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Art et Entreprise à Marseille…

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ARTISSIMA
3ème édition

DAN MU et le représentant d'AG2R [2]

DAN MU et le représentant d’AG2R

La CCIMP a accueilli le 3 décembre la troisième édition d’Artissima, une manifestation placée sous la direction de Martine Peyre (Cooked Marseille Design Studio). Artissima a pour objet de présenter des artistes ayant créés des œuvres à l’issue de résidences artistiques dans des entreprises, initiées par l’école supérieure des beaux arts de Marseille, dirigée par Jean Louis Connan, et l’UPE13, présidée par Stéphan Brousse. Bien entendu, il s’agit essentiellement d’œuvres relevant de l’art plastique quelle que soit la forme de la représentation (installation, peinture, photographie…). Comme le souligne Monsieur Pfister, cette coopération entre les entreprises et les artistes venant de différents pays du monde (parmi eux, une japonaise et une chinoise) est symptomatique de l’enthousiasme des chefs d’entreprises pour la culture, une preuve de leur engagement puisque les entreprises partenaires de l’opération ont pris en charge le bon déroulement des résidences et de la soirée. Ces ateliers de la méditerranée sont un des éléments phares de la candidature, rappelle Corinne Brenet, représentante de Mécènes du Sud. Elle révèle une stratégie de territoire associant culture et économie, dont l’objet est le rayonnement de Marseille Provence.

Cette soirée, qui a accueilli plus de 1500 invités, était intitulée Artissima On air, en référence à la fragilité de notre époque et au besoin de légèreté que nous avons en cette période de crise, explique Martine Peyre. D’où la scénographie composée de ballons éclairés par des gélatines aux couleurs de l’arc en ciel. Cette soirée où cohabitent les époques et les arts était l’occasion de découvrir le travail de l’ESBAM et son nouveau directeur dont la mission est de développer l’intégration du monde artistique au monde entrepreneurial, une mission de professionnalisation des jeunes artistes. D’où la collaboration avec de grandes entreprises, collaboration de laquelle naissent de beaux projets et un nouveau dialogue entre le monde de l’entreprise et le monde de l’art, trop souvent opposés. La liberté d’expression artistique et le regard que porte un artiste sur une entreprise offre à l’entreprise la possibilité de développer une interrogation nouvelle sur le travail en entreprise, un questionnement sur la notion de travail dans notre société. C’est le cas de la rencontre entre DAN MU, artiste d’origine chinoise formée à la peinture traditionnelle chinoise dont on aperçoit des réminiscences dans le travail qu’elle présente, notamment dans la figuration des paysages et l’utilisation de l’encre de chine noire, et l’entreprise AG2R, représentée par Gérard Berthomieu. De leur rencontre, est né un enrichissement mutuel tant dans l’acceptation du regard de l’autre que dans la reconnaissance de l’autre : l’art est, comme il le dit si bien, une voie royale pour le développement d’une entreprise.

Bien que nous ne soyons par forcément impressionnés par certaines des œuvres présentées qui correspondent à une mode artistique quelque peu trop envahissante en notre pays, et hélas, manquant fort d’originalité, ce type de manifestation a sa raison d’être et si elle permet à de jeunes artistes d’être reconnus et aidés dans leur recherche, alors pourquoi pas ? De toute façon, le monde artistique a en tous les temps eu besoin de mécènes et en ces temps de crise des subventions, plus encore… du moment que leur liberté reste une et indivisible. Nous saluerons donc les efforts de ces mécènes même si à mon gout, leur choix se porte trop souvent vers des objets artistiques un peu trop fashion ! DVDM

Si vous souhaitez en savoir plus sur Artissima et les entreprises/artistes ayant participé à l’opération, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de la CCIMP. Vous y retrouverez l’ensemble des manifestations organisées en ce lieu magnifique. Plus d’infos : http://www.ccimp.com/ccimp/notre_actualite [3]

Adopter un fauteuil de théâtre jusqu’en 2013?

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Telle est la nouvelle astuce trouvée par le directeur du pôle Acte et du GTP (alias Dominique Bluzet) pour trouver des fonds afin de pérenniser les actions de l’ASSAMI.

L’ASSAMI, Késako? L’association des amis et mécènes intelligents… Cette association, co-fondée par le Gymnase, jeu de paume, grand théâtre de provence et deux entreprises privées, citons la SARL du levant et la société Deloitte, a pour objet d’offrir des actions en faveur d’un public défavorisé ainsi que 600 places de spectacles par an aux publics empêchés pour reprendre l’expression aujourd’hui consacrée. Que représentent 600 places au regard, toutes jauges confondues, des trois théâtres? A vrai dire, pas grand chose… De même, n’existe-t-il pas un cahier des charges incitant les lieux culturels à développer des actions en faveur des publics n’ayant pas accès à la culture? En contre partie de quoi, des subventions leur sont allouées…

Nous ne rentrerons pas dans le détail des actions développées par l’ASSAMI, un coup d’oeil sur internet suffira à vous en faire une idée. Notons que le président de l’ASSAMI, Christian Garin a souligné qu’ils proposaient des spectacles spécialement conçus pour répondre aux attentes du public visé (ici les enfants). Ou comment sous couvert d’un discours se parant des valeurs humanitaires de solidarité, de partage, oeuvrant pour l’accessibilité de la culture et l’ouverture de la culture à tous, se camoufle un discours libéraliste de base: adapter l’offre à la demande… Bien qu’un spectacle jeune public obéisse à certaines règles (durée, pédagogie…), il ne faut pas confondre respect du public et démagogie pure et simple… Même si certaines des actions soutenues sont louables et justifiées, en soi très intéressantes, il ne faut pas que l’action de les soutenir soit un prétexte pour soulager sa conscience coupable de libéraliste…

Mais tel n’était pas l’objet de la rencontre organisée à la CCI ce mardi 24 novembre, il s’agissait de mettre aux enchères des fauteuils des trois théâtres (15 fauteuils vendus en moyenne 1400€ et portant chacun le chiffre treize, seul le rang faisait la différence et honnêtement, ils n’étaient pas fort bien situés) afin de collecter des fonds supplémentaires pour l’ASSAMI… Une mise aux enchères où chaque mécène sans être propriétaire du fauteuil aurait son nom sur le fauteuil jusqu’en 2013…

Une action limitée dans le temps alors que 2013 – au delà du feu d’artifice de spectacles proposés dont nous ne préjugerons pas de la qualité et que Monsieur Bluzet nous a, dans le détail, chiffrés avec, bien entendu, des grands noms de la scène française comme M à qui a été commandé l’écriture d’une symphonie et pour les amoureux de Camus, une foultitude de créations autour de son oeuvre- bref, MP2013 ne doit-il pas être le commencement d’une politique culturelle homogène de grande envergure afin d’assurer une pérennité de l’action culturelle sur le territoire?

Cette soirée, où les congratulations ont fusé de toute part pour féliciter le très « malin » Dominique Bluzet (qualifié ainsi à juste titre par la secrétaire de l’ASSAMI: on n’aura rarement vu  » un homme de culture » être un si excellent chef d’entreprise), a été quelque peu amusante: citons Monsieur Bluzet parlant de la difficulté de travailler avec la SNCF: « notre projet d’invention d’un voyage autour d’une oeuvre est difficile à mettre en place, la SNCF, ça ne se bouge pas facilement »… Autre parole croustillante en début de rencontre à l’attention des retardataires « hé ben, les retardataires, ils seront en retard »…

C’est sur cette petite note teintée d’un humour (que nous vous laissons le soin d’apprécier) que nous terminons notre compte rendu d’une rencontre présentant sous toutes ses coutures le projet du pôle théâtral dirigé par Dominique Bluzet pour 2013 et des spectacles, il va y en avoir un grand nombre à ne plus savoir où mettre la tête… Restera-t-il de la place pour tous les autres projets qui se bousculent au portillon de l’association Marseille Provence 2013? DVDM

Noël à Marseille

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Cette année, la ville de Marseille a redoublé d’efforts pour offrir aux Marseillais un Noël fourmillant de nouveautés et d’animations dans tous les quartiers de la ville, et principalement sur l’axe de la Canebière en partant du vieux port jusque sur les hauteurs délaissées de la Canebière… Car il y a urgence à revitaliser le haut de la canebière, insiste M. Menucci, maire du 1/7. Il est par ailleurs prévu nous apprend-il de travailler à la construction d’un cinéma afin de redynamiser ce secteur qui a fait fuir les santonniers ces dernières années et n’attire plus les commerçants depuis que la canebière est devenue une avenue où les banques ont remplaçé les bars et autres cafés d’antan…
Avant de vous annoncer le programme des réjouissances, découvrez quelques images des premiers jours du marché de Noël… ainsi que l’affiche nouvelle de la foire aux santons que chaque santonnier offre grâcieusement au visiteur…

Une bonne raison d’aller faire un petit saut sur la canebière en attendant les lancement des animations qui auront lieu jusqu’à Noël!!! DVDM

Cartooning for peace…

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Imaginative, libre, interrogative…

avec l'aimable autorisation de Plantu (c) DVDM

avec l'aimable autorisation de Plantu (c) DVDM

L’exposition  » dessine-moi la paix en Méditerranée « , organisée sous le haut parrainage de Kofi Annan, président d’honneur de la Fondation Cartooning for Peace, Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Jean Plantu, Dessinateur et Membre Fondateur de Cartooning for Peace, Isabelle Staes, Présidente du Club de la Presse Marseille-Provence-Alpes du Sud et Jean Kéhayan, Président d’honneur du Club de la Presse Marseille-Provence-Alpes du Sud, présente 135 dessins de presse sur l’actualité de l’espace méditerranéen jusqu’au samedi 31 octobre à l’Hôtel de Région, place Jules Guesde, Marseille.

Pour cette occasion, le Président de Région, Jean Kéhayan, Isabelle Staes et Jean Plantu étaient présents pour le vernissage de l’exposition, le jeudi 17 septembre.

avec l'aimable autorisation de Plantu (c) DVDM

avec l'aimable autorisation de Plantu (c) DVDM

Par l’audace des artistes présentés et la pertinence des sujets,  » Dessine-moi la paix en Méditerranée  » souhaite faciliter l’échange et le dialogue essentiels aux populations de cet espace commun.

Depuis 2006, des dessinateurs de presse du monde entier participent au projet  » Cartooning for Peace « , né de la rencontre entre le Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan et le dessinateur français Plantu. Par leurs illustrations, les artistes de la fondation  » Cartooning for Peace  » ont pour objectif de promouvoir la paix et la tolérance à travers le monde.

Les dessinateurs engagés dans ce projet souhaitent également mettre le dessin de presse et la caricature au service de la liberté d’expression, sans barrière linguistique. Originaires de Turquie, de France, d’Argentine et de nombreux autres pays, les dessinateurs de presse s’engagent pour promouvoir la paix et la liberté d’expression et organisent depuis 3 ans des expositions dans le monde entier.

La visite est libre et gratuite : les groupes doivent réserver en téléphonant au 04 91 57 52 78.

Mieux que des paroles, voici quelques images de dessins présentés à l’exposition interrogeant la paix dans le monde, notamment le dessin de Xia Lichuan, dessinatrice de presse chinoise qui se questionne sur les liens entre l’iran et les pays du monde.

avec l'aimable autorisation de Xian Lichuan (c) DVDM

avec l'aimable autorisation de Xian Lichuan (c) DVDM

avec l'aimable autorisation de Xia Lichuan (c) DVDM

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Ainsi que d’autres dessins de presse qui ont attiré notre attention….

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Suite à la soirée du 21 septembre 2009 où Sapho présentait son nouvel album Universelle à la Région, le 15 octobre, plusieurs élèves des lycées de la région pourront sous la houlette de 4 dessinateurs du monde méditerranéen participer au concours de dessin organisé par l’association, en présence de Plantu.

Voir aussi l’interview de Plantu sur le site du club de la presse marseille provence

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DVDM

La Révolte d’un grand fou

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La Révolte de Richard Martin

Martin à la Drac Martin à la Drac Martin à la Drac
Martin à la Drac Martin à la Drac

(photos réalisées par F. Stéphan le jour de la mobilisation de Richard devant les locaux de la DRAC à Aix – 28 septembre 2009)

Richard Martin et son ami poète ont entamé une grève de la faim depuis le 3 octobre pour montrer leur colère face au retrait des subventions accordées par la DRAC au Toursky.
Au delà de l’intérêt propre au théâtre – est ce que 185 000 € changerait la face du Toursky? Vu le cout des spectacles et du fonctionnement, c’est une goutte d’eau à la mer – l’action menée par Richard a une haute valeur symbolique vilipendant le désengagement galopant de l’Etat dans la vie culturelle et artistique française, dénonçant par à la langue de bois et la mauvaise fois du directeur de la DRAC, ainis que son fonctionnement très opaque en matière d’accord de subvention.
A l’heure où Marseille Provence a été promulguée capitale européenne de la culture (à noter que l’Europe ne participe au projet qu’à hauteur de 2.5%) avec le surcout que cela engendre pour la communauté urbaine (MPM) et la ville de Marseille (c’est 22.5% du budget global de 2013 – ce dernier s’élève à 98 millions d’euros- réparti en 5 ans que les deux institutions doivent trouver alors que les caisses sont déjà bien vides) et par là, la diminution, voir le gel de certaines subventions accordées par la Ville de Marseille (sans vouloir défendre sa politique culturelle qui hélas oublie les petits lieux), il est paradoxal de voir que l’Etat (qui pourtant doit investir 12.5% dans 2013) se désengage massivement auprès des structures culturelles marseillaises, le Toursky n’étant que la face visible de l’iceberg.
Le cri de Richard, son coup de clairon poétique, ne sont là que pour réveiller nos consciences sur le risque encouru par les structures culturelles en france et en navarre. Alors si nous souhaitons que son message ne reste pas lettre morte, que tous les lieux soutiennent Richard et se mettent en grève afin que la parole du peuple et de la culture puisse avoir un écho favorable auprès de l’Etat. Seule l’union fera la force dans ce combat de David contre Goliath.
DVDM

Une grande première méditerranéenne à Marseille !

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Les gastronomare….

Une grande première méditerranéenne à Marseille !

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Le Conservatoire international des cuisines méditerranéennes* présidé par Bruno Giraud Héraud, organise la première édition d’une manifestation dédiée à l’art culinaire méditerranéen sous toutes ses formes les 18, 19 et 20 septembre 2009 de 11h à 23h vendredi et samedi, jusqu’à 18h dimanche, sur le Vieux-Port de Marseille. « Il n’y a jamais eu à Marseille de manifestation de ce genre » explique le président. « Nous souhaitons par cette manifestation montrer que Marseille est un lieu incontournable dans le domaine de la cuisine méditerranéenne. Il n’y a pas que Barcelone. Dans l’optique de Marseille Provence 2013, nous travaillons avec différentes villes de l’Europe Méditerranéenne en accord avec Monsieur Latarget. Pour ce festival, nous souhaitons mettre en avant trois axes forts : les produits avec le marché des producteurs, la cuisine populaire et la tradition culinaire avec les nourritures de rue ou street-food en anglais, et les grands chefs pour la qualité et l’inventivité de leur cuisine avec les dégustations et la grande soirée performance dégustation accompagnée de groupe de musique jazzy et occitane et de la réalisation d’un tableau par des peintres, œuvre que nous mettrons peut être aux enchères à l’issue de la manifestation. Le thème de cette édition est : les poulpes, les seiches, les calamars et autres monstres marins.»

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Pour cette raison ont été invités de nombreux chefs marseillais dont la renommée pour certains n’est plus à faire. Ils s’agit de Claude Bernard de La Brave Margot, Christopher Pereda de la Virgule, Jean Michel Bottini du Cuisineur, Christian Buffa du Miramar, Christian Ernst du Moment, Dominique Frérard des Trois Forts, Arnaud de Grammont du Café des Epices, Lionel Levy d’Une Table au Sud, Bernard Loury de Chez Loury, Roland Schembri du César Place, Guillaume Sourrieu de L’Epuisette, Michel Theron du Michel Ange (dans le Lourmarin).

Se présentant comme un grand marché populaire, les Gastronomare mettent à l’honneur les producteurs et restaurateurs de rue, des conférenciers et des artistes sur la Place Bargemon et le quai du Port (en face de la Mairie).

Pendant trois jours ainsi, le badaud pourra découvrir de nombreux produits du terroir méditerranéen : poissons, légumes, fruits, fleurs, charcuterie, mais aussi épices et fruits venus de l’autre rive… le tout accompagné de dégustations et de cuisine de rue. Une cinquantaine d’exposants (producteurs aux produits AOC, biologiques) accueilleront le curieux avec des produits sélectionnés pour leurs qualités et leurs saveurs afin de les faire découvrir au plus grand nombre : vins, huiles d’olive (à déguster au club pernod), confiseries, pâtisseries, miel, fromage, charcuterie, fruits et légumes et produits de la mer, incontournables à Marseille.

Grâce à un système de tickets achetés au stand d’accueil, le gastronome pourra découvrir pour l’équivalent de quelques euros des spécialités de cuisine de rue – ces repas que l’on prend sur le pouce en discutant avec des amis dans la rue -, spécialités vendues dans la rue et venues du pourtour de la Méditerranée tels les lentilles à l’étouffée ou les tripes à la catalane, les fallafels ou la soupe de fève, les beignets de farine de pois chiche ou le poisson grillé. Autant de saveurs et de parfums qui aiguiseront l’appétit des chalands. Ces « Nourritures de rues » viennent de Turquie, Italie (régions piémontaise et génoise), Grèce, Liban, Tunisie, Algérie, Palestine, Croatie, Corse mais aussi Toulon, Sète et Marseille. Au-delà de la pizza napolitaine et du chichi marseillais vous découvrirez ainsi d’autres saveurs comme le manakiche libanais, les moules farcies turques et la fritaja (omelette de légumes croate).

AU MENU : dégustations et performances culinaires.

A noter qu’il est important de réserver en amont, le nombre de places étant limité : rendez vous sur http://www.gastronomare.com/reservation.php [6]ou appelez le 0495049556 pour réserver votre soirée…

SOIREE PERFORMANCE animée par Frédéric Soulier de France 3
VENDREDI 18 septembre sous le chapiteau face au Vieux-Port (200 places) 20h 30 / 00h 30 – 100 euros

Quatorze Plats à déguster accompagnés de ses vins et desserts ! Chefs, peintres et musiciens se livrent au jeu du direct, chacun dans sa spécialité avec un trio jazz – André Jaume, Bernard Santacruz et Marc Mazillo et un quartet arabo-occitan – Hakim Hamadouche, Samuel Karpienia, Bijan Chemirani et Henri Maquet. La peinture sera mise à l’honneur avec Thierry Miramon, Fanfre-Luna, Hervé Van Haegen et Christian Nochumson sans oublier les chefs venus de Turquie, d’Italie et de Palestine et les chefs partenaires de l’événement.

SOIREE BOUILLABAISSE DE POULPES
SAMEDI 19 septembre sous le chapiteau face au Vieux-Port 20h 30 / 00h 30 (200 places)- 30 euros

Robert Eymony vous fera redécouvrir la recette d’antan de la fameuse bouillabaisse, en chansons et en musique.

Les DEGUSTATIONS de vins blancs (10€) et DEMONSTRATIONS des chefs (15€ sauf pour la démonstration de Gérard Vives, Cuisinier des épices, 8€) – 40 personnes.

Toute la journée, les chefs se succèdent sous le chapiteau et vous livrent leurs secrets de cuisine en concoctant une recette sous vos yeux. Chaque démonstration de cuisine dure une heure et se termine par une dégustation partagée. Elles se dérouleront les 19 et 20 septembre en journée (pour le calendrier, visitez le site des gastronomare).
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A noter que Gérard Vives, qui se présente comme un chef sans restaurant, fera sa démonstration à 15h15 le 19 septembre puis animera une conférence autour des poivres le 20 à 16h30. Un personnage à découvrir, passionné de simplicité, homme de partage et de savoir faire qui vient tout juste de sortir un livre sur la bonne cuisine populaire, entendons la cuisine saine et simple, à portée de toutes les bourses !

Découverte des vins de la Méditerranée par Vincent Stagetti de la cave du Félibrige à Aix-en-Provence les 19 et 20 septembre de 17H30 à 18h30. Au cours de ce voyage, vous découvrirez les vins blancs qui se marient le mieux avec les poulpes, seiches, calamars et autres monstres marins.

LES CONFERENCES (au club pernod)
VENDREDI 18 septembre :
La Mésopotamie, berceau de la gastronomie par REMO MUGNAIONI à 17h 30
SAMEDI 19 septembre :
Rôle et place des marchés en Méditerranée par BRUNO GIRAUD HERAUD à 15h
La cuisine, un gai savoir par THIERRY FABRE à 17h
DIMANCHE 20 septembre :
La cuisine dans le roman policier par SERGE SCOTTO à 15h
En clôture, Robert Eymony présente et dédicace son livre Autour de l’Agneau de Provence, Ed. Equinoxe, 2009.

MINOTS MARE
Gastronomare réserve une place aux jeunes au cours de ces 3 jours de festivités. Deux ateliers se déroulent sur deux heures samedi et dimanche matin et, s’adressent à des jeunes âgés de 6 à 12 ans afin de leur faire découvrir d’autres façons de manger que le grignotage ou le fast-food. Arnaud de Grammont du Café des Epices et Roland Schembri du César Place vont initier les enfants à l’art de la cuisine. Balade au travers du marché, dégustation de nourritures de rue et passage au stand des libraires réjouiront la curiosité des minots. Attention, les enfants doivent être accompagnés par leurs parents lors de l’inscription de cet atelier (20 enfants par ateliers).

BON A SAVOIR !

LES GASTRONOMARE EN CHIFFRE :

Un budget de 230 000€ dont 100 000€ de subventions (60 000€ de l’Europe et le reste de la ville de Marseille, du conseil général et du conseil régional) ; 50 000€ de sponsoring (Le club pernod pour les alcools, Lavazza pour le café, Citroën pour le prêt de voiture, Métro pour les produits de base…) et 80 000€ de recettes attendues des repas dégustations et soirées performances, voire autres ventes.

* Le CICM va être invité au festival de Miami pour représenter la cuisine méditerranéenne en février 2010 ! A suivre…

Diane VANDERMOLINA

Gastronomie en terre marseillaise

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Seconde édition de la fête du Miel sur les allées du Vélodrome à Marseille

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De nombreux apiculteurs ont répondu présents à l’initiative en cette journée ensoleillée du 6 septembre. Sous les rayons dardant du soleil du sud, une trentaine de professionnels, dont 18 apiculteurs, venus de la région et d’ailleurs, ont présenté leur production et leur savoir-faire au public. Animations, expositions de photos et de matériel agricole, apithérapie (traitement des maladies par les produits récoltés, transformés ou secrétés par l’abeille) et surtout des dégustations ont été au rendez-vous.

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Les curieux ont pu découvrir en fin de matinée l’extraction du miel ; d’autres ont pu goûter aux miels de Tilleul, Cerisier ou Châtaigne… Les amoureux du miel ont pu s’offrir de l’hydromel moelleux, non pas venu de Bretagne, mais des régions du cantal… Ainsi que divers produits dérivés du Miel dont de nombreux cosmétiques bio. Ah, la mode du bio… Car il existe du miel bio –une hérésie pouvons-nous penser-, nous avons interrogé un apiculteur au hasard sur ce miel bio…

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Sa réponse a été claire et nette : il n’en voulait pas… La méthode de travail est identique excepté que les ruches situées dans un endroit non pollué doivent être faites à partir de matériaux naturels, de même l’alimentation ou le soin des abeilles (homéopathie ou phytothérapie)…
Mais n’est-ce pas ce que font déjà des apiculteurs qui ne se réclament pas du bio ? L’apiculteur interrogé n’utilise que des méthodes naturelles pour soigner ses abeilles, travaillant à base de vapeur d’eau aux essences de lavande, amenant ses ruches dans des endroits bien à l’abri de la pollution… Alors, bio ou pas bio ? That is the question… Nous vous laissons maîtres de vos choix et si votre porte monnaie vous le permet, pourquoi ne pas essayer ?

Cette fête du miel n’a hélas pas été aussi festive que nous le souhaitions : peu d’animations, une tombola, une paëlla au miel, quelques animations autour du miel, une conférence au sujet passionnant certes mais… Nous sommes un peu restés sur notre faim à l’issue de quelques heures passées sous le soleil du midi… Pour vous régaler, néanmoins voici quelques petites photos de la manifestation… DVDM

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Quelques photos de spectacles… et la critique !

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He is my wife, he is my mother
De Katherine H. Chou
Inspiré d’un texte extrait du Silent Opera de Li Yu

Hua Chien Hsu dans le rôle de Xu Jifang et Yi Hsiu Lee dans le rôle de Chen Dalong

Hua Chien Hsu dans le rôle de Xu Jifang et Yi Hsiu Lee dans le rôle de Chen Dalong

Hua Chien Hsu dans le rôle de Xu Jifang et Yi Hsiu Lee dans le rôle de Chen Dalong

Hua Chien Hsu dans le rôle de Xu Jifang et Yi Hsiu Lee dans le rôle de Chen Dalong

Hsu Yen Ling dans le rôle de Ruilang

Hsu Yen Ling dans le rôle de Ruilang

Hsu Yen Ling dans le rôle de Ruilang

Hsu Yen Ling dans le rôle de Ruilang

Ruilang et Xu Jifang

Ruilang et Xu Jifang

Wei Wei WU dans le rôle de Wang Xiaojiang et Hsu Yen Ling dans le rôle de Ruilang

Wei Wei WU dans le rôle de Wang Xiaojiang et Hsu Yen Ling dans le rôle de Ruilang

Cette création contemporaine inspirée d’un texte ancien réactualisé traite à deux époques et dans deux lieux différents de ce qui s’appelle en chinois la Nanfeng fashion.

Qu’est ce que la Nanfeng fashion (南風)?

Cette coutume fut à la mode à Fujian, une province dans le sud est de la Chine, de laquelle sont originaires de nombreux taiwanais. Et pour cause, cette province, voisine de Hong Kong, fait face à l’île de Formose.

Le terme Nanfeng (littéralement vent du sud) désigne le penchant homosexuel des habitants de cette province. Les mariages homosexuels étaient par ailleurs autorisés en ces temps-là.

La ville de Putian, où se déroule une partie du récit de cet amour, vit naitre la déesse MAZU, déesse de la mer, vénérée au cours d’un festival en son honneur. La ville est devenue le lieu de pèlerinage des compatriotes de Taïwan et des croyants de Mazu.

Que raconte donc cette création?

Pour faire bref, ce récit se noue autour de l’amour indéfectible unissant Xu Jifang, jeune veuf, propriétaire cultivé récemment revenu de Chine, et You Ruilang, jeune garçon pauvre à la beauté incroyable.
En 1912, à Putian, tous deux se rencontrent à l’occasion de la célébration d’un festival consacré à Mazu, réservé aux hommes. Au grand damne de Chen Dalong, l’ancien ami de Jifang, ce dernier se ruine pour épouser le jeune You qui, pour lui prouver sa dévotion et son amour, mais aussi lui prouver qu’il ne le quittera jamais pour une femme, s’émascule. Chen Dalong fait alors traduire You en justice et le fait condamner à des coups de bâtons que par amour Jifang recevra à sa place et desquels il mourra, demandant à You de s’occuper son jeune fils.
La seconde partie se déroule en 1959, période où l’homosexualité est soit dit en passant réprimée, Big Brother veillant au respect de la loi.
Emigré à Taïwan, Ruilang, qui a changé de nom pour Ruinang et est devenu femme, vit avec sa cousine, Xiaojiang, homme raté voyageant pour affaires toute l’année durant. Il élève comme une mère le fils de Jifang auquel il interdit, afin de lui faire éviter les souffrances qu’il a enduré, de fréquenter les jeunes garçons. Hélas, l’amitié entretenue par Chen Nianzu, qui se révèlera être le neveu de Dalong, et Chengxian, à son corps défendant, est proche de la nanfeng fashion, au grand désespoir de Ruinang. Ce dernier reçoit des mains des pontes de l’université le prix de la meilleure maman…

La réalisation…

Usant d’une scénographie double figurant les deux périodes « espace-temps » du récit, dans un premier temps des tentures aux calligraphies magnifiques et dans un second temps, un décors d’intérieur, Katherine, la metteur en scène et auteur du spectacle, a imaginé une mise en regard de la mise en scène : en effet, dans la première partie où Lee – le comédien interprétant avec talent et justesse Dalong et son neveu- joue et chante du Nanguan, on découvre avec beaucoup de sensibilité une mise à la scène subtile d’un amour homosexuel tendant vers l’universel – choix ingénieux de prendre une jeune femme au physique androgyne pour interpréter le jeune You et un comédien aux traits mâles dans le rôle de Jifang- avec des scènes d’amour et de complicité d’une beauté étonnante. L’esthétique de cette première partie s’inspire de la gestique traditionnelle très symboliste et symbolique tout en y mêlant par touches éparses un zeste de contemporanéité. La seconde partie est dans la mise à la scène bien plus réaliste, bien moins esthétisante: pourtant, se dégage des déplacements des artistes une souplesse et une beauté héritée de la tradition artistique. Se dégage aussi une joyeuse légèreté apportée par la cousine, personnage incarné avec drôlerie par Wei Wei, contrastant avec le jeu « coincé » de Yen ling, parfaite en mère soucieuse de la bonne conduite de son fils.

Car les comédiens sur la scène sont tous de très bon niveau: Yen-ling dont le travail de composition est remarquable dans la première partie – elle est le jeune You tant dans la démarche que dans la voix- excelle à jouer la mère rabat joie. Wei wei est très amusante dans son rôle d’homme manqué: sa joie est communicative. Hua-chien est excellent dans son rôle d’amoureux transi et de fils refoulant son homosexualité. Lee, qui possède une très belle voix, est fort plaisant dans son jeu. De même, les autres comédiens sont tout aussi très justes.

He is my wife, he is my mother se rejouera normalement à Taïwan en septembre 2010 et nous vous le recommandons chaudement car au-delà de la question de l’homosexualité relativement bien acceptée à Taipei aujourd’hui, cette création qui se lit en deux temps, deux espaces (et ce n’est pas pour rien qu’une cinquantaine d’années et plusieurs centaines de kilomètres séparent les deux récits) interroge l’histoire de la Chine, son passé, ses conflits, son présent, ses contradictions, avec acuité et intelligence, l’air de rien n’y toucher… Car la fin du spectacle que nous ne vous dévoilerons pas nous laisse sur une interrogation encore de rigueur aujourd’hui lorsqu’on sort du politiquement correct et des affaires de lobbying.

Crédit photo : avec l’aimable autorisation de the Theater Group
of Creative Society, Taipei.

Made in Taïwan….. about theater !

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Cet espace d’expression vise à compléter d’une certaine façon le site de la revue marseillaise du théâtre [8] puisqu’il est et sera essentiellement dédié à l’art théâtral taïwanais comme pouvait le laisser pressentir le premier article publié ici.

Pourquoi Taïwan, me demanderez vous? Parce que l’origine chinoise de l’île de Formose, parce que sa particularité insulaire. Taïwan, notamment Taipei (sa capitale), représente aujourd’hui un bel exemple d’ouverture et de liberté depuis l’arrêt de la loi martiale il y a quelques vingt-deux ans… Et cette ouverture vers l’universalité se ressent bien plus fortement dans le théâtre taïwanais… que j ‘ai pu découvrir en 2006 avec un spectacle de Ma Chao Chi, jeune clown taïwanaise.

Nous sommes loin de certaines niaiseries européennes bien grasses, voire de cet obscurantisme surfant sur la vague du théâtre contemporain masturbatoire, comme cela est hélas le cas en France…

A Taïwan, l’humour, auto-dérision et légèreté, et le drame, légende et quotidien perlé de tragédie, se répondent, s’entrelacent, partagent le même espace et la même temporalité, sublimés par la grâce de la gestique asiatique et un symbolisme esthétique fort éloigné de l’esthétisme outrancier et vain… Et ce, même dans leurs créations les plus contemporaines, voire les plus réalistes ou figuratives.

De plus, là bas, la danse et le chant font partie intégrante d’une oeuvre -tout bon artiste se respectant maîtrise ces arts – ; ils ponctuent avec subtilité la trame dramatique du récit théâtral, récit pouvant être dans sa forme classique, ou linéaire, mais aussi très moderne, voire fragmentée à l’image du cinéma ou du théâtre actuel européen. Il en est de même du jeu des artistes incorporant aux techniques traditionnelles des techniques d’une modernité étonnante.

Bien que souvent adaptées de fables ou légendes anciennes qui montrent ô combien la Chine ancienne pouvait être ouverte, avant l’arrivée du Parti communiste chinois, ces créations se ré-approprient le présent – leur histoire et l’Histoire du monde et de l’humanité- avec une acuité et une pertinence troublante d’universalité (par exemple, he is my wife, he is my mother de Katherine H. Chou dont nous parlerons dans un autre article).

extrait 1 de He is my wife, he is my mother [9]
extrait 2 de He is my wife, he is my mother [10]

Nous sommes face à des oeuvres qui tendent à partir d’une histoire particulière, propre à leur pays, vers l’universel : certaines scènes pourraient se passer dans n’importe quel pays européen car ce qui se joue dans ces oeuvres modernes est la question onthologique du rapport à soi et à l’autre, des rapports humains, du rapport au monde au-delà des frontières. Questionnements communs à tous les peuples…. lorsque ces derniers dépassent la question de l’avoir.

Pour exemple, Sisters Trio, mis en scène par Hsu Yen ling, adapté d’une vieille légende chinoise et recontextualisé à une époque où les lesbiennes étaient réprimées. Cette pièce en noir et blanc, à la scénographie suggestive et modulable composée d’une kyrielle de petits coussins blancs formant une entrée de grotte, un lit, des assises…., dans laquelle les comédiennes sont vêtues de costumes noirs et de longues chemises blanches, n’est pas sans rappeler les représentations des bars homosexuels des années 20 en France où les garçonnes venaient se retrouver en cachette. L’atmosphère du spectacle et les scènes qui se jouent sous nos yeux, très réalistes pour certaines, nous font oublier que nous sommes face à une création taïwanaise… si ce n’est que le texte est dit en chinois.

Qui plus est, et ce n’est pas sans déplaire, les artistes taïwanais font preuve d’audace dans leurs créations. En effet, lorsqu’on regarde les trois créations de Hsu yen ling qui traitent sous trois angles et à trois temps différents, usant de trois esthétiques distinctes (colorée, noire et blanc, pastel), des rapports saphiques (la première, skin touching , s’apparente plutôt à une comédie sentimentale contée à la façon d’une fable musicale; la deuxième, sisters trio, à un drame historique relatant l’oppression masculine, la troisième, a date, à un récit cinématographique des quotidiens des lesbiennes du monde), on ne peut être qu’impressionné de voir ô combien ses créations détournent le politiquement correct, osant montrer sur scène, avec sensualité et sans voyeurisme, ces moments d’intimité que même en France, il est très rare de voir au théâtre, notamment en ce qui est des relations amoureuses entre deux femmes, un sujet encore très tabou dans le théâtre français.

Une liberté de ton se dégage de ses créations, une liberté conquise avec l’arme de l’intelligence, un brin moqueuse, et non celle de la provocation, hélas souvent gratuite; le tout mis à la scène avec talent et sans prétention, juste celle de dire ce qui est et existe, nous interrogeant en filigrane sur l’ouverture, la tolérance, la liberté et notre choix de vie……

Skin Touching - Hsu Yen Ling

Skin Touching - Hsu Yen Ling

Sisters Trio - Hsu Yen Ling

Sisters Trio - Hsu Yen Ling

A Date - Hsu Yen Ling

A Date - Hsu Yen Ling

Pour terminer, je soulignerais que, contrairement à chez nous, les créations taïwanaises ne se réduisent pas à un ou deux personnages mais bien plus souvent, elles peuvent compter de 8 à 17 personnages, comme cela est le cas des créations de Hsu Yen ling… Pourtant, les artistes là-bas, sont bien moins subventionnés que chez nous…. Alors, pourquoi tant de frilosité, chers amis ?

Diane Vandermolina

crédit photo : photos publiées avec l’aimable courtoisie de Hsu Yen Ling