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CONCERT HOMMAGE À BEETHOVEN

 PAR L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE SANREMO & MICHEL BOURDONCLE (Piano)

       20 février 2024 –Théâtre de la Chaudronnerie

Le 20 février 2024, dans ce magnifique Théâtre de la Chaudronnerie à La Ciotat, un évènement admirable est programmé : le Concert Hommage à Beethoven par l’Orchestre symphonique de Sanremo avec l’immense pianiste Michel Bourdoncle au piano.

Nous avons rencontré Michel Bourdoncle

 « J’avais cinq ans quand j’ai commencé le piano. Je lisais les notes avant de savoir lire. J’ai commencé à jouer à l’âge de 18 ans. C’est dans les années 2000 que j’ai connu le paroxysme ; pendant quelques années, j’ai fait une centaine de concerts par an. Je jouais beaucoup en Asie, en Amérique latine, en Europe avec tous les grands orchestres nationaux. Depuis environ cinq ans, j’ai mis un peu la pédale douce pour m’occuper de la carrière de mes enfants, très prometteuse également. »

 « Les plus grands bonheurs sont ceux que l’on partage »

Michel Bourdoncle n’est pas seulement un pianiste d’exception, c’est aussi un homme passionné, voué à la musique et intensément respectueux des autres, à leur écoute. Jouer, seul ou au sein d’un groupe, donner la parole, soutenir la voix des instrumentistes à cordes ou à voix, aborder les concertos dans tous les répertoires, rencontrer, partager avec les musiciens lors des concertos, sont dit-il, des moments de rare intensité. Homme de communication, homme de lien, Michel Bourdoncle traverse la musique, toutes les musiques, depuis plus de quarante-cinq ans avec le même bonheur à la jouer que les spectateurs ont à l’entendre.

« J’ai un plaisir fou à jouer, à enseigner, à partager. Quand on parle plusieurs langues, c’est sensationnel. Je rencontre quelqu’un à Moscou qui me parle pendant trois heures de la chute d’Allende. En Chine, j’essaie d’apprendre le chinois… Tout me passionne ; la musique me passionne. Je fais maintenant une cinquantaine de concerts par an et cela me suffit amplement. Le Festival, Les Nuits Pianistiques,  l’Académie, me prennent du temps ; c’est une responsabilité »

[1]

Un professeur bienveillant

Michel Bourdoncle est également un professeur attentif, exigeant mais bienveillant, qui continue à avancer en transmettant. De cours de piano au Conservatoire de musique d’Aix-en-Provence en master-classes dans de nombreux pays à travers le monde, Michel Bourdoncle donne une importance cruciale à la diffusion musicale est très importante. 

« On ne peut pas interpréter un concerto si on ne brise pas la cuirasse. »

 « Il y a des compositeurs dont je me sens proche pour l’aspect humain. Par exemple, si nous évoquons Liszt, pianiste, organiste, transcripteur, improvisateur, chef d’orchestre, organisateurs de festivals, en dehors du géant qu’il a été, et de ce qu’il représente pour la musique, il a été d’une générosité inouïe en aidant beaucoup de compositeurs. Il a soutenu et essayé de faire connaître des compositeurs qui n’étaient pas connus. C’était un professeur très apprécié. II a inventé le récital de piano. Je sens cette infinie tendresse qu’il avait et cette infinie passion qu’il avait aussi. Il disait de lui-même « Je suis à la fois Tzigane et Franciscain » ; tout ce dont un artiste doit avoir envie, c’est-à-dire une palette inouïe : la rigueur, le sérieux, l’analyse, la construction, et en même temps, la folie, l’outrance. On ne peut pas interpréter un concerto ou une sonate de Liszt ou de Brahms si on est quelqu’un tout le temps dans ses chaussures, qui ne brise pas la cuirasse. De temps en temps, c’est absolument nécessaire. C’est un exemple pour nous tous. Pour jouer avec  orchestre, c’est une dimension extrême qu’il faut avoir. »

[2]

L’Orchestre Symphonique de Sanremo

Sous l’impulsion de Giancarlo De Lorenzo, l’Orchestre Symphonique de San Remo, qui compte une quarantaine de musiciens est un des grands orchestres nationaux italiens avec lequel Michel Bourdoncle a joué deux fois : une première fois à Monte-Carlo et une autre fois en Italie. Véritable vivier de talents émergents, le prestigieux orchestre de Sanremo a célébré son cent-vingtième anniversaire le 1er janvier 2023. Son répertoire va de Vivaldi à Penderecki, de Monteverdi à Ligeti, des grands compositeurs baroques et classiques aux artistes d’aujourd’hui. 

 Si Michel Bourdoncle n’a pas de préférence parmi les grands compositeurs –il les admire tous- cette soirée rendra hommage au grand Beethoven, un spectacle présenté par Les Nuits Pianistiques.

La Ciotat, splendide ville culturelle, le Théâtre de la Chaudronnerie, lieu emblématique de culture, le merveilleux orchestre Italien de Sanremo, le modeste et prodigieux Michel Bourdoncle au piano, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce mardi 20 février 2024 à 20 heures un moment de bonheur intense, à partager. Il faudrait être sourd à la musique pour résister à son appel.

Danielle Dufour-Verna 

Crédit photo: DR

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 PAR L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE SANREMO & MICHEL BOURDONCLE (Piano)

       20 février 2024 –Théâtre de la Chaudronnerie

Le 20 février 2024, dans ce magnifique Théâtre de la Chaudronnerie à La Ciotat, un évènement admirable est programmé : le Concert Hommage à Beethoven par l’Orchestre symphonique de Sanremo avec l’immense pianiste Michel Bourdoncle au piano.

Nous avons rencontré Michel Bourdoncle

 « J’avais cinq ans quand j’ai commencé le piano. Je lisais les notes avant de savoir lire. J’ai commencé à jouer à l’âge de 18 ans. C’est dans les années 2000 que j’ai connu le paroxysme ; pendant quelques années, j’ai fait une centaine de concerts par an. Je jouais beaucoup en Asie, en Amérique latine, en Europe avec tous les grands orchestres nationaux. Depuis environ cinq ans, j’ai mis un peu la pédale douce pour m’occuper de la carrière de mes enfants, très prometteuse également. »

 « Les plus grands bonheurs sont ceux que l’on partage »

Michel Bourdoncle n’est pas seulement un pianiste d’exception, c’est aussi un homme passionné, voué à la musique et intensément respectueux des autres, à leur écoute. Jouer, seul ou au sein d’un groupe, donner la parole, soutenir la voix des instrumentistes à cordes ou à voix, aborder les concertos dans tous les répertoires, rencontrer, partager avec les musiciens lors des concertos, sont dit-il, des moments de rare intensité. Homme de communication, homme de lien, Michel Bourdoncle traverse la musique, toutes les musiques, depuis plus de quarante-cinq ans avec le même bonheur à la jouer que les spectateurs ont à l’entendre.

« J’ai un plaisir fou à jouer, à enseigner, à partager. Quand on parle plusieurs langues, c’est sensationnel. Je rencontre quelqu’un à Moscou qui me parle pendant trois heures de la chute d’Allende. En Chine, j’essaie d’apprendre le chinois… Tout me passionne ; la musique me passionne. Je fais maintenant une cinquantaine de concerts par an et cela me suffit amplement. Le Festival, Les Nuits Pianistiques,  l’Académie, me prennent du temps ; c’est une responsabilité »

[1]

Un professeur bienveillant

Michel Bourdoncle est également un professeur attentif, exigeant mais bienveillant, qui continue à avancer en transmettant. De cours de piano au Conservatoire de musique d’Aix-en-Provence en master-classes dans de nombreux pays à travers le monde, Michel Bourdoncle donne une importance cruciale à la diffusion musicale est très importante. 

« On ne peut pas interpréter un concerto si on ne brise pas la cuirasse. »

 « Il y a des compositeurs dont je me sens proche pour l’aspect humain. Par exemple, si nous évoquons Liszt, pianiste, organiste, transcripteur, improvisateur, chef d’orchestre, organisateurs de festivals, en dehors du géant qu’il a été, et de ce qu’il représente pour la musique, il a été d’une générosité inouïe en aidant beaucoup de compositeurs. Il a soutenu et essayé de faire connaître des compositeurs qui n’étaient pas connus. C’était un professeur très apprécié. II a inventé le récital de piano. Je sens cette infinie tendresse qu’il avait et cette infinie passion qu’il avait aussi. Il disait de lui-même « Je suis à la fois Tzigane et Franciscain » ; tout ce dont un artiste doit avoir envie, c’est-à-dire une palette inouïe : la rigueur, le sérieux, l’analyse, la construction, et en même temps, la folie, l’outrance. On ne peut pas interpréter un concerto ou une sonate de Liszt ou de Brahms si on est quelqu’un tout le temps dans ses chaussures, qui ne brise pas la cuirasse. De temps en temps, c’est absolument nécessaire. C’est un exemple pour nous tous. Pour jouer avec  orchestre, c’est une dimension extrême qu’il faut avoir. »

[2]

L’Orchestre Symphonique de Sanremo

Sous l’impulsion de Giancarlo De Lorenzo, l’Orchestre Symphonique de San Remo, qui compte une quarantaine de musiciens est un des grands orchestres nationaux italiens avec lequel Michel Bourdoncle a joué deux fois : une première fois à Monte-Carlo et une autre fois en Italie. Véritable vivier de talents émergents, le prestigieux orchestre de Sanremo a célébré son cent-vingtième anniversaire le 1er janvier 2023. Son répertoire va de Vivaldi à Penderecki, de Monteverdi à Ligeti, des grands compositeurs baroques et classiques aux artistes d’aujourd’hui. 

 Si Michel Bourdoncle n’a pas de préférence parmi les grands compositeurs –il les admire tous- cette soirée rendra hommage au grand Beethoven, un spectacle présenté par Les Nuits Pianistiques.

La Ciotat, splendide ville culturelle, le Théâtre de la Chaudronnerie, lieu emblématique de culture, le merveilleux orchestre Italien de Sanremo, le modeste et prodigieux Michel Bourdoncle au piano, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce mardi 20 février 2024 à 20 heures un moment de bonheur intense, à partager. Il faudrait être sourd à la musique pour résister à son appel.

Danielle Dufour-Verna 

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       20 février 2024 –Théâtre de la Chaudronnerie

Le 20 février 2024, dans ce magnifique Théâtre de la Chaudronnerie à La Ciotat, un évènement admirable est programmé : le Concert Hommage à Beethoven par l’Orchestre symphonique de Sanremo avec l’immense pianiste Michel Bourdoncle au piano.

Nous avons rencontré Michel Bourdoncle

 « J’avais cinq ans quand j’ai commencé le piano. Je lisais les notes avant de savoir lire. J’ai commencé à jouer à l’âge de 18 ans. C’est dans les années 2000 que j’ai connu le paroxysme ; pendant quelques années, j’ai fait une centaine de concerts par an. Je jouais beaucoup en Asie, en Amérique latine, en Europe avec tous les grands orchestres nationaux. Depuis environ cinq ans, j’ai mis un peu la pédale douce pour m’occuper de la carrière de mes enfants, très prometteuse également. »

 « Les plus grands bonheurs sont ceux que l’on partage »

Michel Bourdoncle n’est pas seulement un pianiste d’exception, c’est aussi un homme passionné, voué à la musique et intensément respectueux des autres, à leur écoute. Jouer, seul ou au sein d’un groupe, donner la parole, soutenir la voix des instrumentistes à cordes ou à voix, aborder les concertos dans tous les répertoires, rencontrer, partager avec les musiciens lors des concertos, sont dit-il, des moments de rare intensité. Homme de communication, homme de lien, Michel Bourdoncle traverse la musique, toutes les musiques, depuis plus de quarante-cinq ans avec le même bonheur à la jouer que les spectateurs ont à l’entendre.

« J’ai un plaisir fou à jouer, à enseigner, à partager. Quand on parle plusieurs langues, c’est sensationnel. Je rencontre quelqu’un à Moscou qui me parle pendant trois heures de la chute d’Allende. En Chine, j’essaie d’apprendre le chinois… Tout me passionne ; la musique me passionne. Je fais maintenant une cinquantaine de concerts par an et cela me suffit amplement. Le Festival, Les Nuits Pianistiques,  l’Académie, me prennent du temps ; c’est une responsabilité »

[1]

Un professeur bienveillant

Michel Bourdoncle est également un professeur attentif, exigeant mais bienveillant, qui continue à avancer en transmettant. De cours de piano au Conservatoire de musique d’Aix-en-Provence en master-classes dans de nombreux pays à travers le monde, Michel Bourdoncle donne une importance cruciale à la diffusion musicale est très importante. 

« On ne peut pas interpréter un concerto si on ne brise pas la cuirasse. »

 « Il y a des compositeurs dont je me sens proche pour l’aspect humain. Par exemple, si nous évoquons Liszt, pianiste, organiste, transcripteur, improvisateur, chef d’orchestre, organisateurs de festivals, en dehors du géant qu’il a été, et de ce qu’il représente pour la musique, il a été d’une générosité inouïe en aidant beaucoup de compositeurs. Il a soutenu et essayé de faire connaître des compositeurs qui n’étaient pas connus. C’était un professeur très apprécié. II a inventé le récital de piano. Je sens cette infinie tendresse qu’il avait et cette infinie passion qu’il avait aussi. Il disait de lui-même « Je suis à la fois Tzigane et Franciscain » ; tout ce dont un artiste doit avoir envie, c’est-à-dire une palette inouïe : la rigueur, le sérieux, l’analyse, la construction, et en même temps, la folie, l’outrance. On ne peut pas interpréter un concerto ou une sonate de Liszt ou de Brahms si on est quelqu’un tout le temps dans ses chaussures, qui ne brise pas la cuirasse. De temps en temps, c’est absolument nécessaire. C’est un exemple pour nous tous. Pour jouer avec  orchestre, c’est une dimension extrême qu’il faut avoir. »

[2]

L’Orchestre Symphonique de Sanremo

Sous l’impulsion de Giancarlo De Lorenzo, l’Orchestre Symphonique de San Remo, qui compte une quarantaine de musiciens est un des grands orchestres nationaux italiens avec lequel Michel Bourdoncle a joué deux fois : une première fois à Monte-Carlo et une autre fois en Italie. Véritable vivier de talents émergents, le prestigieux orchestre de Sanremo a célébré son cent-vingtième anniversaire le 1er janvier 2023. Son répertoire va de Vivaldi à Penderecki, de Monteverdi à Ligeti, des grands compositeurs baroques et classiques aux artistes d’aujourd’hui. 

 Si Michel Bourdoncle n’a pas de préférence parmi les grands compositeurs –il les admire tous- cette soirée rendra hommage au grand Beethoven, un spectacle présenté par Les Nuits Pianistiques.

La Ciotat, splendide ville culturelle, le Théâtre de la Chaudronnerie, lieu emblématique de culture, le merveilleux orchestre Italien de Sanremo, le modeste et prodigieux Michel Bourdoncle au piano, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce mardi 20 février 2024 à 20 heures un moment de bonheur intense, à partager. Il faudrait être sourd à la musique pour résister à son appel.

Danielle Dufour-Verna 

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       20 février 2024 –Théâtre de la Chaudronnerie

Le 20 février 2024, dans ce magnifique Théâtre de la Chaudronnerie à La Ciotat, un évènement admirable est programmé : le Concert Hommage à Beethoven par l’Orchestre symphonique de Sanremo avec l’immense pianiste Michel Bourdoncle au piano.

Nous avons rencontré Michel Bourdoncle

 « J’avais cinq ans quand j’ai commencé le piano. Je lisais les notes avant de savoir lire. J’ai commencé à jouer à l’âge de 18 ans. C’est dans les années 2000 que j’ai connu le paroxysme ; pendant quelques années, j’ai fait une centaine de concerts par an. Je jouais beaucoup en Asie, en Amérique latine, en Europe avec tous les grands orchestres nationaux. Depuis environ cinq ans, j’ai mis un peu la pédale douce pour m’occuper de la carrière de mes enfants, très prometteuse également. »

 « Les plus grands bonheurs sont ceux que l’on partage »

Michel Bourdoncle n’est pas seulement un pianiste d’exception, c’est aussi un homme passionné, voué à la musique et intensément respectueux des autres, à leur écoute. Jouer, seul ou au sein d’un groupe, donner la parole, soutenir la voix des instrumentistes à cordes ou à voix, aborder les concertos dans tous les répertoires, rencontrer, partager avec les musiciens lors des concertos, sont dit-il, des moments de rare intensité. Homme de communication, homme de lien, Michel Bourdoncle traverse la musique, toutes les musiques, depuis plus de quarante-cinq ans avec le même bonheur à la jouer que les spectateurs ont à l’entendre.

« J’ai un plaisir fou à jouer, à enseigner, à partager. Quand on parle plusieurs langues, c’est sensationnel. Je rencontre quelqu’un à Moscou qui me parle pendant trois heures de la chute d’Allende. En Chine, j’essaie d’apprendre le chinois… Tout me passionne ; la musique me passionne. Je fais maintenant une cinquantaine de concerts par an et cela me suffit amplement. Le Festival, Les Nuits Pianistiques,  l’Académie, me prennent du temps ; c’est une responsabilité »

[1]

Un professeur bienveillant

Michel Bourdoncle est également un professeur attentif, exigeant mais bienveillant, qui continue à avancer en transmettant. De cours de piano au Conservatoire de musique d’Aix-en-Provence en master-classes dans de nombreux pays à travers le monde, Michel Bourdoncle donne une importance cruciale à la diffusion musicale est très importante. 

« On ne peut pas interpréter un concerto si on ne brise pas la cuirasse. »

 « Il y a des compositeurs dont je me sens proche pour l’aspect humain. Par exemple, si nous évoquons Liszt, pianiste, organiste, transcripteur, improvisateur, chef d’orchestre, organisateurs de festivals, en dehors du géant qu’il a été, et de ce qu’il représente pour la musique, il a été d’une générosité inouïe en aidant beaucoup de compositeurs. Il a soutenu et essayé de faire connaître des compositeurs qui n’étaient pas connus. C’était un professeur très apprécié. II a inventé le récital de piano. Je sens cette infinie tendresse qu’il avait et cette infinie passion qu’il avait aussi. Il disait de lui-même « Je suis à la fois Tzigane et Franciscain » ; tout ce dont un artiste doit avoir envie, c’est-à-dire une palette inouïe : la rigueur, le sérieux, l’analyse, la construction, et en même temps, la folie, l’outrance. On ne peut pas interpréter un concerto ou une sonate de Liszt ou de Brahms si on est quelqu’un tout le temps dans ses chaussures, qui ne brise pas la cuirasse. De temps en temps, c’est absolument nécessaire. C’est un exemple pour nous tous. Pour jouer avec  orchestre, c’est une dimension extrême qu’il faut avoir. »

[2]

L’Orchestre Symphonique de Sanremo

Sous l’impulsion de Giancarlo De Lorenzo, l’Orchestre Symphonique de San Remo, qui compte une quarantaine de musiciens est un des grands orchestres nationaux italiens avec lequel Michel Bourdoncle a joué deux fois : une première fois à Monte-Carlo et une autre fois en Italie. Véritable vivier de talents émergents, le prestigieux orchestre de Sanremo a célébré son cent-vingtième anniversaire le 1er janvier 2023. Son répertoire va de Vivaldi à Penderecki, de Monteverdi à Ligeti, des grands compositeurs baroques et classiques aux artistes d’aujourd’hui. 

 Si Michel Bourdoncle n’a pas de préférence parmi les grands compositeurs –il les admire tous- cette soirée rendra hommage au grand Beethoven, un spectacle présenté par Les Nuits Pianistiques.

La Ciotat, splendide ville culturelle, le Théâtre de la Chaudronnerie, lieu emblématique de culture, le merveilleux orchestre Italien de Sanremo, le modeste et prodigieux Michel Bourdoncle au piano, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce mardi 20 février 2024 à 20 heures un moment de bonheur intense, à partager. Il faudrait être sourd à la musique pour résister à son appel.

Danielle Dufour-Verna 

Crédit photo: DR

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 PAR L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE SANREMO & MICHEL BOURDONCLE (Piano)

       20 février 2024 –Théâtre de la Chaudronnerie

Le 20 février 2024, dans ce magnifique Théâtre de la Chaudronnerie à La Ciotat, un évènement admirable est programmé : le Concert Hommage à Beethoven par l’Orchestre symphonique de Sanremo avec l’immense pianiste Michel Bourdoncle au piano.

Nous avons rencontré Michel Bourdoncle

 « J’avais cinq ans quand j’ai commencé le piano. Je lisais les notes avant de savoir lire. J’ai commencé à jouer à l’âge de 18 ans. C’est dans les années 2000 que j’ai connu le paroxysme ; pendant quelques années, j’ai fait une centaine de concerts par an. Je jouais beaucoup en Asie, en Amérique latine, en Europe avec tous les grands orchestres nationaux. Depuis environ cinq ans, j’ai mis un peu la pédale douce pour m’occuper de la carrière de mes enfants, très prometteuse également. »

 « Les plus grands bonheurs sont ceux que l’on partage »

Michel Bourdoncle n’est pas seulement un pianiste d’exception, c’est aussi un homme passionné, voué à la musique et intensément respectueux des autres, à leur écoute. Jouer, seul ou au sein d’un groupe, donner la parole, soutenir la voix des instrumentistes à cordes ou à voix, aborder les concertos dans tous les répertoires, rencontrer, partager avec les musiciens lors des concertos, sont dit-il, des moments de rare intensité. Homme de communication, homme de lien, Michel Bourdoncle traverse la musique, toutes les musiques, depuis plus de quarante-cinq ans avec le même bonheur à la jouer que les spectateurs ont à l’entendre.

« J’ai un plaisir fou à jouer, à enseigner, à partager. Quand on parle plusieurs langues, c’est sensationnel. Je rencontre quelqu’un à Moscou qui me parle pendant trois heures de la chute d’Allende. En Chine, j’essaie d’apprendre le chinois… Tout me passionne ; la musique me passionne. Je fais maintenant une cinquantaine de concerts par an et cela me suffit amplement. Le Festival, Les Nuits Pianistiques,  l’Académie, me prennent du temps ; c’est une responsabilité »

[1]

Un professeur bienveillant

Michel Bourdoncle est également un professeur attentif, exigeant mais bienveillant, qui continue à avancer en transmettant. De cours de piano au Conservatoire de musique d’Aix-en-Provence en master-classes dans de nombreux pays à travers le monde, Michel Bourdoncle donne une importance cruciale à la diffusion musicale est très importante. 

« On ne peut pas interpréter un concerto si on ne brise pas la cuirasse. »

 « Il y a des compositeurs dont je me sens proche pour l’aspect humain. Par exemple, si nous évoquons Liszt, pianiste, organiste, transcripteur, improvisateur, chef d’orchestre, organisateurs de festivals, en dehors du géant qu’il a été, et de ce qu’il représente pour la musique, il a été d’une générosité inouïe en aidant beaucoup de compositeurs. Il a soutenu et essayé de faire connaître des compositeurs qui n’étaient pas connus. C’était un professeur très apprécié. II a inventé le récital de piano. Je sens cette infinie tendresse qu’il avait et cette infinie passion qu’il avait aussi. Il disait de lui-même « Je suis à la fois Tzigane et Franciscain » ; tout ce dont un artiste doit avoir envie, c’est-à-dire une palette inouïe : la rigueur, le sérieux, l’analyse, la construction, et en même temps, la folie, l’outrance. On ne peut pas interpréter un concerto ou une sonate de Liszt ou de Brahms si on est quelqu’un tout le temps dans ses chaussures, qui ne brise pas la cuirasse. De temps en temps, c’est absolument nécessaire. C’est un exemple pour nous tous. Pour jouer avec  orchestre, c’est une dimension extrême qu’il faut avoir. »

[2]

L’Orchestre Symphonique de Sanremo

Sous l’impulsion de Giancarlo De Lorenzo, l’Orchestre Symphonique de San Remo, qui compte une quarantaine de musiciens est un des grands orchestres nationaux italiens avec lequel Michel Bourdoncle a joué deux fois : une première fois à Monte-Carlo et une autre fois en Italie. Véritable vivier de talents émergents, le prestigieux orchestre de Sanremo a célébré son cent-vingtième anniversaire le 1er janvier 2023. Son répertoire va de Vivaldi à Penderecki, de Monteverdi à Ligeti, des grands compositeurs baroques et classiques aux artistes d’aujourd’hui. 

 Si Michel Bourdoncle n’a pas de préférence parmi les grands compositeurs –il les admire tous- cette soirée rendra hommage au grand Beethoven, un spectacle présenté par Les Nuits Pianistiques.

La Ciotat, splendide ville culturelle, le Théâtre de la Chaudronnerie, lieu emblématique de culture, le merveilleux orchestre Italien de Sanremo, le modeste et prodigieux Michel Bourdoncle au piano, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce mardi 20 février 2024 à 20 heures un moment de bonheur intense, à partager. Il faudrait être sourd à la musique pour résister à son appel.

Danielle Dufour-Verna 

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       20 février 2024 –Théâtre de la Chaudronnerie

Le 20 février 2024, dans ce magnifique Théâtre de la Chaudronnerie à La Ciotat, un évènement admirable est programmé : le Concert Hommage à Beethoven par l’Orchestre symphonique de Sanremo avec l’immense pianiste Michel Bourdoncle au piano.

Nous avons rencontré Michel Bourdoncle

 « J’avais cinq ans quand j’ai commencé le piano. Je lisais les notes avant de savoir lire. J’ai commencé à jouer à l’âge de 18 ans. C’est dans les années 2000 que j’ai connu le paroxysme ; pendant quelques années, j’ai fait une centaine de concerts par an. Je jouais beaucoup en Asie, en Amérique latine, en Europe avec tous les grands orchestres nationaux. Depuis environ cinq ans, j’ai mis un peu la pédale douce pour m’occuper de la carrière de mes enfants, très prometteuse également. »

 « Les plus grands bonheurs sont ceux que l’on partage »

Michel Bourdoncle n’est pas seulement un pianiste d’exception, c’est aussi un homme passionné, voué à la musique et intensément respectueux des autres, à leur écoute. Jouer, seul ou au sein d’un groupe, donner la parole, soutenir la voix des instrumentistes à cordes ou à voix, aborder les concertos dans tous les répertoires, rencontrer, partager avec les musiciens lors des concertos, sont dit-il, des moments de rare intensité. Homme de communication, homme de lien, Michel Bourdoncle traverse la musique, toutes les musiques, depuis plus de quarante-cinq ans avec le même bonheur à la jouer que les spectateurs ont à l’entendre.

« J’ai un plaisir fou à jouer, à enseigner, à partager. Quand on parle plusieurs langues, c’est sensationnel. Je rencontre quelqu’un à Moscou qui me parle pendant trois heures de la chute d’Allende. En Chine, j’essaie d’apprendre le chinois… Tout me passionne ; la musique me passionne. Je fais maintenant une cinquantaine de concerts par an et cela me suffit amplement. Le Festival, Les Nuits Pianistiques,  l’Académie, me prennent du temps ; c’est une responsabilité »

[1]

Un professeur bienveillant

Michel Bourdoncle est également un professeur attentif, exigeant mais bienveillant, qui continue à avancer en transmettant. De cours de piano au Conservatoire de musique d’Aix-en-Provence en master-classes dans de nombreux pays à travers le monde, Michel Bourdoncle donne une importance cruciale à la diffusion musicale est très importante. 

« On ne peut pas interpréter un concerto si on ne brise pas la cuirasse. »

 « Il y a des compositeurs dont je me sens proche pour l’aspect humain. Par exemple, si nous évoquons Liszt, pianiste, organiste, transcripteur, improvisateur, chef d’orchestre, organisateurs de festivals, en dehors du géant qu’il a été, et de ce qu’il représente pour la musique, il a été d’une générosité inouïe en aidant beaucoup de compositeurs. Il a soutenu et essayé de faire connaître des compositeurs qui n’étaient pas connus. C’était un professeur très apprécié. II a inventé le récital de piano. Je sens cette infinie tendresse qu’il avait et cette infinie passion qu’il avait aussi. Il disait de lui-même « Je suis à la fois Tzigane et Franciscain » ; tout ce dont un artiste doit avoir envie, c’est-à-dire une palette inouïe : la rigueur, le sérieux, l’analyse, la construction, et en même temps, la folie, l’outrance. On ne peut pas interpréter un concerto ou une sonate de Liszt ou de Brahms si on est quelqu’un tout le temps dans ses chaussures, qui ne brise pas la cuirasse. De temps en temps, c’est absolument nécessaire. C’est un exemple pour nous tous. Pour jouer avec  orchestre, c’est une dimension extrême qu’il faut avoir. »

[2]

L’Orchestre Symphonique de Sanremo

Sous l’impulsion de Giancarlo De Lorenzo, l’Orchestre Symphonique de San Remo, qui compte une quarantaine de musiciens est un des grands orchestres nationaux italiens avec lequel Michel Bourdoncle a joué deux fois : une première fois à Monte-Carlo et une autre fois en Italie. Véritable vivier de talents émergents, le prestigieux orchestre de Sanremo a célébré son cent-vingtième anniversaire le 1er janvier 2023. Son répertoire va de Vivaldi à Penderecki, de Monteverdi à Ligeti, des grands compositeurs baroques et classiques aux artistes d’aujourd’hui. 

 Si Michel Bourdoncle n’a pas de préférence parmi les grands compositeurs –il les admire tous- cette soirée rendra hommage au grand Beethoven, un spectacle présenté par Les Nuits Pianistiques.

La Ciotat, splendide ville culturelle, le Théâtre de la Chaudronnerie, lieu emblématique de culture, le merveilleux orchestre Italien de Sanremo, le modeste et prodigieux Michel Bourdoncle au piano, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce mardi 20 février 2024 à 20 heures un moment de bonheur intense, à partager. Il faudrait être sourd à la musique pour résister à son appel.

Danielle Dufour-Verna 

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 PAR L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE SANREMO & MICHEL BOURDONCLE (Piano)

       20 février 2024 –Théâtre de la Chaudronnerie

Le 20 février 2024, dans ce magnifique Théâtre de la Chaudronnerie à La Ciotat, un évènement admirable est programmé : le Concert Hommage à Beethoven par l’Orchestre symphonique de Sanremo avec l’immense pianiste Michel Bourdoncle au piano.

Nous avons rencontré Michel Bourdoncle

 « J’avais cinq ans quand j’ai commencé le piano. Je lisais les notes avant de savoir lire. J’ai commencé à jouer à l’âge de 18 ans. C’est dans les années 2000 que j’ai connu le paroxysme ; pendant quelques années, j’ai fait une centaine de concerts par an. Je jouais beaucoup en Asie, en Amérique latine, en Europe avec tous les grands orchestres nationaux. Depuis environ cinq ans, j’ai mis un peu la pédale douce pour m’occuper de la carrière de mes enfants, très prometteuse également. »

 « Les plus grands bonheurs sont ceux que l’on partage »

Michel Bourdoncle n’est pas seulement un pianiste d’exception, c’est aussi un homme passionné, voué à la musique et intensément respectueux des autres, à leur écoute. Jouer, seul ou au sein d’un groupe, donner la parole, soutenir la voix des instrumentistes à cordes ou à voix, aborder les concertos dans tous les répertoires, rencontrer, partager avec les musiciens lors des concertos, sont dit-il, des moments de rare intensité. Homme de communication, homme de lien, Michel Bourdoncle traverse la musique, toutes les musiques, depuis plus de quarante-cinq ans avec le même bonheur à la jouer que les spectateurs ont à l’entendre.

« J’ai un plaisir fou à jouer, à enseigner, à partager. Quand on parle plusieurs langues, c’est sensationnel. Je rencontre quelqu’un à Moscou qui me parle pendant trois heures de la chute d’Allende. En Chine, j’essaie d’apprendre le chinois… Tout me passionne ; la musique me passionne. Je fais maintenant une cinquantaine de concerts par an et cela me suffit amplement. Le Festival, Les Nuits Pianistiques,  l’Académie, me prennent du temps ; c’est une responsabilité »

[1]

Un professeur bienveillant

Michel Bourdoncle est également un professeur attentif, exigeant mais bienveillant, qui continue à avancer en transmettant. De cours de piano au Conservatoire de musique d’Aix-en-Provence en master-classes dans de nombreux pays à travers le monde, Michel Bourdoncle donne une importance cruciale à la diffusion musicale est très importante. 

« On ne peut pas interpréter un concerto si on ne brise pas la cuirasse. »

 « Il y a des compositeurs dont je me sens proche pour l’aspect humain. Par exemple, si nous évoquons Liszt, pianiste, organiste, transcripteur, improvisateur, chef d’orchestre, organisateurs de festivals, en dehors du géant qu’il a été, et de ce qu’il représente pour la musique, il a été d’une générosité inouïe en aidant beaucoup de compositeurs. Il a soutenu et essayé de faire connaître des compositeurs qui n’étaient pas connus. C’était un professeur très apprécié. II a inventé le récital de piano. Je sens cette infinie tendresse qu’il avait et cette infinie passion qu’il avait aussi. Il disait de lui-même « Je suis à la fois Tzigane et Franciscain » ; tout ce dont un artiste doit avoir envie, c’est-à-dire une palette inouïe : la rigueur, le sérieux, l’analyse, la construction, et en même temps, la folie, l’outrance. On ne peut pas interpréter un concerto ou une sonate de Liszt ou de Brahms si on est quelqu’un tout le temps dans ses chaussures, qui ne brise pas la cuirasse. De temps en temps, c’est absolument nécessaire. C’est un exemple pour nous tous. Pour jouer avec  orchestre, c’est une dimension extrême qu’il faut avoir. »

[2]

L’Orchestre Symphonique de Sanremo

Sous l’impulsion de Giancarlo De Lorenzo, l’Orchestre Symphonique de San Remo, qui compte une quarantaine de musiciens est un des grands orchestres nationaux italiens avec lequel Michel Bourdoncle a joué deux fois : une première fois à Monte-Carlo et une autre fois en Italie. Véritable vivier de talents émergents, le prestigieux orchestre de Sanremo a célébré son cent-vingtième anniversaire le 1er janvier 2023. Son répertoire va de Vivaldi à Penderecki, de Monteverdi à Ligeti, des grands compositeurs baroques et classiques aux artistes d’aujourd’hui. 

 Si Michel Bourdoncle n’a pas de préférence parmi les grands compositeurs –il les admire tous- cette soirée rendra hommage au grand Beethoven, un spectacle présenté par Les Nuits Pianistiques.

La Ciotat, splendide ville culturelle, le Théâtre de la Chaudronnerie, lieu emblématique de culture, le merveilleux orchestre Italien de Sanremo, le modeste et prodigieux Michel Bourdoncle au piano, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce mardi 20 février 2024 à 20 heures un moment de bonheur intense, à partager. Il faudrait être sourd à la musique pour résister à son appel.

Danielle Dufour-Verna 

Crédit photo: DR

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 PAR L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE SANREMO & MICHEL BOURDONCLE (Piano)

       20 février 2024 –Théâtre de la Chaudronnerie

Le 20 février 2024, dans ce magnifique Théâtre de la Chaudronnerie à La Ciotat, un évènement admirable est programmé : le Concert Hommage à Beethoven par l’Orchestre symphonique de Sanremo avec l’immense pianiste Michel Bourdoncle au piano.

Nous avons rencontré Michel Bourdoncle

 « J’avais cinq ans quand j’ai commencé le piano. Je lisais les notes avant de savoir lire. J’ai commencé à jouer à l’âge de 18 ans. C’est dans les années 2000 que j’ai connu le paroxysme ; pendant quelques années, j’ai fait une centaine de concerts par an. Je jouais beaucoup en Asie, en Amérique latine, en Europe avec tous les grands orchestres nationaux. Depuis environ cinq ans, j’ai mis un peu la pédale douce pour m’occuper de la carrière de mes enfants, très prometteuse également. »

 « Les plus grands bonheurs sont ceux que l’on partage »

Michel Bourdoncle n’est pas seulement un pianiste d’exception, c’est aussi un homme passionné, voué à la musique et intensément respectueux des autres, à leur écoute. Jouer, seul ou au sein d’un groupe, donner la parole, soutenir la voix des instrumentistes à cordes ou à voix, aborder les concertos dans tous les répertoires, rencontrer, partager avec les musiciens lors des concertos, sont dit-il, des moments de rare intensité. Homme de communication, homme de lien, Michel Bourdoncle traverse la musique, toutes les musiques, depuis plus de quarante-cinq ans avec le même bonheur à la jouer que les spectateurs ont à l’entendre.

« J’ai un plaisir fou à jouer, à enseigner, à partager. Quand on parle plusieurs langues, c’est sensationnel. Je rencontre quelqu’un à Moscou qui me parle pendant trois heures de la chute d’Allende. En Chine, j’essaie d’apprendre le chinois… Tout me passionne ; la musique me passionne. Je fais maintenant une cinquantaine de concerts par an et cela me suffit amplement. Le Festival, Les Nuits Pianistiques,  l’Académie, me prennent du temps ; c’est une responsabilité »

[1]

Un professeur bienveillant

Michel Bourdoncle est également un professeur attentif, exigeant mais bienveillant, qui continue à avancer en transmettant. De cours de piano au Conservatoire de musique d’Aix-en-Provence en master-classes dans de nombreux pays à travers le monde, Michel Bourdoncle donne une importance cruciale à la diffusion musicale est très importante. 

« On ne peut pas interpréter un concerto si on ne brise pas la cuirasse. »

 « Il y a des compositeurs dont je me sens proche pour l’aspect humain. Par exemple, si nous évoquons Liszt, pianiste, organiste, transcripteur, improvisateur, chef d’orchestre, organisateurs de festivals, en dehors du géant qu’il a été, et de ce qu’il représente pour la musique, il a été d’une générosité inouïe en aidant beaucoup de compositeurs. Il a soutenu et essayé de faire connaître des compositeurs qui n’étaient pas connus. C’était un professeur très apprécié. II a inventé le récital de piano. Je sens cette infinie tendresse qu’il avait et cette infinie passion qu’il avait aussi. Il disait de lui-même « Je suis à la fois Tzigane et Franciscain » ; tout ce dont un artiste doit avoir envie, c’est-à-dire une palette inouïe : la rigueur, le sérieux, l’analyse, la construction, et en même temps, la folie, l’outrance. On ne peut pas interpréter un concerto ou une sonate de Liszt ou de Brahms si on est quelqu’un tout le temps dans ses chaussures, qui ne brise pas la cuirasse. De temps en temps, c’est absolument nécessaire. C’est un exemple pour nous tous. Pour jouer avec  orchestre, c’est une dimension extrême qu’il faut avoir. »

[2]

L’Orchestre Symphonique de Sanremo

Sous l’impulsion de Giancarlo De Lorenzo, l’Orchestre Symphonique de San Remo, qui compte une quarantaine de musiciens est un des grands orchestres nationaux italiens avec lequel Michel Bourdoncle a joué deux fois : une première fois à Monte-Carlo et une autre fois en Italie. Véritable vivier de talents émergents, le prestigieux orchestre de Sanremo a célébré son cent-vingtième anniversaire le 1er janvier 2023. Son répertoire va de Vivaldi à Penderecki, de Monteverdi à Ligeti, des grands compositeurs baroques et classiques aux artistes d’aujourd’hui. 

 Si Michel Bourdoncle n’a pas de préférence parmi les grands compositeurs –il les admire tous- cette soirée rendra hommage au grand Beethoven, un spectacle présenté par Les Nuits Pianistiques.

La Ciotat, splendide ville culturelle, le Théâtre de la Chaudronnerie, lieu emblématique de culture, le merveilleux orchestre Italien de Sanremo, le modeste et prodigieux Michel Bourdoncle au piano, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce mardi 20 février 2024 à 20 heures un moment de bonheur intense, à partager. Il faudrait être sourd à la musique pour résister à son appel.

Danielle Dufour-Verna 

Crédit photo: DR

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 PAR L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE SANREMO & MICHEL BOURDONCLE (Piano)

       20 février 2024 –Théâtre de la Chaudronnerie

Le 20 février 2024, dans ce magnifique Théâtre de la Chaudronnerie à La Ciotat, un évènement admirable est programmé : le Concert Hommage à Beethoven par l’Orchestre symphonique de Sanremo avec l’immense pianiste Michel Bourdoncle au piano.

Nous avons rencontré Michel Bourdoncle

 « J’avais cinq ans quand j’ai commencé le piano. Je lisais les notes avant de savoir lire. J’ai commencé à jouer à l’âge de 18 ans. C’est dans les années 2000 que j’ai connu le paroxysme ; pendant quelques années, j’ai fait une centaine de concerts par an. Je jouais beaucoup en Asie, en Amérique latine, en Europe avec tous les grands orchestres nationaux. Depuis environ cinq ans, j’ai mis un peu la pédale douce pour m’occuper de la carrière de mes enfants, très prometteuse également. »

 « Les plus grands bonheurs sont ceux que l’on partage »

Michel Bourdoncle n’est pas seulement un pianiste d’exception, c’est aussi un homme passionné, voué à la musique et intensément respectueux des autres, à leur écoute. Jouer, seul ou au sein d’un groupe, donner la parole, soutenir la voix des instrumentistes à cordes ou à voix, aborder les concertos dans tous les répertoires, rencontrer, partager avec les musiciens lors des concertos, sont dit-il, des moments de rare intensité. Homme de communication, homme de lien, Michel Bourdoncle traverse la musique, toutes les musiques, depuis plus de quarante-cinq ans avec le même bonheur à la jouer que les spectateurs ont à l’entendre.

« J’ai un plaisir fou à jouer, à enseigner, à partager. Quand on parle plusieurs langues, c’est sensationnel. Je rencontre quelqu’un à Moscou qui me parle pendant trois heures de la chute d’Allende. En Chine, j’essaie d’apprendre le chinois… Tout me passionne ; la musique me passionne. Je fais maintenant une cinquantaine de concerts par an et cela me suffit amplement. Le Festival, Les Nuits Pianistiques,  l’Académie, me prennent du temps ; c’est une responsabilité »

[1]

Un professeur bienveillant

Michel Bourdoncle est également un professeur attentif, exigeant mais bienveillant, qui continue à avancer en transmettant. De cours de piano au Conservatoire de musique d’Aix-en-Provence en master-classes dans de nombreux pays à travers le monde, Michel Bourdoncle donne une importance cruciale à la diffusion musicale est très importante. 

« On ne peut pas interpréter un concerto si on ne brise pas la cuirasse. »

 « Il y a des compositeurs dont je me sens proche pour l’aspect humain. Par exemple, si nous évoquons Liszt, pianiste, organiste, transcripteur, improvisateur, chef d’orchestre, organisateurs de festivals, en dehors du géant qu’il a été, et de ce qu’il représente pour la musique, il a été d’une générosité inouïe en aidant beaucoup de compositeurs. Il a soutenu et essayé de faire connaître des compositeurs qui n’étaient pas connus. C’était un professeur très apprécié. II a inventé le récital de piano. Je sens cette infinie tendresse qu’il avait et cette infinie passion qu’il avait aussi. Il disait de lui-même « Je suis à la fois Tzigane et Franciscain » ; tout ce dont un artiste doit avoir envie, c’est-à-dire une palette inouïe : la rigueur, le sérieux, l’analyse, la construction, et en même temps, la folie, l’outrance. On ne peut pas interpréter un concerto ou une sonate de Liszt ou de Brahms si on est quelqu’un tout le temps dans ses chaussures, qui ne brise pas la cuirasse. De temps en temps, c’est absolument nécessaire. C’est un exemple pour nous tous. Pour jouer avec  orchestre, c’est une dimension extrême qu’il faut avoir. »

[2]

L’Orchestre Symphonique de Sanremo

Sous l’impulsion de Giancarlo De Lorenzo, l’Orchestre Symphonique de San Remo, qui compte une quarantaine de musiciens est un des grands orchestres nationaux italiens avec lequel Michel Bourdoncle a joué deux fois : une première fois à Monte-Carlo et une autre fois en Italie. Véritable vivier de talents émergents, le prestigieux orchestre de Sanremo a célébré son cent-vingtième anniversaire le 1er janvier 2023. Son répertoire va de Vivaldi à Penderecki, de Monteverdi à Ligeti, des grands compositeurs baroques et classiques aux artistes d’aujourd’hui. 

 Si Michel Bourdoncle n’a pas de préférence parmi les grands compositeurs –il les admire tous- cette soirée rendra hommage au grand Beethoven, un spectacle présenté par Les Nuits Pianistiques.

La Ciotat, splendide ville culturelle, le Théâtre de la Chaudronnerie, lieu emblématique de culture, le merveilleux orchestre Italien de Sanremo, le modeste et prodigieux Michel Bourdoncle au piano, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce mardi 20 février 2024 à 20 heures un moment de bonheur intense, à partager. Il faudrait être sourd à la musique pour résister à son appel.

Danielle Dufour-Verna 

Crédit photo: DR