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LUMIERE! LE CINEMA INVENTE…

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Au Palais Lumière d’Evian, jusqu’au 3 Janvier 2021

Après le Grand Palais à Paris, en 2015, la Cinémathèque de Bologne en 2016, le musée des Confluences à Lyon en 2017, le Palais Lumière d’Evian accueille une grande exposition consacrée aux pionniers du cinéma, les frères Louis et  Auguste Lumière, et à leurs inventions dans le domaine de l’image.

Du programme de la première séance publique du cinématographe à la diffusion des nombreux films documentaires, de la maquette du site des usines Lumière aux appareils optiques du XIXème siècle(Thaumatrope, Praxinoscope, Kinétoscope), entre affiches, autochrones, vues panoramiques ou en relief, le visiteur est plongé au coeur de la créativité des Lumière.

L’exposition nous montre qu’après les prouesses techniques, les ingénieurs deviennent les fondateurs d’une pratique artistique qui révolutionne notre vision du monde, en inventant des sujets ou en se posant des questions de mise en scène. On revoit, comme il se doit, les premières prises de vues: « L’arroseur arrosé », « La sortie des usines Lumière », « L’entrée du train en gare de La Ciotat », et d’autres films qui témoignent de la vie quotidienne de l’époque ou qui offrent un regard inédit sur des pays lointains.

De telle sorte qu’à l’heure du numérique qui a considérablement transformé les systèmes de filmage, de projection et de consommation des images, on constate que ces films constituent la véritable genèse de l’écriture cinématographique.
                                                                                                 Philippe Oualid

En Une: 2ème affiche Cinématographe par Auzolle 1896

Des spectacles, oui, mais sans public et filmés s’il vous plaît !

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Vers une mise à mort du spectacle vivant déjà exsangue…

Demander aux artistes du spectacle vivant, notamment aux comédiens, de retrouver le chemin des théâtres pour y répéter leur création afin de proposer une captation filmée du résultat final sans public révèle une méconnaissance incroyable de l’essence même du théâtre qui est d’être joué en live et vu par un public in situ : les artistes se nourrissent des réactions du public indispensables à la vie même d’une création théâtrale. Le retour public est un élément fondamental d’une création, chaque artiste le dit. Et le théâtre, c’est ce partage des émotions entre des spectateurs et des artistes, entre la salle et la scène. Sa magie. Sa fragilité. Sa beauté. Sans public, point de théâtre ou de spectacle vivant, en attestent les comédiens qui ayant connu des salles où le public était rare et clairsemé ne peuvent que confier la difficulté qu’il y a à jouer.

C’est également une profonde ignorance du travail des acteurs du spectacle vivant et du fonctionnement du processus de création : si les répétitions doivent intégrer les mesures de distanciation et respecter les règles sanitaires édictées par les pontes de la médecine, voire celles qui ont été préconisées dans le rapport rendu à AUDIENS par le professeur François Bricaire, il sera bien difficile aux comédiens –en dehors des seuls en scène ou des duos interprétés par des couples de comédiens à la ville– de pouvoir répéter aisément. En effet, comme le précise le rapport, soit il est nécessaire d’avoir un mètre de distance entre chaque comédien (ce qui est un minimum quand on sait qu’un comédien en projetant sa voix peut postillonner jusqu’au premier rang dans une salle de spectacle), soit il est obligatoire de tester les artistes afin de savoir s’ils sont ou non porteurs du virus (à savoir qui paiera les tests quotidiens, pas de réponse). Ce qui  est pour le jeu théâtral un non-sens total car cela dénature le travail des artistes quand on sait que la proximité est une composante essentielle dans le processus de création théâtrale.

Il est également dit dans le rapport précité qu’il faut adapter la mise en scène à ces contraintes sanitaires : c’est un casse-tête supplémentaire pour le metteur en scène qui doit imaginer des scènes où les comédiens ne se rencontrent pas, inimaginable quand on monte une pièce de théâtre classique ou un boulevard. Il faudrait tout réécrire quitte à dénaturer le texte théâtral et en trahir son auteur. Pour certaines pièces contemporaines, la contrainte peut être moindre. Imaginons un metteur en scène qui relève ce défi, quel sera le résultat artistique de cette mise en scène contrainte ? Des comédiens jouant chacun à un bord du plateau, s’agitant à bonne distance les uns des autres ou mieux encore enfermés dans des cages en verre, criant leur texte ou le susurrant au micro, à l’image des stripteaseuses en vitrine dans certains sex-shops d’Europe du Nord ? Cela s’est déjà fait et cela s’appelle le théâtre expérimental : tous les comédiens et metteurs en scène auront-ils comme unique choix que de s’engouffrer dans cette brèche théâtrale qui n’attire que peu de curieux et rebute les amateurs de théâtre populaire ? Osons espérer que les autres formes théâtrales survivront à ces mises en scènes contraintes sinon on assisterait à une uniformisation et standardisation de l’art théâtral dont la magnificence réside en sa très grande diversité de genres.

Pour en revenir aux préconisations du Président Macron distillées lors de son entretien du 6 mai, capter un spectacle pour une diffusion TV ou internet nécessite des moyens humains et matériels couteux. Les prises de vue et le montage requièrent des besoins en matériels et logiciels de qualité sans parler de la présence d’un professionnel qualifié. La diffusion en streaming sur une plateforme ou un site internet nécessite également une bande passante pouvant absorber les flux des visionnages et la sécuriser… Tout cela a un coût et qui paiera la facture de ce surcoût ? Les petites compagnies n’en auront pas les moyens : elles peinent déjà à proposer des teasers acceptables à moindre coût. Seules les compagnies aux reins plus solides pourront faire appel à des vidéastes pour ce travail mais le rendu ne pourra jamais rendre la fragilité du jeu en live, ce qui fait que chaque représentation est unique et que nous pouvons aller voir plusieurs fois le même spectacle sans s’ennuyer. Le spectacle vivant en offrant ainsi sa matière vivante à la caméra pour devenir objet cinématographique signera son arrêt de mort sachant que nous ne jouons pas de la même façon au théâtre qu’au cinéma, que la mise à la scène est également différemment pensée au regard du temps et de l’espace de jeu : cette délicate et complexe mise en boite de l’art théâtral n’a-t-elle pas déjà été mise en lumière par Lars Von Trier dans Dogville où dans un décor tout théâtral et misant sur jeu théâtralisé -expérience par ailleurs non renouvelée-, il proposait un film au rendu déroutant ? Ainsi, les comédiens et metteurs en scène devront s’improviser acteurs et réalisateurs, le théâtre en devant ciné-théâtre perdra alors son âme et nous assisterons à la mort de cet art millénaire qu’est le spectacle vivant.

Autre conséquence, le public ne se rendra plus en salle pour aller voir du théâtre : déjà qu’il lui était difficile de pousser la porte d’un lieu de spectacle vivant par crainte que ce ne soit pas pour lui, ce phénomène risque d’aggraver le rapport du public au théâtre tout comme la mise en place du streaming et de la VOD a vidé les salles de cinéma en son temps. Ce sera le règne affirmé du tout écran, du chacun chez soi, du consommateur passif qui zappera d’une proposition à l’autre, sans réellement porter son attention sur les enjeux de chaque création, leurs questionnements.  Avec une telle proposition, les théâtres en sus des contraintes sanitaires qui limitent drastiquement leur ouverture (une salle de 50 places ne pourrait accueillir qu’au maximum 10 spectateurs, ce qui obligerait les compagnies à jouer 5 fois d’affilée pour espérer une recette honnête et multiplierait par 5 le coût technique du spectacle pour le théâtre l’accueillant) ne vont pas retrouver leur public avant bien longtemps.

 Quelles vont être les aides et solutions concrètes apportées par le gouvernement pour sauver la culture en dehors des aides annoncées au monde du cinéma et de l’allongement d’un an des droits des intermittents –obtenu non sans pression ? Peu de réponses satisfaisantes ont été données par le Président aux demandes du milieu culturel : envoyer les artistes à l’école (la bonne blague quand on sait que cela existe déjà depuis longtemps et n’est pas compté dans le calcul des droits), voire en colonie de vacances (à ceux qui ne sont pas titulaires du BAFA, passer votre chemin), leur demander de chercher des nouveaux publics (mais ne le font-ils déjà pas dans les cités, auprès des publics défavorisés,  éloignés de la culture?), passer des commandes publiques aux jeunes artistes (sous-entendu de moins de 30 ans) etc…

Des annonces desquelles sont oubliés les artistes précaires sans statut, les primo-entrant qui n’ont pas encore fait leurs heures pour bénéficier du statut, les petites structures et petits lieux oubliés des DRAC qui méconsidèrent leur travail et ne les comptabilisent pas leurs jolis tableaux Excel, tous ceux qui n’ont pas de subventions ou si peu et qui ne vivent que grâce aux cours de théâtre qu’ils donnent à des centaines de jeunes amateurs,  ceux-là ont perdu leur unique source de revenu et que leur dit-on ? On aidera tout le monde, bien sûr mais réinventez le spectacle vivant, réinventez des formes de travail nouvelles, réinventez-vous ! De là à ce que les artistes soient amenés comme à l’époque de la Chine de Mao à aller dans les champs ramasser les patates ou aller à l’usine dans une chaine d’assemblage, nous n’en sommes pas loin du tout quand on sait que de nombreux artistes pour subsister et continuer leur art contraint sont déjà amenés à accepter un travail alimentaire.

 Alors, oui, il y a des gens qui ne vivent pas de leur passion et/ou envient le statut des intermittents (ces privilégiés), nombreux sont ceux qui n’ont que faire de la culture, ceux-là même qui pourtant consomment séries TV sur séries TV (rappelons leur que ces séries sont le fruit du travail d’artistes qui sans ce statut les protégeant ne pourraient leur offrir ces séries qu’ils aiment tant), ils se moquent de l’avenir de la culture qui ne leur parait pas essentielle. D’ailleurs qui serions-nous pour les en blâmer ? « A chacun sa vérité » disait Pirandello. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » professait Pascal. Certes, nous ne voyons que ce que nous voulons bien voir en fonction de nos petits intérêts égoïstes et la culture si vitale pour les acteurs de la culture ne fédère qu’un groupe restreint d’afficionados et de passionnés en comparaison avec d’autres secteurs d’activité bien plus plébiscités par le grand public. Mais c’est oublier qu’en tant que secteur d’activité la culture représente 2.3% du PIB (47 milliards d’euro grosso modo en 2018) et plusieurs centaines de milliers d’emplois directs (un peu moins de 700 000 en 2017)*, ce qui est tout de même non négligeable.

Qu’attend donc le gouvernement pour proposer, en plus d’une aide d’urgence substantielle, des solutions concrètes ainsi qu’un planning d’action à moyen et long terme afin de rassurer tous les acteurs de la culture ? A défaut, ce ne sera pas seulement une année blanche pour les intermittents mais surtout une année noire pour tous les acteurs culturels et tous les métiers qui profitent de cette manne de consommateurs qu’elle draine dans son sillon ! Diane Vandermolina

*Source : ministère de la culture.  D’autres sources chiffrent les emplois directs à 1 million 400 000.

Image de Une: masque tombé/getty images/photo libre de droit

Des temps d’incertitude (II)

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FESTIVALS ET CULTURE 

À l’occasion de l’audition en visioconférence de Franck RIESTER, Ministre de la Culture, le jeudi 16 avril, la Commission de la Culture et de la Communication du Sénat a interrogé le Ministre sur la situation du secteur des industries culturelles, largement sinistré par la crise du covid19, et la réponse qu’il compte apporter au secteur, en particulier les artistes intermittents du spectacle ou non, et les artistes-auteurs. Elle a également pressé le Ministre à répondre aux interrogations concernant les modalités de soutien aux festivals d’Eté contraints d’annuler leur programmation ainsi que l’éclaircissement de ses propos entendus le matin même sur France Inter sur le maintien possible des petits festivals.

 

Eléments de réponse du Ministre de la Culture développés lors de son audition par le Sénat

 

Sur les intermittents du spectacle et les artistes auteurs

Le Ministre a annoncé une prolongation des droits des intermittents à partir du 1er mars jusqu’à minima le 31 mai – voire jusqu’au 31 juillet selon certaines sources- avec un allongement de la période de référence à maxima de 5 mois pour l’ouverture des droits. Cependant, « la question du report de la date anniversaire d’un an » demandé par les syndicats pour permettre aux intermittents de faire face aux incertitudes de la sortie de la crise –il est évident que l’activité culturelle ne reprendra pas de sitôt et que les intermittents vont connaître une longue période de vache maigre, les difficultés économiques que subissent de plein fouet les structures culturelles et organisateurs d’événements les embauchant vont se répercuter à tous les niveaux- « n’est pas à l’ordre du jour » a tenu à préciser le Ministre. Ce qui ne va pas manquer de faire bondir les concernés qui réclament d’ors et déjà de reconduire automatiquement les droits des intermittents d’une année en se basant sur les déclarations de 2019.

Néanmoins, souhaitant ne laisser personne sur le bord de la route, « il faut s’occuper de ceux qui ne rentrent pas dans les cases » comme il l’a répété plusieurs reprises, il a tenu à préciser que le Ministère de la Culture en lien avec Audiens est en cours de création d’un fond de professionnalisation spécifique pour les artistes qui n’ont pu parvenir à ouvrir leurs droits au régime spécifique des intermittents avant la crise du Covid19. Les modalités d’accès à ce fond de solidarité seront détaillées ultérieurement dès qu’il sera finalisé.

Les artistes auteurs sont quant à eux éligibles au fond de solidarité spécifique mis en place par le Ministère de l’Economie et peuvent en faire la demande sur le site de la DGFIP : conscient des difficultés techniques qu’ils rencontrent pour finaliser leur demande sur le site, tout va être mis en œuvre pour que tout soit opérationnel au plus tôt. Cependant, il serait également de bon aloi que « cette crise permette enfin d’avancer sur le statut des artistes‑auteurs ou la structuration de certaines filières, à l’instar de celle des arts visuels » pour reprendre les mots de la présidente du Sénat, Catherine MORIN-DESAILLY.

« La commission du Sénat sera très attentive à ce que nul ne soit exclu pour des raisons tenant aux spécificités d’une profession au statut duquel il est désormais impératif de travailler » insiste-t-elle. 

 

Sur la question des structures culturelles

Afin de soutenir les théâtres privés non subventionnés de France, un plan de soutien est en élaboration avec l’ASTP (l’association pour le soutien du théâtre privé) entre autres partenaires dans la mesure où souligne le Ministre, « ce plan de soutien doit bénéficier à tous les théâtres privés français et non aux seuls théâtres parisiens. Il sera doté de 5 millions d’euros. »

Il a confirmé que « les associations culturelles subventionnées pouvaient également cumuler demande de chômage partiel et subventions publiques ».

Des annonces ont certes été faites ce jour mais les modalités concrètes de répartition des crédits du fonds d’urgence entre les différentes structures et professionnels ainsi que l’agenda de mise en place de l’action de soutien aux théâtres privés ou encore aux professionnels non intermittents n’ont pas été réellement abordées ce jour.

 

Sur les festivals

Le Ministre de la Culture a insisté sur la nécessité de travailler en coordination avec les représentants des DRAC (une personne dédiée à la question des festivals a été nommée, ndlr), les préfets et les élus de terrain afin de faire remonter les besoins et étudier la faisabilité ou non des festivals au-delà de la mi‑juillet au cas par cas:  « Il serait plus facile de tout annuler jusqu’à la fin août mais nous préférons éviter d’imposer une solution unilatérale et privilégier le cas par cas pour le maintien ou non des festivals de petites tailles en prenant en compte les spécificités du terrain » assume-t-il, se présentant en chantre de la décentralisation.

Si la sécurité sanitaire du public est assurée, avec distanciation sociale, port du masque et mise à disposition de gel hydro-alcoolique, il explique qu’un « festival avec un musicien sur scène et 50 spectateurs » pourrait être maintenu dès le 11 mai. Son exemple n’a pas manqué par la suite de faire rire jaune le monde culturel et d’attiser les foudres et moqueries du milieu. « La sécurité sanitaire est ma première obsession ; la seconde est l’accompagnement des acteurs culturels pour permettre aux artistes de retrouver leur public » justifie-t-il. Encore faut-il que le public soit au rendez-vous et que des dates soient avancées.

Car son choix du cas par cas et les incertitudes engendrées « risquent de placer les organisateurs de festivals, dont l’équilibre économique est déjà souvent difficile à atteindre, dans des situations impossibles : il ne répond en aucun cas aux attentes de clarifications actuelles » préviennent à juste titre les sénateurs.

 

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Attentes et inquiétudes du monde de la Culture portées par la voix des sénateurs de la commission qui insistent sur l’urgence de réponses concrètes

 

En sa qualité de présidente de la commission culture et communication du Sénat, Catherine MORIN-DESAILLY a indiqué que la commission attendait maintenant la présentation du grand plan de soutien à la culture, qui doit offrir à tous les acteurs du secteur « de réelles perspectives non seulement d’aide pour passer ce cap difficile mais également d’avenir, afin de permettre au secteur non seulement de survivre, mais également de se projeter, d’anticiper et de continuer à créer. Les acteurs culturels demandent à pouvoir anticiper leurs décisions, quitte à devoir s’adapter pour s’organiser. Ils ont besoin de décisions de la part du Gouvernement », continue-t-elle en faisant référence à la préparation de la saison 2020/2021 à venir.

En effet, « La crise sanitaire frappe durement le monde culturel*. Sans aide suffisamment forte, les répercussions dans de nombreux autres domaines de la vie économique et sociale seront immenses, tant la culture est un vecteur de développement économique, de cohésion sociale et d’attractivité des territoires » a-t-elle souligné. Les mesures sectorielles déjà mises en place doivent être étoffées.

C’est aussi ce qu’attendent tous les acteurs culturels : une vision à long terme pour redresser tout un secteur déjà fragile, qui plus est grandement impacté par l’augmentation des coûts de sécurité depuis les attentats de 2015, aujourd’hui lourdement touché par la crise sanitaire.

 

Nous conclurons par les mots de la présidente du Sénat : « Il faut à la fois un plan d’urgence pour sauvegarder les emplois et soutenir les structures les plus fragiles et penser d’emblée un véritable plan de relance pour faciliter la reprise de l’activité, faute de quoi les dégâts pourraient être considérables ». Voire potentiellement irréversibles, rajouterons-nous. Diane Vandermolina

*590 millions de pertes pour le spectacle vivant et 37900 emplois menacés, estimation du Prodiss, le syndicat de professionnels de l’art. http://www.prodiss.org/fr/actualites/2020/03/spectacle-vivant-prive-590-meu-de-pertes-ca-37-900-emplois-menaces [7]

Image de Une et d’illustration (livre blanc ouvert) : photo libre de droit/source: Gettyimages

Annulations en série!

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Les dernières fois que de grands événements avaient été annulés, ou encore les rassemblements limités, c’était lors de la grande grève des intermittents du spectacle en 2003 pour les premiers puis lors des attentats de 2015 pour les seconds avec l’instauration de l’Etat d’urgence.

Aujourd’hui, partout en France, depuis le 13 mars 2020, ont été purement et simplement annulés, voire pour les plus chanceux reportés, tous les rassemblements regroupant plus de 100 personnes (personnel des salles inclus) : la plupart des structures culturelles (Friche, Criée, Opéra, Gymnase, Zef, Toursky, Mucem, Dock des Suds…) sont fermées au public à l’exception des petites salles (jauge inférieure à 100 places) qui pour certaines, faute de public, annulent leur représentation à l’image du festival des petits écolos du Divadlo (initialement prévu ce week-end du 13 au 15 mars) et de certains cinémas qui à l’instar du Prado à Marseille ont fortement réduit la jauge de leurs salles pour qu’entre deux spectateurs soit respectée une distance de sécurité (ici un fauteuil) avec mis à disposition de gels pour se nettoyer les mains. Les festivals sont également annulés. Citons ici le Festival de Pâques, le Festival Russe, voire encore le Babel Minots : pour ce dernier, notons le report des 3 créations proposées avec les enfants à une date ultérieure.

Ces annulations de dates en cascade sont sources d’inquiétudes légitimes pour les intermittents du spectacle : ils craignent de ne pouvoir renouveler leur droit, ne pouvant effectuer les heures nécessaires au maintien de leur statut. Car, la période printanière est une période faste pour de nombreux artistes avec l’ouverture de la saison des festivals. Ils demandent à juste titre par l’intermédiaire des syndicats que soit reportée la date anniversaire de leur renouvellement. Espérons que le gouvernement et que les caisses dont dépendent les intermittents soient attentifs à ces demandes légitimes quand nous savons que les salariés et les entreprises du privé vont pouvoir bénéficier de mesures exceptionnelles.

Sachant que cette situation s’inscrit dans un temps relativement long, un mois, peut être deux, qu’elle va hélas durement impacter le monde du spectacle déjà fragile à plusieurs égards, il faudra véritablement réfléchir à la mise en place de politiques culturelles dignes de ce nom. Car en cette période troublée par le coronavirus, il est urgent de rester solidaires les uns des autres. DVDM

Rencontre avec Kyle Eastwood pour la sortie de son album Cinematic

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Une tournée française et un passage obligé par Marseille, berceau du Jazz

Kyle Eastwood, musicien de jazz, compositeur de B.O. de films, se produira en Quintet au théâtre de la Criée le 12 novembre, invité dans le cadre de Jazz sur la ville par le Marseille Jazz des 5 continents. Son dernier album Cinematic, sorti le 8 novembre, est une déclaration d’amour faite au Cinéma.

Élégamment mis et avenant, le pas assuré et la main ferme, le jazzman à la cinquantaine grisonnante parcourt le monde depuis une vingtaine d’années. Déjà venu à Marseille à plusieurs reprises, c’est la seconde fois que le festival de Jazz des 5 continents l’invite à se produire dans notre ville qui, par son énergie, son côté pratique et « funky » lui rappelle New York.

Né dans une famille de mélomanes éclairés, il s’est très tôt pris de passion pour le Jazz. Acteur pendant sa jeunesse dans quelques films de son père, Clint, il n’a pas souhaité embrassé la carrière de comédien ni de réalisateur à l’instar de ses frères et sœurs. Car la musique est sa première passion.

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Kyle Eastwood – crédit photo JEROME BONNET

Il aime évidemment le cinéma puisqu’il a composé plusieurs bandes originales de films : citons ici Gran Torino dont il a concocté une interprétation plus jazzy pour son album, proposée en instrumental et en version chantée par Hugh Coleman.

C’est son amour pour le 7ème art qui l’a poussé à réaliser Cinematic. Il y propose des versions réarrangées de morceaux très connus (la Panthère Rose, un classique chez les jazzmen) mais également de morceaux plus confidentiels de compositeurs reconnus (The Eiger sanction de John Williams, par exemple).

Son hommage aux compositeurs de musique de films parcourt les époques, les genres et les pays : de Charade à Skyfall, en passant par Per le antiche scale ou Unforgiven.

« Certains morceaux sont déjà très jazzy comme Taxi Driver ou Bullitt, que j’adore, d’autres ont été adaptés. J’ai repris Les moulins de mon cœur dans une version anglaise » précise-t-il quand on l’interroge sur les choix des titres.

Très influencé par le Hard Bop, un courant de jazz né dans les années 50, mêlant rythm and blues, blues et gospel (dont les représentants sont John Coltrane et Miles Davis ou encore Herbie Hancock et Sonny Rollins), créé en réaction au « cool jazz », il aime le jazz pour les échappées improvisées qu’il offre au musicien.

Cela ne l’empêche pas d’apprécier des styles musicaux très éclectiques : Rock, R’N’B, Funk, Pop et musiques des années 70 ! Comme il aime à le dire « il y a la mauvaise et la bonne musique ». Diane Vandermolina

Retrouvez notre interview de Kyle Eastwood qui s’est prêté au jeu des questions/réponses avec gentillesse et humilité :

https://www.facebook.com/mprovence13/videos/2213947125571671/

Interview et vidéo: Diane Vandermolina

Il est en Tournée en France et au Portugal :

14 NOV.  au Théâtre Paul Eluard ((avec Quentin Collins, Andrew Mccormack, Brandon Allen) à 20h30 Bezons, France

 17 NOV. à La Casa da Música à 21h Porto, Portugal

18 NOV. à CASINO ESTORIL Salão Preto & Prata à 21h30 Estoril, Portugal

20 et 21 NOV. à Le Bal Blomet à 20h30 Paris, France

28 NOV.au Cultural Center The Family à 20h30 Landerneau, France

30 NOV. au CENTRE CULTUREL LE TRISKELL à 20h30 Pont L’abbé, France

05 DÉC. au THEATRE MUNICIPAL DE FONTAINEBLEAU (avec Eric Legnini, Dominique Fils-Aimé)

A 20h Fontainebleau, France

07 DÉC. au THEATRE MUNICIPAL DE FONTAINEBLEAU (avec Bloom, Raul Midon, Eric Legnini, Laurent COULONDRE, Jowee Omicil, Judi Jackson, X the Chef, Dominique Fils-Aimé) à 22h Fontainebleau, France

30 AVR. au Théâtre National de Nice à 20h Nice, France

14 MAI au Théâtre de Longjumeau à 20h Longjumeau, France

Plus d’infos sur http://www.kyleeastwood.com/ [9]

Une surprenante 6ème édition du Hero Festival Marseille

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Les 9 et 10 novembre dès le matin, le parc Chanot se parera de ses plus beaux atours aux couleurs des héros originaires d’Amérique, d’Asie et d’Europe.  Le Hero Festival revient pour la sixième année consécutive à Marseille pour le plus grand bonheur des aficionados de cosplay, mangas, comics, BD, héroïque fantaisie, jeux vidéo ; également pour le plaisir non dissimulé des nostalgiques la pop culture des années 80/90, ceux qui appartiennent à la génération du club Dorothée et de récréA2.

 

Un héros de manga mis à l’honneur

Cette édition en effet fait la part belle aux héros de notre enfance, en ces temps pas si lointains où les rares chaines publiques ou privées existantes diffusaient les mercredi après-midi toute une série de dessins animés inspirés de mangas japonais avec leurs héros et héroïnes aux grands yeux, l’épaisse chevelure au vent : parmi eux, le capitaine Albator, reconnaissable par la large cicatrice qui balafre son visage. Il figure par ailleurs au centre de la nouvelle affiche et pour cause, le graphiste qui depuis les débuts du festival a imaginé les affiches de chaque édition n’est autre que le dessinateur et coloriste de la BD Capitaine Albator « mémoires d’Arcadia » éditée aux éditions Kana dont le deuxième tome sort le 15 novembre. Jérôme Alquié, marseillais et fan du personnage, a été honoré par le créateur même du personnage Leiji Mastumoto : ce dernier a accepté qu’il réalise les trois tomes de cette aventure inédite du corsaire devant sauver la Terre de son invasion par les Sylvidres. Les amoureux du rebelle au grand cœur pourront se procurer en avant-première le deuxième tome de la trilogie avant sa sortie officielle et se le faire dédicacer par son auteur. Une exposition dédiée complètera l’événement autour du héros ainsi consacré. Jérôme Alquié y exposera sa collection personnelle : jouets de collection des années 78 à 80, vaisseaux métal de collection, figurines, livres et mangas d’époque…, une vitrine de Oniri Creations avec sa statue prévue pour 2020 ainsi que des pièces inédites de production (tableaux, recherches graphiques, dessins originaux) en rapport direct avec les tomes 1 et 2 de la BD actuelle.

A notre micro, Jérôme Alquié spécifie le processus mis en œuvre pour réaliser la Bande Dessinée autour du personnage culte d’Albator dont il conserve l’esprit originel tout en y ajoutant sa patte « frenchy ».

https://www.facebook.com/mprovence13/videos/546293216136954/

 

Au menu : Expositions inédites, concours, défilés, shows case et rencontres

Parmi les 12 expositions proposées, saluons celle consacrée au 11ème Doctor Who, le célèbre docteur de la série anglaise traversant le temps et l’espace dans son TARDIS aux allures de cabine téléphonique bleue pour sauver notre planète et dont les ennemis jurés sont les daleks, ces monstrueux robots exterminateurs d’espèces en tout genre. Harry Potter, Batman, Dragon Ball, Captain Kirk de Star Trek seront aussi de la fête et côtoieront une Scène de crime des séries policières américaines reconstituée pour l’occasion. Les invités (une centaine dont des auteurs de mangas, musiciens, doubleurs, youtubers …) proposeront des dédicaces -au cœur du village du livre pour les uns, sur leur stand pour les autres-, des rencontres et shows case, des démonstrations de catch américain, d’arts martiaux japonais et vietnamiens voire de combats médiévaux sur une des 5 scènes du Hero Festival (la multivers), également des initiations au jeu de rôle et à l’origami entre autres ateliers proposés aux visiteurs. Parmi les invités, citons trois guests stars : Luka Peros alias Marseille dans la série La Casa de Papel présent le samedi 9, Chantal Goya présente le dimanche 10 pour un Showcase et des rencontres avec le public ou encore Stanislav Yanevski alias Viktor Krum dans Harry Potter et la Coupe de Feu présent les 2 jours. 

A notre micro, Annabelle Fouques, co-créatrice du salon, présente les expositions phares de cette édition et détaille ses coups de cœur.

https://www.facebook.com/mprovence13/videos/1035377286816043/

 

Les Cosplayers, ces (autres) stars du Hero Festival

Entre deux tournois d’E-Sport ou concours de jeux vidéo, les curieux pourront assister au grand concours de Cosplay, le rendez-vous incontournable des cosplayers, organisé sur La Grande Scène, dimanche 10 novembre. Ce concours Cosplay est organisé et animé par BULLEJAPON dans 2 catégories : individuel et groupe. Le représentant de la Région Grand Sud sera sélectionné parmi les trois gagnants du Concours Cosplay du Dimanche et pourra ainsi participer à la finale de la Coupe de France de Cosplay à Toulouse en 2020. Notons que cette année, ce ne sont pas moins de 5 rassemblements de cosplayers qui sont organisés pendant le festival : le Rassemblement Casa de Papel samedi 10h près de la Régie Grande Scène animé par Mamzelle A.Cosplay et Saïgon ; le Rassemblement Star Wars samedi à 16h sur le Village Star Wars animé par la 501st Legion French Garrison et la Rebel Legion ; le Rassemblement Harry Potter samedi à 17h à l’Expo Baguettes et Sortilèges Hall 1 animé par Fhairy Cosplay FX, de son nom Sandrine Tagliavia, coiffeuse passionnée de cosplay et créatrice autodidacte de maquillages ; le Rassemblement Super Héros Marvel et DC Comics samedi à 17h à l’Expo Crime Scene US Hall 2 animé Ulquiorro Sama ; le Rassemblement Steampunk dimanche à 17h au Village Steampunk animé par Benjamin Blackflames et le Rassemblement Game of Thrones dimanche à 17h à la Ferme du Soleil dans le Village Médiéval animé par Daeny du Typhon Cosplay.

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Saluons ici la participation de tous les cosplayers présents pendant les deux jours au salon et dont les déguisements émerveillent chaque année les visiteurs. Les vraies stars du Hero Festival : ce sont eux, ces passionnés qui s’investissent -sans compter leur temps ni leur argent-  dans leur passion, et mettent l’ambiance : « ils font partie du spectacle à part entière » tient à souligner Annabelle Fouques (en photo ci-dessus entourée de Marc Lefèvre sur sa droite, de toute son équipe et des cosplayers présents à la conférence de presse).

« Un festival plus proche d’un festival de musique que d’une foire »

C’est ainsi que Marc Lefèvre, co-créateur du festival, définit le Hero Festival, à raison quand nous voyions le nombre incalculable d’animations proposées en deux jours. « Le Hero Festival est un élément de la culture pop et la pop culture entre maintenant dans les musées » citant l’exposition consacrée à Tolkien à la BNF cette année. « Le Hero, c’est un voyage inattendu qui commence à devenir attendu pour reprendre le titre du Hobbit » précise-t-il.  « Surprendre », c’est bien la volonté affichée par les créateurs du festival : chaque année ces derniers tentent de renouveler le contenu du salon, avec, en prime, de nombreux cadeaux offerts par les partenaires à gagner dont la dernière TWINGO.

In fine, le Hero, c’est plus de 20.000 m² d’exposition à explorer, 5 scènes, 100 invités et autant d’animations… Pendant 2 jours, plus de 45.000 Hero Festivaliers vont pouvoir se nourrir, au sens propre comme au figuré, des arts et traditions de chaque univers présentés (Amérique, Asie, Europe, Ludopolis). Alors, êtes-vous prêts à rejoindre le monde des Héros ? Diane Vandermolina

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Jouez et Gagnez des places !!!!

Jeu Hero Festival : qui est le personnage principal de l’affiche de cette édition du Hero Festival ? Envoyez votre réponse par mail à rmtfestival@gmail.com [17] avant le 8 novembre pour recevoir vos invitations en mentionnant en objet jeu hero 2019.

 Plus d’infos : www.herofestival.fr [18]

Tarifs un jour au choix : de 10€ (enfants 7 à 12 ans) à 15€ (plus de 13 ans et adultes)/Gratuit pour les moins de 7 ans/Tarif Famille : 42€ (2 adultes et 3 enfants)

PASS WE (1 visiteur): 25€/ week end + 60€/week end VIP 100€ /

Parc Chanot Hall 1 et 2 / 9 et 10 novembre de 9h30 à 19h

Crédit photo: DVDM

Université Populaire du Toursky: L’homéopathie en danger

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Salle comble le 19 septembre 2019 pour la première université populaire de la nouvelle saison du théâtre Toursky en pleine résistance, ‘HOMEOPATHIE, UNE AUTRE VOIE’.

 ‘La gratuité et l’ouverture à tous est le principe fondamental des universités populaires du Théâtre Toursky qui aspirent à renouer avec l’utopie et l’exigence d’une culture pour tous, qui soit vécue comme un vecteur de la construction de soi et d’une identité citoyenne. L’accès au savoir est essentiel et le Toursky le sait, implanté dans des quartiers populaires où il trace, depuis plus de quarante ans, des chemins de culture et ouvre grand ses portes. Rendre la culture et le savoir accessibles au plus grand nombre, une vocation originelle du Théâtre Toursky qui trouve son aboutissement toute l’année, au fil de sa programmation et de ces Universités populaires, moments de rencontres et de partages’.

La projection du film de William Suerinck, brillamment réalisé par Christophe Maizou et Christian Fienga, suivi d’un débat, a particulièrement intéressé le public. Ce film ‘’révèle l’essence de l’homéopathie, ses principes, ses liens étroits avec la nature et ses possibilités insoupçonnées sur l’ensemble des êtres vivants.

S’inscrivant dans l’actualité d’une polémique féroce opposant détracteurs et adeptes de l’homéopathie qui se comptent par centaines de millions aujourd’hui dans le monde, ‘HOMEOPAHTIE UNE AUTRE VOIE’ dévoilent des personnages –patients, éleveurs, agriculteurs, scientifiques, médecins, vétérinaires…- ayant une philosophie commune : soigner et se soigner en partageant de façon responsable les ressources humaines.’’

Le Docteur William Suerinck est médecin psychiatre, Homéopathe. Il bénéficie d’une expérience de plus de 25 ans auprès d’adultes, d’enfants et d’adolescents souffrant d’affections psychiatriques, à l’hôpital en tant que praticien hospitalier, aussi bien que dans le cadre d’une activité libérale en France. Le Docteur Suerinck favorise une pratique privilégiant l’approche globale et individualisée du patient grâce à l’homéopathie uniciste, utilisée comme alternative ou en complément de la thérapie conventionnelle. Cette pratique offre la possibilité, dans bien des cas, de soulager durablement les patients et de permettre alors une réduction mesurée de traitements psychotropes aux effets secondaires souvent mal tolérés.

Déremboursement programmé

Dès Janvier 2020 l’homéopathie ne sera plus remboursée qu’à 15 pour cent pour un arrêt total en 2021.

« L’homéopathie ne heurte pas la RATIONALITE, elle heurte la MATERIALITE »

Après avoir remercié Richard Martin, Directeur du Théâtre, et son équipe pour lui avoir ouvert les portes, William Suerinck rappelle que le théâtre Toursky est encore un des seuls lieux –trop rares- où la parole est libre. Mené par le Docteur William Suerinck entouré d’un vétérinaire homéopathe et d’un agriculteur –éleveur et de personnes compétentes, le débat éclaire l’assemblée sur la situation de l’homéopathie en France et en Europe. L’homéopathie. Ce film, nous dit-il, est ce film est le produit d’une volonté de tout un collectif patients médecins associations, mécènes. Une campagne ‘Homéo en danger’ et la mobilisation de tous a permis d’adresser plus de 14 000 courriers et faire entendre sa voix. Un million deux cent mille signatures ont été récoltées et plus de 130 élus se sont engagés à leurs côtés. Selon AHP France (association Homéo-Patients-France) dont le siège social se situe au Centre Socio-Culturel d’Endoume, 285 rue d’Endoume 13007 Marseille: ‘l’homéopathie est une expertise médicale qui traite le patient en agissant sur son terrain. C’est une approche qui considère le malade dans sa globalité et de ce fait, chaque traitement prescrit est individualisé en suivant le principe fondamental de la loi de similitude. Toutes les pathologies peuvent faire l’objet de traitement homéopathique, mais seul le médecin homéopathe formé décide de l’indication d’un traitement conventionnel ou homéopathique ou de la combinaison des deux méthodes. Les médicaments homéopathiques sont fabriqués à partir de souches issues d’éléments naturels minéraux, végétaux et biologiques. Leur préparation est effectuée par des laboratoires qui sont strictement contrôlés par des organismes officiels de santé (ANSM). L’homéopathie est sûre car les dilutions dynamisées sont issues de souches traçables et analysées ce qui élimine tout risque de communication virale ou non virale et n’entraîne aucun risque toxique.

HOMEOPATHIE, ENJEU DE SOCIETE, ENJEU DE SANTE PUBLIQUE

Le déremboursement de l’homéopathie touche sans contexte à la liberté individuelle des citoyens. Que l’on adhère ou pas à  ses principes, que l’on associe, comme le préconise les Homéopathes, allopathie et homéopathie, C’est un enjeu de société et de santé publique à ne surtout pas négliger. Au moment où le principe même de Sécurité Sociale est remis en cause, il est urgent et nécessaire de défendre nos droits en matière de santé. L’Homéopathie, plus respectueuse de la personne et du corps, moins onéreuse et aussi efficace, est un acteur significatif de cette santé publique en danger.

Danielle Dufour-Verna

Prochaine université populaire : Jeudi 3 octobre à 19h Théâtre Toursky Cycle ‘SOIN CULTURE ET DEMOCRATIE’ présenté par Roland Gori, Marie-José  Del Volgo et Richard Martin

Théâtre Toursky 16 passage Léo Ferré 13003 Marseille tél 04 91 02 58 35

95ème Foire Internationale de Marseille au Parc Chanot du 20 au 30 septembre 2019

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Silence, on tourne !

Gourmande, culturelle, sportive, internationale, la Foire de Marseille avec ses 40 pays invités venant des 5 continents fête ses 95 printemps et à l’occasion, elle a choisi de faire son cinéma en notre ville, terre d’accueil d’une multitude de tournages, le dernier en date étant celui du dernier film de Matt Damon, du côté du cours Julien.

Cette édition parrainée par Pierre François Martin-Laval fera la part belle au 7ème Art dans l’espace Cinéma Paradisio avec son plateau, son studio et son ciné : entre projections (proposées par le château de la Buzine et la région PACA), avant-premières et rencontres publiques (projection de deux épisodes inédits de PBLV le 22 septembre à 15h), des masterclass, des ateliers de castings organisés par l’agence In Light créée par Tamara Martin-Laval (les après-midi) et des ateliers de coaching, les cinéphiles ne bouderont pas leur plaisir, d’autant plus que l’atelier coaching ouvert à tous sera animé par Richard Guedj himself le 25 septembre (10h30 pour les 8-12 ans, 13h30 pour le 12-18 ans et 16h30 pour les adultes : candidatures à envoyer  avant le 23 septembre avec une vidéo de 15 s par email à pblv.ateliercoaching@gmail.com [28]). Richard Guedj jouera également des saynètes de films les 27 et 29 septembre à 20h30 sur le stand de la région PACA. L’occasion de le redécouvrir en tant que comédien !

Ce sera également une belle opportunité de découvrir l’envers du décor avec le cinéma l’Eden de la Ciotat, l’école Genimage de Stéphane Salord (qui propose des cursus bac+3 et masters ainsi que des stages axés sur la programmation de jeu vidéo ; l’animation, effets spéciaux et graphisme ou encore l’illustration, manga et BD, sachant que le manga recouvre un quart des lectures de livres dont 80% chez les jeunes), le Lycée Marie Curie pour l’animation 2D et le stop-motion (avec l’ouverture d’un DNAMADe équivalent à Bac+3), ou encore l’école Sophie Lecomte pour les maquillages (des ateliers et animations sont proposés tout le long de la foire). Un camion de doublage (concept venu outre-atlantique importé par le société Mont-Mars), une reconstitution du décor de PBLV (avec le fameux Bar le Mistral), un escape game autour du film il faut sauver le soldat Ryan proposé par cinescape, deux librairies éphémères et plusieurs expositions complètent le programme riche en surprises et en invités.

En parallèle, la Foire accueillera une cinquantaine de groupes de musique* qui se succèderont en journée (citons la venue de Venus en Mars le 24 à 15h à l’occasion de la journée des femmes ** et de Sovox, groupe de punk marseillais le 28) : de quoi attirer un visitorat plus jeune, objectif déclaré du PDG de la Safim, Loïc Fauchon. Nous retrouverons bien entendu la traditionnelle journée de l’Italie le 26 septembre et les deux nocturnes (avec un opéra urbain féérique le 21 proposé par la compagnie Teater Tol et un grand  feu d’artifice le 27). Côté nouveautés, ont été imaginés deux salons éphémères, le marché de mode vintage du 20 au 24 et le salon do it yourself du 26 au 30 septembre pour les amateurs du genre ainsi que deux soirées gourmandes  (26 et 28 septembre, entrée gratuite porte D) qui exciteront les papilles des curieux ! Notons, au Hall 5, la présence de GIMDIS, la société créée par Marc Gimenez, ancien de chez Ricard qui fera découvrir les produits du terroir (vins, charcuteries, fromages et autres mets à déguster) dont il a en charge la distribution. L’offre restauration étoffée accueille pour la seconde année consécutive un village de food-trucks et un beer-truck du côté des Halles Gourmandes.

 

En photo: De gauche à droite : Richard Guedj-directeur d’acteur PBLV, Stéphane Journiat-directeur commercial de la Safim, Loïc Fauchon- PDG de la Safim, Edelmire Navarro-chef de projet Mon p’tit DECAT, Marion Lhote- Formatrice Ecole de maquillage Sophie Lecomte, et Stéphanie Lallemant- agence Image Conseil (crédit photo: Sophie Vernet)

Les offres commerciales quant à elles tendent à se renouveler avec de nouveaux venus dans ses Halls dédiés à l’habitat, la maison, le meuble et déco, le ménager, la mode, l‘artisanat, le bien-être, la beauté, les arts divinatoires (avec la venue quotidienne d’un hypnotiseur entre autres animations) ; avec ses esplanades ou villages faisant la part belle aux pays invités (Tropiques, Corse, Arménie, Vietnam, Maroc…) et au sport, ainsi que ses allées, plus aérées, dédiées aux institutions, associations et services.  Ainsi après la Poste en 2018, cette année, sur l’esplanade 4, le badaud pourra venir à la rencontre des chefs de produits de Décathlon dans mon P’tit DECAT, un pop-up store éphémère où ils auront la possibilité d’essayer les nouveaux produits estampillés par la marque. Edelmire Navarro, chef de projet de mon p’tit DECAT, expliquait le jour de la conférence de presse que « si un produit Décathlon recueille moins de 3 étoiles sur 40 avis, il est retiré du marché », précisant que « pour le groupe, la satisfaction du client est prioritaire » d’où la création de ce décathlon mobile de proximité afin de recueillir les avis des consommateurs sur les nouveautés à venir dans les magasins dédiés.

« Toujours plus de temps forts, de nouveautés, de premières » : tel est donc le leitmotiv de la Foire de Marseille qui chaque année installe son village en plein cœur de ville. La vieille dame a encore de beaux jours devant elle : avec le rajeunissement de son visitorat et la multiplication des entrées gratuites (le coût de l’entrée étant souvent un frein pour les visiteurs), le clap de fin de son histoire n’a pas encore résonné! Diane Vandermolina

Retrouvez notre reportage sur la FIM

https://www.facebook.com/mprovence13/videos/1102012470008981/

Gagnez vos invitations pour la Foire de Marseille

Citez une nouveauté de la Foire. Envoyez votre réponse par email à rmtfestival@gmail.com [17] avec en objet JEU FIM 2019

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Informations pratiques

Plus d’infos sur : www.foiredemarseille.com [45] / tarifs de 5.50€ à 7507.50€/billet Foire/RTM combiné à 7€/gratuit pour les moins de 12 ans et personnes en situation de handicap.

* Pour les concerts, la SCÈNE MUSICALE se trouve au centre de l’esplanade 7 dédiée au secteur de la restauration (entrée porte D). 

**entrée gratuite pour les femmes ce jour. Pour les séniors, entrée gratuite, le 23 ; pour les demandeurs d’emploi, le 30 et tous les soirs de semaine (sauf le 27) dès 17h (afterwork) entrée libre pour tous !

CINE PLEIN AIR 2019

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Depuis le 10 juillet, ciné plein air bat son plein, avec la projection d’un large éventail d’œuvres cinématographiques en tout genre : courts métrages, films  d’animations, classiques, blockbusters ou encore films d’auteur et documentaires dans des lieux marseillais emblématiques et incontournables à l’image du MUCEM, du théâtre Silvain, de la Vieille Charité ou encore du Frioul. 

Cette 24ème édition est marquée par le seau de la fusion entre Cinémas du Sud et Tilt qui se sont associés afin de développer leur offre culturelle auprès d’un très large public, notamment les  élèves et collégiens, auxquels la nouvelle structure implantée en plein cœur de ville (sur le cours Joseph Thierry) offre un parcours d’éducation à l’image.  Delphine Camolli, secrétaire générale, et Vincent Thabourey, directeur général, ont ainsi présenté les différentes activités de la nouvelle structure qui regroupe 45 salles d’arts et d’essais en région.

Interview de Vincent THABOUREY sur les orientations de Cinémas du Sud/Tilt

https://www.facebook.com/mprovence13/videos/874414579607386/

L’invité d’honneur du ciné plein air, Gabriel Harel, est un jeune réalisateur marseillais dont le second court d’animation a été acheté par Canal + : dessinateur passionné de cinéma, son travail est inspiré par les grands films ayant marqué les générations de leur empreinte. Il est l’auteur des visuels de cette édition du ciné plein air. Son court métrage sélectionné à la quinzaine des réalisateurs de cannes « le nuit des sacs plastiques » est également à découvrir le 15 août à l’issue de la projection de King Kong au Mucem.

Interview de Gabriel Harel autour de son travail cinématographique

https://www.facebook.com/mprovence13/videos/482309045935202/

Ciné plein air s’achèvera le 27 septembre avec la projection du documentaire Le Léviathan à la Vieille Charité. En attendant la rentrée, ne manquez pas l’occasion de revoir gratuitement sur grand écran Volver, Croc Blanc, l’Aile ou la cuisse, la Ruée vers l’or ou encore le Satyricon ! A vos agendas, DVDM

Infos sur www.seances-speciales.fr [46]