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Retour remarqué des Ballets Russes au GTP (Aix en Pce)

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LES BALLETS RUSSES

Jeudi 4 et vendredi 5 février 2016 au GTP (Aix en Provence)

Ballet de Perm

Chorégraphies Michel Fokine, George Balanchine

Musiques Chopin, Weber, Borodine, Tchaïkovski

Michel Fokine Les Sylphides, Le Spectre de la rose, La Mort du cygne, Les danses Polovtsiennes du Prince Igor ; George Balanchine Sérénade

Le ballet de l’opéra national Tchaïkovski de Perm avec ses 50 danseurs, reconnu pour son talent et excellence, a fait un retour très remarqué au Grand Théâtre de Provence, invité à fêter Serge de Diaghilev, esthète et mécène des ballets russes, également réformateur incontesté de l’art chorégraphique du XXème siècle.

 

Les ballets russes présentés proposent de faire découvrir au public une série de différents ballets signés Fokine et Balanchine. Les Sylphides, Le Spectre de la rose, La Mort du cygne, Les danses Polovtsiennes du Prince Igord de Michel Fokine et Sérénade de George Balanchine.

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Les Syphildes forment un ballet en un acte, sans décor apparent et possède toutes les caractéristiques d’un ballet romantique, avec ces danseuses en tutus blancs classiques et ses pas de deux, ses mouvement d’ensemble. Le Spectre de la rose, quant à lui, sur fond de décor représentant la chambre d’une jeune fille, exalte le rêve de cette dernière : celui d’une danse avec son aimé. La mort du cygne, sur une musique de Camille Saint-Saëns, magnifiquement dansée par la danseuse étoile Ina Bilash, est sans conteste le plus beau moment du spectacle, avec son aspect très intimiste, sans décor. Les danses polovtsiennes ne sont pas, quant à elles, sans nous faire doucement penser aux Milles et Une Nuits : de facture moins classique que les autres, nous nous serions cru dans une chorégraphie d’Angelin Preljocaj. Enfin, dans Sérénade, dans leurs costumes colorés, entre le bleu et le vert, les danseurs formaient une chaîne humaine où les danseuses se croisaient, virevoltant, un peu à l’image des enfants jouant à la ronde.

Cet ensemble de chorégraphies enlevées, exécutées avec brio, aux couleurs et styles différents, allant du classique au contemporain, passant du noir et blanc aux couleurs de l’arc en ciel, donnait envie d’être parmi ces danseurs élégants et énergiques, au talent admirable. Ce fut une belle invitation au voyage au cœur de la danse russe d’hier et aujourd’hui. A. Mazzoni.

 

Ci-dessus, La mort du cygne © photo Anton Zavjyanov

Rmt News Int • 12 février 2016


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