du journal de poursuivre leur travail pour sortir un quotidien (édition BDR) et deux hebdomadaires (éditions Gard et Var) avec si peu de forces vives restantes ?* La pagination du quotidien a déjà été réduite à peau de chagrin et nous sommes loin des éditions fournies des années 2000.

Certes la Marseillaise a souvent connu des périodes difficiles en termes financiers mais à l’époque elle comptait plus de 200 salariés, avec des éditions riches et un lectorat fleurissant. Aujourd’hui, la presse est en crise : nombreux sont les quotidiens  dont le lectorat baisse à vue d’œil. C’était encore le cas de La Provence ces dernières années. L’option de développement du digital avec le succès des applications et des réseaux sociaux, ainsi que l’avènement du journalisme augmenté,  est envisagée pour donner un second souffle a de nombreux médias print.

Suffira-t-elle à sauver la presse ? Le modèle économique des supports web (qu’ils soient payants, semi-payants ou gratuits) avec ou sans monétisation du contenu et/ou vente de publicité (qu’ils fassent également appel au crow-funding, voire développent des prestations de services pour diversifier leurs sources de revenus…)  se cherche encore et l’équilibre financier est quant à lui difficile à atteindre (l’achat d’encarts pub ou de bannières publicitaires sur les sites internet n’est pas pratique courante et se révèle peu rémunératrice).

La presse souffre d’une part d’un désengagement des tutelles, d’autre part de l’absence d’intérêt des investisseurs pour un média : ils lui préfèrent souvent de grands événements médiatiques qui leur offrent une plus grande visibilité. La Marseillaise dont le passif est de 6.7 millions d’Euro risque à court, au mieux à moyen, terme de disparaître du paysage médiatique régional car ce n’est pas un énième plan social qui la sauvera de la faillite si aucun investisseur n’ose prendre le risque de parier sur son avenir possible avec les dangers que cela peut comporter.

Nous avons besoin d’une pluralité dans la presse quotidienne: nous avions le Soir, le Provençal, le Méridional et  la Marseillaise, reflets de la pluralité des tendances politiques du pays. Après la disparition du Soir, la fusion du Méridional et du Provençal de laquelle est née la Provence, plutôt ancré à droite, il ne reste que deux quotidiens dans notre ville. Il serait vraiment dommage que la deuxième ville de France perde son deuxième quotidien survivant de la gauche dite progressiste.

A l’avenir, si une situation de monopole d’un quotidien s’instaurait, ce serait la fin de la pluralité de la presse quotidienne, la fin d’une information plurielle et contradictoire au profit d’une information une et uniforme. Un seul son de cloche, une seule parole, une seule voix, une pensée unique : dans ce cas, quid de l’équilibre démocratique de la Cité.

Pour assurer au citoyen son droit à l’information, respecter sa liberté de choisir sa source d’information selon son cœur, également lui offrir les possibilités de se faire sa propre opinion sur les événements en confrontant les sources d’informations, il est nécessaire que vive un second journal à Marseille, ici, la Marseillaise qui il y a peu fêtait ses 70 ans. Diane Vandermolina.

*les éditions quotidiennes du Gard et de Var sont en passe de devenir hebdomadaires, une des conditions du sursis d’un mois obtenu le 31 janvier dernier.

La rentabilité, critère de choix des politiques culturelles.

Publié Par Rmt News Int Sur Dans Edito,Marseille,MP2013,Musique,Politique culturelle,Région PACA | Commentaires désactivés
Share Button [1]

MP2018 va célébrer la culture pendant 6 mois à partir du 14 février 2018 : cette réplique de MP2013 a pour objectif de montrer que l’élan impulsé par la capitale européenne de la culture sur le territoire Marseille Provence n’est pas retombé tel un soufflé à peine sorti du four.

Hélas, ce temps fort festif ne doit pas masquer les errements en matière de politique culturelle de notre territoire : les petits lieux se meurent dans l’indifférence et plusieurs festivals tendent aujourd’hui à disparaitre faute de subsides.

Après le Vitrolles Sun Festival en difficulté, c’est au tour de Babel Med à Marseille d’être sur la sellette.

Fin décembre, je suis restée pantoise devant la nouvelle de la baisse drastique de subventions à Babel Med Music au motif qu’il faudrait que ce salon au concept original -puisqu’il proposait des concerts en soirée où étaient invités des artistes talentueux pas forcément connus- se concentre sur son versant marché professionnel, le versant artistique n’étant pas assez rentable. Quid donc de ce temps fort printanier organisé au Dock des Suds par l’association Latinissimo.

Cette décision par la tutelle en charge du dossier m’interroge plus largement sur les obligations entrepreneuriales draconiennes -trop souvent – imposées aux structures culturelles qui se doivent de souscrire au modèle économique libéral érigé en idéal par les politiques au mépris de la création artistique : cette dernière requiert du temps et ne peut être immédiatement rentabilisable, souvent même elle ne devient objet de spéculation que bien après la mort de son auteur.

La beauté de l’art réside dans sa « gratuité », au sens du don de soi d’un artiste à son public, ce qui confère ce supplément d’âme à son œuvre artistique, indépendant de tout aspect financier et de toute rentabilité immédiate. Et si investissement est fait, c’en est un au long court. Notamment lorsqu’il s’agit de soutenir des jeunes artistes en devenir, voire des artistes dont la renommée n’est pas encore à son apogée.

Alors, l’objet culturel doit-il n’être que rentable pour se prévaloir d’un soutien ? Avec ce choix assumé de notre tutelle régionale, voici assurément l’avènement plein et entier de l’ère d’une politique culturelle oublieuse de ce qui en fait sa spécificité même. Et en dépit d’un système de subvention à la culture défaillant pour diverses raisons, son attribution doit-elle être régie par le seul dictat de la loi de l’offre et de la demande? Cette tendance s’est hélas amplifiée en quelques années et ne cesse de s’accroître toujours plus encore.

Et la culture à laquelle nous participons risque d’être toujours plus uniformisée, formatée et chloroformée, à l’image de nombreuses émissions proposées à la Télévision. L’objet artistique en répondant à tous les critères du marché ne sera plus qu’une marchandise comme les autres  et n’offrira plus ce petit supplément d’âme qui nous permet d’être pleinement humains, en ne satisfaisant plus à nos besoins spirituels.

Fort heureusement, il existe encore des artistes ayant une véritable vocation, engagés dans leur combat artistique, des insoumis portant un regard libre sur notre monde qu’ils questionnent, hors des sentiers battus. Ce sont ces artistes que nous souhaitons soutenir le plus longtemps possible.

Je garde néanmoins espoir dans la mesure où même dans les périodes les plus troubles de notre histoire, les artistes ont su continuer leur œuvre au mépris de la mort et de tout ce qui a pu être mis en place pour les obliger au silence.

Une très belle année à tous,

DVDM

Et si nous allions au théâtre pendant les fêtes ?

Publié Par Rmt News Int Sur Dans Coup de Coeur,Edito,Flash Information(s),Marseille,News,Save the Date,Théâtre/Opéra | Commentaires désactivés
Share Button [1]

Dans moins de trois semaines, enfants et adultes se repaitront d’accords de mets festifs, les uns faisant bombance de friandises chocolatées, les autres des traditionnels treize déserts, s’autorisant des extras les extirpant de leur quotidien culinaire. Cadeaux en tout genre, jeux et jouets, high tech ou non, orneront les pieds des sapins de milliers de familles. Les intérieurs et extérieurs luiront de mille feux, les villes se parant de leurs plus beaux atours pour fêter Noël.

D’ores et déjà, les devantures de magasins ont opté pour les traditionnelles déco natales, faisant subrepticement grimper le prix de leurs marchandises dans les étals en tête de gondole, avec leurs enluminures, loupiotes et guirlandes or et sang, un sentiment artificiel de fête flottant dans les allées. Commerces ouverts les dimanches, ventes de dernières minutes pour consommateurs pressés, marchés de Noël où se mêlent santons et attrape touristes, gageons que les cartes bleues vont chauffer, les bourses se délier.

Alors pourquoi ne pas profiter de cet état de grâce hivernal pour s’offrir une sortie familiale au théâtre ? Quoi de mieux qu’une après-midi festive flirtant avec la thématique natale pour se poser, s’éloigner de l’effervescence consumériste passive, et profiter pleinement d’un spectacle nous offrant ce petit supplément d’âme avec son florilège vibrant d’émotions ?

De nombreux petits et grands théâtres proposent un certain nombre de créations à découvrir avant et pendant les fêtes.

Parmi eux, le Parvis des Arts, 8 rue du pasteur Heuzé (Marseille, 3ème) propose « Noël au Parvis », une sélection de spectacles de la compagnie du Funambule le 13 décembre dès 9h30 et 10h30 avec « le Noël de Monsieur Carton » et à 14h, « Miribilia », deux créations jeune public entre marionnettes et objet que nous vous conseillons vivement d’aller découvrir (à un tarif de 7 € par spectacle/plus d’infos sur parvisdesarts.com [2]).

Le Divadlo Théâtre, 69 rue Sainte Cécile (Marseille, 5ème),  a créé un événement sur deux Week Ends, intitulé  « Week-end de Noël » à l’attention des enfants de 1 à 3 ans et du jeune public, les 16, 17 et 23 décembre 2017 : ce sont 4 spectacles qui seront offerts à la découverte.  « DEBOUT LÉONIE C’EST NOËL ! » est un conte de Noël pour tout petit, marionnettes dès 1 an, proposé par la compagnie du Funambule le 14 décembre à 10h et les 16 et 17 décembre à 10h et 11h15 suivi de PEAU D’ÂNE, dès 4 ans, les 16 et 17 décembre à 14h30 et 16h30. Le second Week end fera la part belle aux 13 SOURIS DE NOËL, un spectacle musical dès 1 an, par la Cie Bleu comme, les 23 décembre 2017 à 10h et 11h15 puis à une comédie familiale, IL FAUT SAUVER NOËL, accessible dès 3 ans, le 23 décembre à 14h30 et 16h30 (tarifs de 7 à 8€ avec possibilité d’achat de carnets à prix réduits/plus d’infos sur divadlo-theatre.fr [3]).

Le Théâtre Marie Jeanne, sis 56 rue Berlioz (Marseille, 6ème) reprend quant à lui son traditionnel « En attendant le Père Noël », le 23 décembre à 15h, une après-midi conviviale où les enfants sont accueillis par des personnages clownesques et des friandises, avant de découvrir une création jeune public mêlant musique et théâtre de papier, « Maestro(s) » de la compagnie Artlambik, suivi d’un gouter (tarifs de 9 à 12€, possibilité de réduction/plus d’infos sur theatre-mariejeanne.com [4]).

Et pour finir, le Gymnase à Marseille et le Jeu de Paume à Aix en Provence proposent respectivement des spectacles familiaux burlesques et clownesques, « Franito » du 19 au 23 décembre  et « la Famille Sémianyki » du 15 au 23 décembre (tarifs de 6 à 35€/plus d’infos lestheatres.net [5]). Sachant que notre sélection n’est pas exhaustive, n’hésitez pas à pousser la porte de votre théâtre de quartier pour savoir ce qu’il vous a concocté de beau pour les fêtes.  

Belles et joyeuses fêtes à tous,

Théâtralement vôtre,

Diane Vandermolina

Prendre en compte la réalité complexe du terrain culturel

Publié Par Rmt News Int Sur Dans Billet d'humeur,Edito,Marseille,Politique culturelle,Région PACA,Théâtre/Opéra | Commentaires désactivés
Share Button [1]

En PACA, et même ailleurs en France, de nombreuses structures culturelles qui développent une culture dite de proximité en faveur des publics dits empêchés sont en très grandes difficultés, et cela concerne autant les grandes structures que les moyennes et petites associations culturelles.

Pour exemple, à Marseille, le Théâtre Toursky -dont on connait l’engagement dans le quartier Felix Piat- n’a pu élaborer de saison qu’à partir de janvier 2018, faute de subsides pour accueillir les artistes régionaux dans des conditions correctes au sein de sa salle Léo Ferré dédiée au soutien de ces spectacles qui ne pourraient « remplir » une salle de 750 places. Pas de budget pour cette seconde salle neuve ! Dans un tout autre genre, le théâtre Marie Jeanne qui a récemment ré-ouvert ses portes n’a pas de budget pour élaborer une programmation « complète » sur l’année et propose une programmation ponctuelle -4 à 5 ouvertures mensuelles-, où se côtoient spectacles accueillis en coréalisation et créations jeune public à destination des écoles. Et si bien d’autres ne jettent pas encore l’éponge, c’est qu’ils ont la passion chevillée au corps.

Les dé-conventionnements de compagnies par les DRAC sont légions, les subventions allouées par les tutelles sont en berne, si ce n’est en baisse ou conditionnées à une participation généreuse à des actions de promotion développées par ces mêmes tutelles : en notre ville, sans la nommer, une manifestation désormais mensuelle repose en grande partie sur le volontariat des compagnies marseillaises, la plupart acceptant le deal souvent à contre cœur ou à raison forcée. Les  témoignages en off sont hélas trop fréquents à ce propos et des dizaines de compagnies de tous bords déplorent que la culture et la création soient aujourd’hui considérées par les politiques comme un outil marketing de promotion et d’attractivité d’un territoire. Qu’est devenu « ce produit pas comme les autres », qui offre un supplément d’âme et n’est pas réductible à sa seule valeur marchande? Un moyen et non une fin, un objet et non une œuvre.

Alors que penser de la proposition de notre ministre de la Culture quand elle dit vouloir développer une « politique culturelle de proximité » afin de de « rattraper toutes celles et ceux qui se sentent aujourd’hui sur le bord de la route » (selon ses propres termes) c’est-à-dire les citoyens exclus des politiques culturelles, et plus largement ceux qui sont en situation d’exclusion économique, sociale, ou encore géographique. Cette politique culturelle de proximité est censée reposer « sur un rééquilibrage du budget en faveur des territoires (860 M€ de crédits déconcentrés en 2018, en hausse de +6%) et sur un nouveau cadre de contractualisation avec les collectivités territoriales ainsi que sur quatre relais privilégiés : l’école, les bibliothèques, le patrimoine et les artistes et les créateurs, qui sont l’essence de la vie culturelle et les plus à même d’atteindre tous les publics, sur tout le territoire ». Des propositions honorables avec un arrière gout de déjà vu…

La ministre a précisé que le budget de la culture 2017 (10 Mds d’€) serait conforté en 2018. Elle a également précisé « un renforcement des moyens en direction des projets artistiques qui vont aux devants des publics éloignés des politiques culturelles – grâce à des itinérances, des résidences rurales, des expositions hors-les-murs (3 M€) et l’ouverture accrue des structures labellisées, notamment pendant les vacances scolaires, pour favoriser la rencontre entre les artistes et les plus jeunes (3 M€). » Sur ce dernier point, cette annonce fait montre d’une certaine méconnaissance du terrain : les structures labellisées ouvrent désormais leurs portes pendant les vacances scolaires, notamment à la Toussaint. Pour preuve, le festival en Ribambelle à Marseille et les actions menées par les porteurs de ce festival, des structures labellisées en bonne et due forme (la Criée et le Massalia).

Cette promesse alléchante semble oublier les structures non labellisées – et elles sont majoritaires – qui œuvrent au quotidien sans forcément bénéficier de large contrepartie financière : à certains, il leur a même été répondu « on ne vous a pas demandé de le faire ». Elle semble ignorer aussi la situation d’agonie dans laquelle se trouvent ces « petits » acteurs culturels du spectacle vivant chichement aidés par les tutelles : ils ne sont même pas recensés dans les données ministérielles. Dans leurs récentes statistiques, sont dénombrés « 73 théâtres en PACA dont 39 dans les Bouches du Rhône »*. Or, quand nous savons qu’il y a à Marseille – et rien qu’à Marseille- une bonne trentaine de théâtres de toute taille en activité, ces chiffres nous questionnent sur ce qui est défini par le Ministère de la Culture comme « théâtre ». Sans aucun doute, les théâtres labellisés ou assimilés !

Sans vouloir faire d’amalgames entre acteurs culturels publics et privés, pour ma part, je trouve que la frontière -du point de vue des propositions artistiques dans le domaine du spectacle vivant- est devenue très floue entre les deux catégories et que l’antagonisme maintenu ne vise qu’à attiser les rancœurs des uns et développer les égos des autres –la qualité artistique, nous la trouvons dans le public et dans le privé ; idem pour l’enfumage. La différence réside essentiellement dans la mission de service public rendu par les acteurs publics subventionnés à cet effet, à laquelle ne sont point obligées les structures dites privées.

Le monde de la Culture était ravi de la nomination de Françoise Nyssen au poste de Ministre de la Culture, espérons qu’elle tienne la promesse de son annonce faite ce mardi 7 novembre**, et l’élargisse aux acteurs culturels pas forcément labellisés qui mériteraient un coup de pouce au regard de la qualité de leur investissement quotidien auprès des publics en difficultés, avec leurs créations partagées, souvent méconsidérés par leurs pairs, parce qu’ils font ce qu’on appelle des actions relevant « de la politique de la ville » et non des services dits « culturels ». Autre sujet de division des acteurs culturels qui trouve ses racines dans une politique culturelle menée depuis des décennies, ancrée sur la vision élitiste d’une culture légitime ou consacrée, opposée à une culture dite populaire non adoubée par les instances culturelles, à l’image du travail mené par la compagnie Mémoires Vives avec des jeunes rappeurs marseillais. DVDM

* Source Atlas régional de la culture 2017 http://www.culturecommunication.gouv.fr/Thematiques/Etudes-et-statistiques/Publications/Collections-d-ouvrages/Atlas-regional-de-la-culture/Atlas-regional-de-la-culture-2017 [6]

** Communiqué de presse accessible sur

http://www.culturecommunication.gouv.fr/Presse/Communiques-de-presse/Francoise-Nyssen-a-presente-devant-les-deputes-ses-priorites-pour-2018-sur-la-base-d-un-budget-conforte-elle-precise-les-objectifs-d-une-politique-culturelle-de-proximite [7]

 

Sombre rentrée automnale

Publié Par Rmt News Int Sur Dans Edito | Commentaires désactivés
Share Button [1]

Le tragique et dramatique événement survenu le 1er octobre en Gare Sainte Charles de Marseille hélas vient apporter de l’eau au moulin des tenants de la fermeté sécuritaire, déchainant les foules qui ne craignent plus les appels à la haine bien cachées derrière leur petit écran.

L’adoption de la loi antiterroriste par l’Assemblée Nationale à une écrasante majorité le 3 octobre inscrit dans le cadre légal une grande partie des dispositions prévues par l’Etat d’Urgence : elle entérine au nom de la lutte contre le terrorisme l’érosion, entamée précédemment, des libertés.

La liberté d’expression et de création se trouve ainsi cruellement mise en danger et remise en question par cette loi liberticide qui trouve sa justification dans les actes barbares commis sur notre territoire au mépris des risques de dérives totalitaristes bien connues.

Le climat délétère et malsain s’en trouve fortifié : bientôt, la délation, comme sous le régime de Vichy, sera de mise ; et qui sait, la peine de mort rétablie. J’entends déjà certains crier à son rétablissement. Et sans noircir le tableau jusque- là, l’inquiétude ne peut que nous saisir à pleine gorge, encore plus vive.

Le risque zéro n’existe pas et tout Etat d’Urgence aussi efficace qu’il puisse vouloir être ne peut éliminer toute menace tant elle prend des formes diverses aujourd’hui : bombes artisanales, actes isolés, tueries de masse.

Et le terrorisme se joue toujours et encore de nos peurs, les manipule, et les renforce par ses coups de couteaux isolés ou ses meurtres spontanés pour mieux anéantir par touches subtiles notre humanité ou ce qu’il en reste dans notre monde consumériste.

Car dans un Etat dit de Droit où le droit se dissout, qu’en est-il de notre Humanité et de ses valeurs humanistes que sont la liberté, l’égalité et la fraternité? Cette même loi tend à nous museler dans nos libertés, nous traiter de façon inégale selon notre couleur de peau et origine ethnique, nous diviser pour mieux nous contrôler.

Et la culture, l’art, dans tout cela ? Qu’adviendra-t-il de ses œuvres volontairement provocatrices ou non qui visent à nous faire réfléchir sur l’état du monde ? Qu’adviendra-t-il de ses artistes politiquement incorrects ou si peu corrects qui essaient de nous amener à épouser d’autres points de vues pour mieux penser notre société?

Voilà l’objet de ma non-quiétude aujourd’hui. Car déjà, cet été, certaines pièces de par leur sujet « tabou » étaient susceptibles d’être interdites, elles ont défrayé la chronique et soulevé des pétitions contre leur diffusion.

Aujourd’hui, un mot, voire une petite phrase déconnectée de son contexte, nous met sous le feu des pétitions, s’il est malheureux ou incompris. Un mot et une foule qui s’en empare. Un mot et un effet papillon extraordinaire, avec cette propagation virale sur les réseaux sociaux  des réactions à chaud, émotionnelles et souvent irréfléchies.

Et si nous prenions le temps de nous déconnecter de ce flux massif et vertigineux d’émotions négatives pour réfléchir, y voir un peu plus clair ? N’est-ce pas à cela que sert l’art ?

Diane Vandermolina

 

 

 

 

Une rentrée en demi-teinte

Publié Par Rmt News Int Sur Dans Billet d'humeur,Edito,News | Commentaires désactivés
Share Button [1]

Voici venu le temps de la rentrée et de son cortège de conférences de presse, son florilège de contestations sociales et ses coups de gueule, après une trêve estivale bien trop courte : sachez que cette dernière se raccourcit d’années en années avec la rentrée scolaire avancée aux tous premiers jours de septembre. Il n’est plus de bon ton de prendre ses vacances après le 15 août et malheur à qui ne rentre que début septembre : boite email inondée, rendez-vous impromptus, dossiers débordant de la boite aux lettres, messages vocaux en cascade, certains remontant au 22 août !  Il faut penser à prendre le train en marche avant même le retour au travail à proprement parler …

Car, avec ses présentations de saisons théâtrales acte II, ses invitations aux traditionnelles manifestations de rentrée (Art-O-Rama le dernier week-end d’août ou Vivacité le deuxième week-end de septembre), ses dizaines de journées portes ouvertes coïncidant étrangement avec les journées du patrimoine du week-end du 16-17 septembre, ses premières grèves et appels à mobilisations contre les nouvelles lois imposées par un gouvernement élu par une minorité de citoyens (petit rappel à toute fin utile), nous voilà immergés, en apnée, dans le cœur, le vif, du sujet, à notre corps et cœur défendant.

Un retour au quotidien travaillé, aux banalités facebookiennes, aux lectures déprimantes des médias. Affligeantes non seulement par les mauvaises nouvelles dont ils sont le porte-parole, mais également par la médiocrité orthographique de leur contenu. Coquilles, fautes d’orthographes, voire de grammaire, tournures de phrases alambiquées et jargonneuses…. Le pompon revient à ceux qui traitent de la baisse du niveau scolaire des jeunes. Ah, qu’il est loin le temps où chaque média avait ses correcteurs ! Pauvre presse qui n’est plus que l’ombre d’elle-même avec ses titres accrocheurs, ses articles bâclés et ses jugements à l’emporte-pièce.

De grands journaux aujourd’hui en manque de sensationnalisme… Voilà à quoi me font penser mes lectures quotidiennes de mes confrères parisiens. A vouloir réagir à chaud sur l’actualité, à l’image d’un réseau social, la presse tend à perdre ce qui faisait autrefois sa renommée (sa capacité de recul -certes plus ou moins objective- et sa faculté d’analyse critique, nécessaires à l’élaboration d’un article pertinent), au profit d’une reprise telle quelle de communiqués de presse reçus ou d’arguments et autres raisonnements fallacieux trouvés sur le net (devenu source incontournable d’information pour nombre de journalistes, à prendre avec des pincettes) sans parler des fake-news abondantes qu’on trouve sur la toile, voire encore l’élaboration de récits romancés aux accents dramatiques dignes d’une tragédie antique –dans la lignée du story-telling – susceptibles de faire pleurer dans les chaumières et/ou d’indigner le peuple.

Ce dernier est réputé friand de ces anecdotes croustillantes et drames du quotidien mais ne le prenons-nous pas pour un imbécile crédule et ignorant ? Dans les récits de manifestations, les contr’enquêtes sont réduites à de petits encadrés où seul le bon mot d’un interviewé (si possible connu) est cité avant d’être repris à l’unisson, et en boucle, par tous tant ils sont à la recherche effrénée de la petite formule choc qui fera date (c’est d’ailleurs via ce prisme que sont analysés les dires des politiques et consorts, des mots souvent détachés de leur contexte qui conduisent à des extrapolations et arguties ubuesques, voire même des contresens érigés en vérité).

A défaut de se parler, les médias lisent les médias (et se recopient allègrement les uns les autres). Une profession sclérosée, en butte avec un rejet populaire, du fait de sa collusion avec le monde politique et le monde économique qui agissent tels des pressoirs sur les comités de rédaction au grand damne de tous ceux qui défendent la liberté d’expression du journaliste et se battent farouchement pour son indépendance. Un métier décrié qui pourtant attire encore les jeunes grâce à une image d’Epinal à la vie dure, celle du grand reporter intrépide et incorruptible. Une image reprise dans les films et séries, romans et BD.

Ne vous y méprenez pas, ce n’est pas une diatribe contre les médias ni les journalistes mais un triste constat qui me rappelle au quotidien l’urgence de proposer un média indépendant et libre de son action quel que soit son domaine de prédilection. La liberté a un coût. Et je crains que le coup d’arrêt des contrats aidés, couplé à la baisse constante des subventions, ne nuisent à la presse indépendante qui pour survivre y faisait appel. Et de nombreux médias locaux, petits par leur taille et grands par les idéaux journalistiques défendus, de prendre l’eau. A moins peut être de créer un fond de soutien et d’aide à ces structures éloignées du buzz médiatique.

Je ne parle pas ici de mutualisation des moyens dont on voit l’effet dévastateur qu’elle a pu avoir sur les structures culturelles marseillaises obligées mais d’un véritable projet qui permette sur le long terme à chacun de poursuivre son œuvre en bonne intelligence. Chaque média participe au pluralisme des opinions qui, en se confrontant, ouvrent la voix au débat. Chacun contribue ainsi au Progrès* de la société dont la démocratie est aujourd’hui bien défaillante. Mais n’est-ce pas le propre de la démocratie dans un grand pays? Par grand, j’entends un pays où le nombre de citoyens est trop élevé pour mettre en place une véritable démocratie, pleine et entière.

Voici donc quelques pensées jetées en pâture ici à votre bon soin. Quelques réflexions automnales de retour de vacances. Bonne lecture à tous,

Diane Vandermolina

*pris au sens d’Évolution de l’humanité vers un terme idéal.

 

Edito d’Eté

Publié Par Rmt News Int Sur Dans Edito,Festival,Marseille,Musique,News,Région PACA,Théâtre/Opéra | Commentaires désactivés
Share Button [1]

Amis lecteurs, amis artistes

L’été, et avec lui sa multitude de festivals, a débuté depuis deux mois: certains s’achèvent à peine (le In, le Off), d’autres prennent le relais (les Nuits pianistiques), et quelques uns – hélas – vont disparaitre de notre paysage (l’Opéra au village de Pourrières) ou sont en bien mauvaise posture (Les Chorégies d’Orange en grandes difficultés de trésorerie).

Pris dans le tourbillon des spectacles  recommandés par des attachés de presse en quête de critiques, il est difficile – et pourtant nécessaire – de se poser pour mieux digérer les créations découvertes, en savourer la substantifique moelle, se rassasier enfin des instants de beauté poétique entrevus et des moments de plaisirs théâtraux goûtés, afin de pouvoir leur rendre justice en en faisant une critique la plus juste et honnête possible en toute humilité et avec bienveillance.

Nous disons souvent que « la critique est aisée » en opposition aux difficultés abyssales de la création artistique. Ici, j’avoue ne pas être en accord avec cette maxime dans la mesure où par critique, nous ne parlons pas ici de jugements et avis émis à l’emporte-pièce, où le j’aime/ j’aime pas est roi, où l’absence d’analyse criante se mêle à l’oubli d’une argumentation appuyée sur des éléments concrets de l’œuvre critiquée. Que nenni, l’art de la critique est complexe et requiert de prendre son temps.

Du fait de cette exigence qui est mienne de proposer des critiques dignes de ce nom – ou du moins, je l’espère s’y rapprochant le plus-, il est vrai que le nombre de spectacles critiqués est moindre que la moyenne de mes confrères. J’avoue ne pas trop savoir faire court et que ce besoin d’essayer d’aller au fond des choses en prenant le temps du recul de la pensée est inhérent à mon parcours philosophique. Certains préfèrent être brefs et incisifs, je le conçois et peut me risquer à publier leurs articles s’ils sont « honnêtes et justes » c’est-à-dire à l’opposé de ceux qu’on dit « gratuits ».

Si je précise cela, c’est parce que la revue marseillaise du théâtre, rebaptisée RMTNews international, dont je suis la rédactrice en chef, cherche de nouvelles plumes afin d’enrichir son offre de critiques et ainsi couvrir un plus large panel de créations, qu’il s’agisse d’artistes dits émergents, de jeunes créateurs méconnus, ou encore d’artistes incontournables, dans le domaine de la culture évidemment, en région PACA ou ailleurs.  Pour nous faire part de votre souhait de contribuer à notre magazine en ligne, il vous suffit d’envoyer un email à rmtfestival@gmail.com [8] avec dans l’objet la mention « plume ».

En attendant la rentrée, chers amis, vous trouverez dans les jours qui viennent nos dernières critiques des spectacles vus pendant le festival d’Avignon off et quelques annonces d’événements à venir. Une surprise vous attendra également à la rentrée. Belle lecture et bel été à vous, rendez-vous en septembre pour de nouvelles aventures théâtrales et critiques !

Théâtralement vôtre,

Diane Vandermolina