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Ce n’est qu’un au revoir

Sur Richard, tout a déjà été dit en l’espace de quelques heures : sa générosité, sa gentillesse, sa bienveillance, sa disponibilité, sa sincérité et son amour de l’autre ont été à juste titre soulignés. Son engagement, sa passion, sa fougue de saltimbanque ont été largement égrénées au fil des publications sur les réseaux sociaux. Alors que dire de plus sur l’Homme qui a eu un courage et une audace folle de créer un théâtre digne de ce nom, un Grand théâtre, en plein coeur du quartier le plus déshérité d’Europe? Peu de choses ou plutôt si, une chose qui me tient à coeur de relater.

[1]

Richard dans ses jeunes années ©DR

Il y a un peu plus de 20 ans, j’avais à peine plus de 25 ans, voire 26 ans. Je débutais en tant que critique culturelle dans un osbcur petit média, j’étais la plus jeune de tous et toutes, un bébé quoi !, mais Richard et Sergio m’ont toujours accueillie avec enthousiasme et bienveillance. Un beau jour, alors que l’idée de créer une Revue de Théâtre où la critique – la Vraie, pas le j’aime, j’aime pas qu’on lit partout – tiendrait la place principale – avec des papiers excédant de loin en nombre de caractères le feuillet traditionnel ou l’entrefilet – commençait à émerger dans ma tête, Sergio à qui j’en avais parlé, m’a dit « Va voir Richard et parle-lui de ton projet. Je suis sûr qu’il sera intéressé. » 

Me voilà donc, avec ma gueule enfarinée de Bébé, face à Richard. Il aurait pu être mon grand-père et insitait pour que je le tutoie. Je lui présente mon projet et la maquette que j’avais créée de mes petites mains. Il m’a écoutée avec attention avant de me féliciter de cette initiative, folle mais enthousiasmante. A cette époque, il n’existait pas de revue de critique de théâtre à proprement parler. Puis, lui, de me dire : « si tu as besoin d’un bureau pour ta revue, tu es ici chez toi. » Cette petite phrase est depuis restée gravée dans ma mémoire. Et même s’il m’arrivait d’égratigner toujours avec bienveillance un spectacle dont la mise en scène et la direction d’acteur n’étaient pas abouties, il respectait mes arguments, me disant « ce que tu écris, ça, c’est de la critique » au sens noble du terme. Récemment, il m’a dit que je devais me mettre à la mise en scène, un jour peut-être !

[2]

Richard et Martinette ©DVDM

Ce souvenir d’un Richard humain et humaniste, fraternel et simple, amoureux des animaux, restera à jamais dans mon coeur. J’ai vu naître sa chatte, Martinette, dans le petite cour jouxtant le tout petit théâtre en bas des escaliers menant aux bureaux. J’ai connu Liberté quand il l’a reccueillie, toute maigre mais si douce. Je l’ai vu nourrir les oiseaux tous les jours à 15h. Et je ne parle pas de l’homme de théâtre dont la voix hypnotique clamait avec une verve sans pareille les poèmes et textes de son ami Léo. Ni de son jeu théâtral tant sa présence suffisait pour qu’il devienne personnage, ou clown.

Sa disparition est un double choc. Elle intervient 14 ans après le décès d’une autre figure du théâtre que j’aimais tant, Edmée Santy. Oui, Edmée qui avait inauguré en grande pompe le Toursky à sa création. Edmée qui fut la marraine de ma Revue jusqu’à la fin. Edmée et ses coups de coeurs, ses coups de griffe. Edmée, qui m’a tout appris du métier. Et aujourd’hui, Richard qui fut le premier soutien de ma Revue. Richard qui va rejoindre Léo, Michael, Tania, Fifi, Vlad et tous les autres. N’oublie pas de saluer Edmée pour moi. Bon voyage à toi, ami ! Tu nous laisses orphelins. Je pense fort à ta famille, de sang et de coeur. Adieu. DVDM

En une, Richard déclammant Léo ©Jean Barak

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Sur Richard, tout a déjà été dit en l’espace de quelques heures : sa générosité, sa gentillesse, sa bienveillance, sa disponibilité, sa sincérité et son amour de l’autre ont été à juste titre soulignés. Son engagement, sa passion, sa fougue de saltimbanque ont été largement égrénées au fil des publications sur les réseaux sociaux. Alors que dire de plus sur l’Homme qui a eu un courage et une audace folle de créer un théâtre digne de ce nom, un Grand théâtre, en plein coeur du quartier le plus déshérité d’Europe? Peu de choses ou plutôt si, une chose qui me tient à coeur de relater.

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Richard dans ses jeunes années ©DR

Il y a un peu plus de 20 ans, j’avais à peine plus de 25 ans, voire 26 ans. Je débutais en tant que critique culturelle dans un osbcur petit média, j’étais la plus jeune de tous et toutes, un bébé quoi !, mais Richard et Sergio m’ont toujours accueillie avec enthousiasme et bienveillance. Un beau jour, alors que l’idée de créer une Revue de Théâtre où la critique – la Vraie, pas le j’aime, j’aime pas qu’on lit partout – tiendrait la place principale – avec des papiers excédant de loin en nombre de caractères le feuillet traditionnel ou l’entrefilet – commençait à émerger dans ma tête, Sergio à qui j’en avais parlé, m’a dit « Va voir Richard et parle-lui de ton projet. Je suis sûr qu’il sera intéressé. » 

Me voilà donc, avec ma gueule enfarinée de Bébé, face à Richard. Il aurait pu être mon grand-père et insitait pour que je le tutoie. Je lui présente mon projet et la maquette que j’avais créée de mes petites mains. Il m’a écoutée avec attention avant de me féliciter de cette initiative, folle mais enthousiasmante. A cette époque, il n’existait pas de revue de critique de théâtre à proprement parler. Puis, lui, de me dire : « si tu as besoin d’un bureau pour ta revue, tu es ici chez toi. » Cette petite phrase est depuis restée gravée dans ma mémoire. Et même s’il m’arrivait d’égratigner toujours avec bienveillance un spectacle dont la mise en scène et la direction d’acteur n’étaient pas abouties, il respectait mes arguments, me disant « ce que tu écris, ça, c’est de la critique » au sens noble du terme. Récemment, il m’a dit que je devais me mettre à la mise en scène, un jour peut-être !

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Richard et Martinette ©DVDM

Ce souvenir d’un Richard humain et humaniste, fraternel et simple, amoureux des animaux, restera à jamais dans mon coeur. J’ai vu naître sa chatte, Martinette, dans le petite cour jouxtant le tout petit théâtre en bas des escaliers menant aux bureaux. J’ai connu Liberté quand il l’a reccueillie, toute maigre mais si douce. Je l’ai vu nourrir les oiseaux tous les jours à 15h. Et je ne parle pas de l’homme de théâtre dont la voix hypnotique clamait avec une verve sans pareille les poèmes et textes de son ami Léo. Ni de son jeu théâtral tant sa présence suffisait pour qu’il devienne personnage, ou clown.

Sa disparition est un double choc. Elle intervient 14 ans après le décès d’une autre figure du théâtre que j’aimais tant, Edmée Santy. Oui, Edmée qui avait inauguré en grande pompe le Toursky à sa création. Edmée qui fut la marraine de ma Revue jusqu’à la fin. Edmée et ses coups de coeurs, ses coups de griffe. Edmée, qui m’a tout appris du métier. Et aujourd’hui, Richard qui fut le premier soutien de ma Revue. Richard qui va rejoindre Léo, Michael, Tania, Fifi, Vlad et tous les autres. N’oublie pas de saluer Edmée pour moi. Bon voyage à toi, ami ! Tu nous laisses orphelins. Je pense fort à ta famille, de sang et de coeur. Adieu. DVDM

En une, Richard déclammant Léo ©Jean Barak

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Sur Richard, tout a déjà été dit en l’espace de quelques heures : sa générosité, sa gentillesse, sa bienveillance, sa disponibilité, sa sincérité et son amour de l’autre ont été à juste titre soulignés. Son engagement, sa passion, sa fougue de saltimbanque ont été largement égrénées au fil des publications sur les réseaux sociaux. Alors que dire de plus sur l’Homme qui a eu un courage et une audace folle de créer un théâtre digne de ce nom, un Grand théâtre, en plein coeur du quartier le plus déshérité d’Europe? Peu de choses ou plutôt si, une chose qui me tient à coeur de relater.

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Richard dans ses jeunes années ©DR

Il y a un peu plus de 20 ans, j’avais à peine plus de 25 ans, voire 26 ans. Je débutais en tant que critique culturelle dans un osbcur petit média, j’étais la plus jeune de tous et toutes, un bébé quoi !, mais Richard et Sergio m’ont toujours accueillie avec enthousiasme et bienveillance. Un beau jour, alors que l’idée de créer une Revue de Théâtre où la critique – la Vraie, pas le j’aime, j’aime pas qu’on lit partout – tiendrait la place principale – avec des papiers excédant de loin en nombre de caractères le feuillet traditionnel ou l’entrefilet – commençait à émerger dans ma tête, Sergio à qui j’en avais parlé, m’a dit « Va voir Richard et parle-lui de ton projet. Je suis sûr qu’il sera intéressé. » 

Me voilà donc, avec ma gueule enfarinée de Bébé, face à Richard. Il aurait pu être mon grand-père et insitait pour que je le tutoie. Je lui présente mon projet et la maquette que j’avais créée de mes petites mains. Il m’a écoutée avec attention avant de me féliciter de cette initiative, folle mais enthousiasmante. A cette époque, il n’existait pas de revue de critique de théâtre à proprement parler. Puis, lui, de me dire : « si tu as besoin d’un bureau pour ta revue, tu es ici chez toi. » Cette petite phrase est depuis restée gravée dans ma mémoire. Et même s’il m’arrivait d’égratigner toujours avec bienveillance un spectacle dont la mise en scène et la direction d’acteur n’étaient pas abouties, il respectait mes arguments, me disant « ce que tu écris, ça, c’est de la critique » au sens noble du terme. Récemment, il m’a dit que je devais me mettre à la mise en scène, un jour peut-être !

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Richard et Martinette ©DVDM

Ce souvenir d’un Richard humain et humaniste, fraternel et simple, amoureux des animaux, restera à jamais dans mon coeur. J’ai vu naître sa chatte, Martinette, dans le petite cour jouxtant le tout petit théâtre en bas des escaliers menant aux bureaux. J’ai connu Liberté quand il l’a reccueillie, toute maigre mais si douce. Je l’ai vu nourrir les oiseaux tous les jours à 15h. Et je ne parle pas de l’homme de théâtre dont la voix hypnotique clamait avec une verve sans pareille les poèmes et textes de son ami Léo. Ni de son jeu théâtral tant sa présence suffisait pour qu’il devienne personnage, ou clown.

Sa disparition est un double choc. Elle intervient 14 ans après le décès d’une autre figure du théâtre que j’aimais tant, Edmée Santy. Oui, Edmée qui avait inauguré en grande pompe le Toursky à sa création. Edmée qui fut la marraine de ma Revue jusqu’à la fin. Edmée et ses coups de coeurs, ses coups de griffe. Edmée, qui m’a tout appris du métier. Et aujourd’hui, Richard qui fut le premier soutien de ma Revue. Richard qui va rejoindre Léo, Michael, Tania, Fifi, Vlad et tous les autres. N’oublie pas de saluer Edmée pour moi. Bon voyage à toi, ami ! Tu nous laisses orphelins. Je pense fort à ta famille, de sang et de coeur. Adieu. DVDM

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Sur Richard, tout a déjà été dit en l’espace de quelques heures : sa générosité, sa gentillesse, sa bienveillance, sa disponibilité, sa sincérité et son amour de l’autre ont été à juste titre soulignés. Son engagement, sa passion, sa fougue de saltimbanque ont été largement égrénées au fil des publications sur les réseaux sociaux. Alors que dire de plus sur l’Homme qui a eu un courage et une audace folle de créer un théâtre digne de ce nom, un Grand théâtre, en plein coeur du quartier le plus déshérité d’Europe? Peu de choses ou plutôt si, une chose qui me tient à coeur de relater.

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Richard dans ses jeunes années ©DR

Il y a un peu plus de 20 ans, j’avais à peine plus de 25 ans, voire 26 ans. Je débutais en tant que critique culturelle dans un osbcur petit média, j’étais la plus jeune de tous et toutes, un bébé quoi !, mais Richard et Sergio m’ont toujours accueillie avec enthousiasme et bienveillance. Un beau jour, alors que l’idée de créer une Revue de Théâtre où la critique – la Vraie, pas le j’aime, j’aime pas qu’on lit partout – tiendrait la place principale – avec des papiers excédant de loin en nombre de caractères le feuillet traditionnel ou l’entrefilet – commençait à émerger dans ma tête, Sergio à qui j’en avais parlé, m’a dit « Va voir Richard et parle-lui de ton projet. Je suis sûr qu’il sera intéressé. » 

Me voilà donc, avec ma gueule enfarinée de Bébé, face à Richard. Il aurait pu être mon grand-père et insitait pour que je le tutoie. Je lui présente mon projet et la maquette que j’avais créée de mes petites mains. Il m’a écoutée avec attention avant de me féliciter de cette initiative, folle mais enthousiasmante. A cette époque, il n’existait pas de revue de critique de théâtre à proprement parler. Puis, lui, de me dire : « si tu as besoin d’un bureau pour ta revue, tu es ici chez toi. » Cette petite phrase est depuis restée gravée dans ma mémoire. Et même s’il m’arrivait d’égratigner toujours avec bienveillance un spectacle dont la mise en scène et la direction d’acteur n’étaient pas abouties, il respectait mes arguments, me disant « ce que tu écris, ça, c’est de la critique » au sens noble du terme. Récemment, il m’a dit que je devais me mettre à la mise en scène, un jour peut-être !

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Richard et Martinette ©DVDM

Ce souvenir d’un Richard humain et humaniste, fraternel et simple, amoureux des animaux, restera à jamais dans mon coeur. J’ai vu naître sa chatte, Martinette, dans le petite cour jouxtant le tout petit théâtre en bas des escaliers menant aux bureaux. J’ai connu Liberté quand il l’a reccueillie, toute maigre mais si douce. Je l’ai vu nourrir les oiseaux tous les jours à 15h. Et je ne parle pas de l’homme de théâtre dont la voix hypnotique clamait avec une verve sans pareille les poèmes et textes de son ami Léo. Ni de son jeu théâtral tant sa présence suffisait pour qu’il devienne personnage, ou clown.

Sa disparition est un double choc. Elle intervient 14 ans après le décès d’une autre figure du théâtre que j’aimais tant, Edmée Santy. Oui, Edmée qui avait inauguré en grande pompe le Toursky à sa création. Edmée qui fut la marraine de ma Revue jusqu’à la fin. Edmée et ses coups de coeurs, ses coups de griffe. Edmée, qui m’a tout appris du métier. Et aujourd’hui, Richard qui fut le premier soutien de ma Revue. Richard qui va rejoindre Léo, Michael, Tania, Fifi, Vlad et tous les autres. N’oublie pas de saluer Edmée pour moi. Bon voyage à toi, ami ! Tu nous laisses orphelins. Je pense fort à ta famille, de sang et de coeur. Adieu. DVDM

En une, Richard déclammant Léo ©Jean Barak

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Sur Richard, tout a déjà été dit en l’espace de quelques heures : sa générosité, sa gentillesse, sa bienveillance, sa disponibilité, sa sincérité et son amour de l’autre ont été à juste titre soulignés. Son engagement, sa passion, sa fougue de saltimbanque ont été largement égrénées au fil des publications sur les réseaux sociaux. Alors que dire de plus sur l’Homme qui a eu un courage et une audace folle de créer un théâtre digne de ce nom, un Grand théâtre, en plein coeur du quartier le plus déshérité d’Europe? Peu de choses ou plutôt si, une chose qui me tient à coeur de relater.

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Richard dans ses jeunes années ©DR

Il y a un peu plus de 20 ans, j’avais à peine plus de 25 ans, voire 26 ans. Je débutais en tant que critique culturelle dans un osbcur petit média, j’étais la plus jeune de tous et toutes, un bébé quoi !, mais Richard et Sergio m’ont toujours accueillie avec enthousiasme et bienveillance. Un beau jour, alors que l’idée de créer une Revue de Théâtre où la critique – la Vraie, pas le j’aime, j’aime pas qu’on lit partout – tiendrait la place principale – avec des papiers excédant de loin en nombre de caractères le feuillet traditionnel ou l’entrefilet – commençait à émerger dans ma tête, Sergio à qui j’en avais parlé, m’a dit « Va voir Richard et parle-lui de ton projet. Je suis sûr qu’il sera intéressé. » 

Me voilà donc, avec ma gueule enfarinée de Bébé, face à Richard. Il aurait pu être mon grand-père et insitait pour que je le tutoie. Je lui présente mon projet et la maquette que j’avais créée de mes petites mains. Il m’a écoutée avec attention avant de me féliciter de cette initiative, folle mais enthousiasmante. A cette époque, il n’existait pas de revue de critique de théâtre à proprement parler. Puis, lui, de me dire : « si tu as besoin d’un bureau pour ta revue, tu es ici chez toi. » Cette petite phrase est depuis restée gravée dans ma mémoire. Et même s’il m’arrivait d’égratigner toujours avec bienveillance un spectacle dont la mise en scène et la direction d’acteur n’étaient pas abouties, il respectait mes arguments, me disant « ce que tu écris, ça, c’est de la critique » au sens noble du terme. Récemment, il m’a dit que je devais me mettre à la mise en scène, un jour peut-être !

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Richard et Martinette ©DVDM

Ce souvenir d’un Richard humain et humaniste, fraternel et simple, amoureux des animaux, restera à jamais dans mon coeur. J’ai vu naître sa chatte, Martinette, dans le petite cour jouxtant le tout petit théâtre en bas des escaliers menant aux bureaux. J’ai connu Liberté quand il l’a reccueillie, toute maigre mais si douce. Je l’ai vu nourrir les oiseaux tous les jours à 15h. Et je ne parle pas de l’homme de théâtre dont la voix hypnotique clamait avec une verve sans pareille les poèmes et textes de son ami Léo. Ni de son jeu théâtral tant sa présence suffisait pour qu’il devienne personnage, ou clown.

Sa disparition est un double choc. Elle intervient 14 ans après le décès d’une autre figure du théâtre que j’aimais tant, Edmée Santy. Oui, Edmée qui avait inauguré en grande pompe le Toursky à sa création. Edmée qui fut la marraine de ma Revue jusqu’à la fin. Edmée et ses coups de coeurs, ses coups de griffe. Edmée, qui m’a tout appris du métier. Et aujourd’hui, Richard qui fut le premier soutien de ma Revue. Richard qui va rejoindre Léo, Michael, Tania, Fifi, Vlad et tous les autres. N’oublie pas de saluer Edmée pour moi. Bon voyage à toi, ami ! Tu nous laisses orphelins. Je pense fort à ta famille, de sang et de coeur. Adieu. DVDM

En une, Richard déclammant Léo ©Jean Barak

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Sur Richard, tout a déjà été dit en l’espace de quelques heures : sa générosité, sa gentillesse, sa bienveillance, sa disponibilité, sa sincérité et son amour de l’autre ont été à juste titre soulignés. Son engagement, sa passion, sa fougue de saltimbanque ont été largement égrénées au fil des publications sur les réseaux sociaux. Alors que dire de plus sur l’Homme qui a eu un courage et une audace folle de créer un théâtre digne de ce nom, un Grand théâtre, en plein coeur du quartier le plus déshérité d’Europe? Peu de choses ou plutôt si, une chose qui me tient à coeur de relater.

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Richard dans ses jeunes années ©DR

Il y a un peu plus de 20 ans, j’avais à peine plus de 25 ans, voire 26 ans. Je débutais en tant que critique culturelle dans un osbcur petit média, j’étais la plus jeune de tous et toutes, un bébé quoi !, mais Richard et Sergio m’ont toujours accueillie avec enthousiasme et bienveillance. Un beau jour, alors que l’idée de créer une Revue de Théâtre où la critique – la Vraie, pas le j’aime, j’aime pas qu’on lit partout – tiendrait la place principale – avec des papiers excédant de loin en nombre de caractères le feuillet traditionnel ou l’entrefilet – commençait à émerger dans ma tête, Sergio à qui j’en avais parlé, m’a dit « Va voir Richard et parle-lui de ton projet. Je suis sûr qu’il sera intéressé. » 

Me voilà donc, avec ma gueule enfarinée de Bébé, face à Richard. Il aurait pu être mon grand-père et insitait pour que je le tutoie. Je lui présente mon projet et la maquette que j’avais créée de mes petites mains. Il m’a écoutée avec attention avant de me féliciter de cette initiative, folle mais enthousiasmante. A cette époque, il n’existait pas de revue de critique de théâtre à proprement parler. Puis, lui, de me dire : « si tu as besoin d’un bureau pour ta revue, tu es ici chez toi. » Cette petite phrase est depuis restée gravée dans ma mémoire. Et même s’il m’arrivait d’égratigner toujours avec bienveillance un spectacle dont la mise en scène et la direction d’acteur n’étaient pas abouties, il respectait mes arguments, me disant « ce que tu écris, ça, c’est de la critique » au sens noble du terme. Récemment, il m’a dit que je devais me mettre à la mise en scène, un jour peut-être !

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Richard et Martinette ©DVDM

Ce souvenir d’un Richard humain et humaniste, fraternel et simple, amoureux des animaux, restera à jamais dans mon coeur. J’ai vu naître sa chatte, Martinette, dans le petite cour jouxtant le tout petit théâtre en bas des escaliers menant aux bureaux. J’ai connu Liberté quand il l’a reccueillie, toute maigre mais si douce. Je l’ai vu nourrir les oiseaux tous les jours à 15h. Et je ne parle pas de l’homme de théâtre dont la voix hypnotique clamait avec une verve sans pareille les poèmes et textes de son ami Léo. Ni de son jeu théâtral tant sa présence suffisait pour qu’il devienne personnage, ou clown.

Sa disparition est un double choc. Elle intervient 14 ans après le décès d’une autre figure du théâtre que j’aimais tant, Edmée Santy. Oui, Edmée qui avait inauguré en grande pompe le Toursky à sa création. Edmée qui fut la marraine de ma Revue jusqu’à la fin. Edmée et ses coups de coeurs, ses coups de griffe. Edmée, qui m’a tout appris du métier. Et aujourd’hui, Richard qui fut le premier soutien de ma Revue. Richard qui va rejoindre Léo, Michael, Tania, Fifi, Vlad et tous les autres. N’oublie pas de saluer Edmée pour moi. Bon voyage à toi, ami ! Tu nous laisses orphelins. Je pense fort à ta famille, de sang et de coeur. Adieu. DVDM

En une, Richard déclammant Léo ©Jean Barak

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Sur Richard, tout a déjà été dit en l’espace de quelques heures : sa générosité, sa gentillesse, sa bienveillance, sa disponibilité, sa sincérité et son amour de l’autre ont été à juste titre soulignés. Son engagement, sa passion, sa fougue de saltimbanque ont été largement égrénées au fil des publications sur les réseaux sociaux. Alors que dire de plus sur l’Homme qui a eu un courage et une audace folle de créer un théâtre digne de ce nom, un Grand théâtre, en plein coeur du quartier le plus déshérité d’Europe? Peu de choses ou plutôt si, une chose qui me tient à coeur de relater.

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Richard dans ses jeunes années ©DR

Il y a un peu plus de 20 ans, j’avais à peine plus de 25 ans, voire 26 ans. Je débutais en tant que critique culturelle dans un osbcur petit média, j’étais la plus jeune de tous et toutes, un bébé quoi !, mais Richard et Sergio m’ont toujours accueillie avec enthousiasme et bienveillance. Un beau jour, alors que l’idée de créer une Revue de Théâtre où la critique – la Vraie, pas le j’aime, j’aime pas qu’on lit partout – tiendrait la place principale – avec des papiers excédant de loin en nombre de caractères le feuillet traditionnel ou l’entrefilet – commençait à émerger dans ma tête, Sergio à qui j’en avais parlé, m’a dit « Va voir Richard et parle-lui de ton projet. Je suis sûr qu’il sera intéressé. » 

Me voilà donc, avec ma gueule enfarinée de Bébé, face à Richard. Il aurait pu être mon grand-père et insitait pour que je le tutoie. Je lui présente mon projet et la maquette que j’avais créée de mes petites mains. Il m’a écoutée avec attention avant de me féliciter de cette initiative, folle mais enthousiasmante. A cette époque, il n’existait pas de revue de critique de théâtre à proprement parler. Puis, lui, de me dire : « si tu as besoin d’un bureau pour ta revue, tu es ici chez toi. » Cette petite phrase est depuis restée gravée dans ma mémoire. Et même s’il m’arrivait d’égratigner toujours avec bienveillance un spectacle dont la mise en scène et la direction d’acteur n’étaient pas abouties, il respectait mes arguments, me disant « ce que tu écris, ça, c’est de la critique » au sens noble du terme. Récemment, il m’a dit que je devais me mettre à la mise en scène, un jour peut-être !

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Richard et Martinette ©DVDM

Ce souvenir d’un Richard humain et humaniste, fraternel et simple, amoureux des animaux, restera à jamais dans mon coeur. J’ai vu naître sa chatte, Martinette, dans le petite cour jouxtant le tout petit théâtre en bas des escaliers menant aux bureaux. J’ai connu Liberté quand il l’a reccueillie, toute maigre mais si douce. Je l’ai vu nourrir les oiseaux tous les jours à 15h. Et je ne parle pas de l’homme de théâtre dont la voix hypnotique clamait avec une verve sans pareille les poèmes et textes de son ami Léo. Ni de son jeu théâtral tant sa présence suffisait pour qu’il devienne personnage, ou clown.

Sa disparition est un double choc. Elle intervient 14 ans après le décès d’une autre figure du théâtre que j’aimais tant, Edmée Santy. Oui, Edmée qui avait inauguré en grande pompe le Toursky à sa création. Edmée qui fut la marraine de ma Revue jusqu’à la fin. Edmée et ses coups de coeurs, ses coups de griffe. Edmée, qui m’a tout appris du métier. Et aujourd’hui, Richard qui fut le premier soutien de ma Revue. Richard qui va rejoindre Léo, Michael, Tania, Fifi, Vlad et tous les autres. N’oublie pas de saluer Edmée pour moi. Bon voyage à toi, ami ! Tu nous laisses orphelins. Je pense fort à ta famille, de sang et de coeur. Adieu. DVDM

En une, Richard déclammant Léo ©Jean Barak

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Sur Richard, tout a déjà été dit en l’espace de quelques heures : sa générosité, sa gentillesse, sa bienveillance, sa disponibilité, sa sincérité et son amour de l’autre ont été à juste titre soulignés. Son engagement, sa passion, sa fougue de saltimbanque ont été largement égrénées au fil des publications sur les réseaux sociaux. Alors que dire de plus sur l’Homme qui a eu un courage et une audace folle de créer un théâtre digne de ce nom, un Grand théâtre, en plein coeur du quartier le plus déshérité d’Europe? Peu de choses ou plutôt si, une chose qui me tient à coeur de relater.

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Richard dans ses jeunes années ©DR

Il y a un peu plus de 20 ans, j’avais à peine plus de 25 ans, voire 26 ans. Je débutais en tant que critique culturelle dans un osbcur petit média, j’étais la plus jeune de tous et toutes, un bébé quoi !, mais Richard et Sergio m’ont toujours accueillie avec enthousiasme et bienveillance. Un beau jour, alors que l’idée de créer une Revue de Théâtre où la critique – la Vraie, pas le j’aime, j’aime pas qu’on lit partout – tiendrait la place principale – avec des papiers excédant de loin en nombre de caractères le feuillet traditionnel ou l’entrefilet – commençait à émerger dans ma tête, Sergio à qui j’en avais parlé, m’a dit « Va voir Richard et parle-lui de ton projet. Je suis sûr qu’il sera intéressé. » 

Me voilà donc, avec ma gueule enfarinée de Bébé, face à Richard. Il aurait pu être mon grand-père et insitait pour que je le tutoie. Je lui présente mon projet et la maquette que j’avais créée de mes petites mains. Il m’a écoutée avec attention avant de me féliciter de cette initiative, folle mais enthousiasmante. A cette époque, il n’existait pas de revue de critique de théâtre à proprement parler. Puis, lui, de me dire : « si tu as besoin d’un bureau pour ta revue, tu es ici chez toi. » Cette petite phrase est depuis restée gravée dans ma mémoire. Et même s’il m’arrivait d’égratigner toujours avec bienveillance un spectacle dont la mise en scène et la direction d’acteur n’étaient pas abouties, il respectait mes arguments, me disant « ce que tu écris, ça, c’est de la critique » au sens noble du terme. Récemment, il m’a dit que je devais me mettre à la mise en scène, un jour peut-être !

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Richard et Martinette ©DVDM

Ce souvenir d’un Richard humain et humaniste, fraternel et simple, amoureux des animaux, restera à jamais dans mon coeur. J’ai vu naître sa chatte, Martinette, dans le petite cour jouxtant le tout petit théâtre en bas des escaliers menant aux bureaux. J’ai connu Liberté quand il l’a reccueillie, toute maigre mais si douce. Je l’ai vu nourrir les oiseaux tous les jours à 15h. Et je ne parle pas de l’homme de théâtre dont la voix hypnotique clamait avec une verve sans pareille les poèmes et textes de son ami Léo. Ni de son jeu théâtral tant sa présence suffisait pour qu’il devienne personnage, ou clown.

Sa disparition est un double choc. Elle intervient 14 ans après le décès d’une autre figure du théâtre que j’aimais tant, Edmée Santy. Oui, Edmée qui avait inauguré en grande pompe le Toursky à sa création. Edmée qui fut la marraine de ma Revue jusqu’à la fin. Edmée et ses coups de coeurs, ses coups de griffe. Edmée, qui m’a tout appris du métier. Et aujourd’hui, Richard qui fut le premier soutien de ma Revue. Richard qui va rejoindre Léo, Michael, Tania, Fifi, Vlad et tous les autres. N’oublie pas de saluer Edmée pour moi. Bon voyage à toi, ami ! Tu nous laisses orphelins. Je pense fort à ta famille, de sang et de coeur. Adieu. DVDM

En une, Richard déclammant Léo ©Jean Barak

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Sur Richard, tout a déjà été dit en l’espace de quelques heures : sa générosité, sa gentillesse, sa bienveillance, sa disponibilité, sa sincérité et son amour de l’autre ont été à juste titre soulignés. Son engagement, sa passion, sa fougue de saltimbanque ont été largement égrénées au fil des publications sur les réseaux sociaux. Alors que dire de plus sur l’Homme qui a eu un courage et une audace folle de créer un théâtre digne de ce nom, un Grand théâtre, en plein coeur du quartier le plus déshérité d’Europe? Peu de choses ou plutôt si, une chose qui me tient à coeur de relater.

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Richard dans ses jeunes années ©DR

Il y a un peu plus de 20 ans, j’avais à peine plus de 25 ans, voire 26 ans. Je débutais en tant que critique culturelle dans un osbcur petit média, j’étais la plus jeune de tous et toutes, un bébé quoi !, mais Richard et Sergio m’ont toujours accueillie avec enthousiasme et bienveillance. Un beau jour, alors que l’idée de créer une Revue de Théâtre où la critique – la Vraie, pas le j’aime, j’aime pas qu’on lit partout – tiendrait la place principale – avec des papiers excédant de loin en nombre de caractères le feuillet traditionnel ou l’entrefilet – commençait à émerger dans ma tête, Sergio à qui j’en avais parlé, m’a dit « Va voir Richard et parle-lui de ton projet. Je suis sûr qu’il sera intéressé. » 

Me voilà donc, avec ma gueule enfarinée de Bébé, face à Richard. Il aurait pu être mon grand-père et insitait pour que je le tutoie. Je lui présente mon projet et la maquette que j’avais créée de mes petites mains. Il m’a écoutée avec attention avant de me féliciter de cette initiative, folle mais enthousiasmante. A cette époque, il n’existait pas de revue de critique de théâtre à proprement parler. Puis, lui, de me dire : « si tu as besoin d’un bureau pour ta revue, tu es ici chez toi. » Cette petite phrase est depuis restée gravée dans ma mémoire. Et même s’il m’arrivait d’égratigner toujours avec bienveillance un spectacle dont la mise en scène et la direction d’acteur n’étaient pas abouties, il respectait mes arguments, me disant « ce que tu écris, ça, c’est de la critique » au sens noble du terme. Récemment, il m’a dit que je devais me mettre à la mise en scène, un jour peut-être !

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Richard et Martinette ©DVDM

Ce souvenir d’un Richard humain et humaniste, fraternel et simple, amoureux des animaux, restera à jamais dans mon coeur. J’ai vu naître sa chatte, Martinette, dans le petite cour jouxtant le tout petit théâtre en bas des escaliers menant aux bureaux. J’ai connu Liberté quand il l’a reccueillie, toute maigre mais si douce. Je l’ai vu nourrir les oiseaux tous les jours à 15h. Et je ne parle pas de l’homme de théâtre dont la voix hypnotique clamait avec une verve sans pareille les poèmes et textes de son ami Léo. Ni de son jeu théâtral tant sa présence suffisait pour qu’il devienne personnage, ou clown.

Sa disparition est un double choc. Elle intervient 14 ans après le décès d’une autre figure du théâtre que j’aimais tant, Edmée Santy. Oui, Edmée qui avait inauguré en grande pompe le Toursky à sa création. Edmée qui fut la marraine de ma Revue jusqu’à la fin. Edmée et ses coups de coeurs, ses coups de griffe. Edmée, qui m’a tout appris du métier. Et aujourd’hui, Richard qui fut le premier soutien de ma Revue. Richard qui va rejoindre Léo, Michael, Tania, Fifi, Vlad et tous les autres. N’oublie pas de saluer Edmée pour moi. Bon voyage à toi, ami ! Tu nous laisses orphelins. Je pense fort à ta famille, de sang et de coeur. Adieu. DVDM

En une, Richard déclammant Léo ©Jean Barak